Ce sont d’ailleurs Ramez Ayoub (Thérèse-De Blainville), Linda Lapointe (Rivière-des-Mille-Îles) et Karl Trudel (Mirabel) qui ont, tour à tour, accueilli chaleureusement, passé un peu midi, leur chef Justin Trudeau, lequel était accompagné de son épouse, Sophie Grégoire.
Rester dans le «camp de l’action»
Revêtu comme à l’habitude de sa chemise blanche, manches relevées, le chef libéral et premier ministre sortant y est allé ensuite, devant des dizaines de partisans, d’un discours d’environ six minutes au terme duquel il a encouragé les électeurs à «rester dans le camp de l’action avec un gouvernement progressiste».
«C’est un choix important que nous aurons à faire et qui aura un impact sur nos familles et nos communautés», a-t-il dit d’entrée de jeu, juché sur une petite boîte, disant son privilège que d’être «inspiré, encouragé et accompagné» par sa femme qui a d’ailleurs tenu à prendre la parole.
«Ça fait 16 ans qu’on est ensemble et 10 ans qu’on est sur la monture politique. Et il n’y a pas un matin, malgré les vents et les marées, que mon mari, mon ami, ne s’est pas réveillé en disant «Let’s go, on y va, on avance». Il n’a jamais baissé les bras!», a lancé Sophie Grégoire sous des applaudissements nourris.
Le chef libéral a ensuite parlé de tous les Canadiens et Québécois qui, dans le cadre de la présente campagne électorale, sont à réfléchir à leur avenir. «Il s’agit de l’avenir de leurs enfants, de leur communauté, de la planète. Nous avons travaillé extrêmement fort au cours des quatre dernières années. Nous avons investi dans les familles, dans les infrastructures. Nous avons déposé un premier plan dans l’histoire du pays pour lutter contre les changements climatiques à l’échelle nationale. Il reste encore énormément à faire et on va le faire avec vous», a poursuivi M. Trudeau, non sans critiquer les coupures et l’austérité que pourrait entraîner l’élection d’un gouvernement conservateur.
Le premier ministre Trudeau s’en est aussi brièvement pris au Bloc québécois, de qui il a dit qu’il «n’avait pas le monopole de la fierté québécoise», pour ensuite inviter les Québécois à élire, pour empêcher les conservateurs de se retrouver au pouvoir, «un gouvernement progressiste, et non une opposition progressiste».
Rien n’est pris pour acquis
Cette visite du chef libéral dans la région a, bien sûr, réjoui les trois candidats des Basses-Laurentides qui croient que leur formation pourrait non seulement, malgré la montée du Bloc québécois, conserver les circonscriptions de Rivière-des-Mille-Îles et de Thérèse-De Blainville, mais aussi ravir celles de Mirabel, Rivière-du-Nord et Terrebonne.
Questionnée à savoir si, effectivement, la visite de Justin Trudeau pouvait laisser entendre que les circonscriptions de Rivière-des-Mille-Îles et Thérèse-De Blainville étaient menacées par le Bloc québécois, Linda Lapointe croit plutôt que les libéraux vont «améliorer» leur performance par rapport à 2015.
«On ne prend rien pour acquis et on va travailler jusqu’à la fin sans se laisser distraire par quoi que ce soit», a cependant indiqué Ramez Ayoub. «Avec la présence de Linda et Ramez, les gens ont vu un gros changement dans la région, et des résultats. Je suis reconnaissant de leur travail, et j’ai hâte de travailler avec eux», a ajouté Karl Trudel.
Enfin, pour obtenir plus de renseignements sur cette présente campagne électorale, il suffit de consulter la section <Élections fédérales 2019> de votre hebdo L’ÉVEIL, au [www.leveil.com], dans laquelle vous retrouverez l’ensemble des textes et des communiqués portant sur ce scrutin.
MOTS-CLÉS
Justin Trudeau
Rivière-des-Mille-Îles
Mirabel (circonscription fédérale)
Thérèse-De Blainville (circonscription fédérale)
PLC
élections fédérales 2019