Si elle n’en est plus la chef (c’est maintenant Mario Mainville qui assume cette tâche, et cela, depuis le 16 octobre dernier), Julie Desmarais demeure, en effet, toujours candidate à la mairie pour le Renouveau Saint-Eustache en vue du scrutin du dimanche 5 novembre prochain. Celle-ci a même dévoilé de nouveaux engagements qu’entend mettre de l’avant sa formation politique si celle-ci forme le prochain conseil municipal.
«Bien sûr que Julie est toujours candidate à la mairie! Notre parti a apporté ces modifications de tâches simplement afin de dégager celle-ci de quelques responsabilités puisqu’elle était surchargée. La réorganisation veut qu’elle puisse s’en décharger, et il était plus facile pour certaines démarches qu’une autre personne ait le titre de chef, tout simplement» , a tenu à préciser, par courriel, à la demande de votre hebdo L’ÉVEIL, Dominic Groleau, l’un des dirigeants du Renouveau Saint-Eustache.
<h3>Administration et développement économique</h3>
Cette précision faite, Julie Desmarais a donc dévoilé d’autres éléments du programme électoral du Renouveau Saint-Eustache, portant cette fois sur l’administration et le développement économique. Et pour elle, «le défi des 100 premiers jours sera de s’attaquer aux finances municipales» .
Cela se traduira notamment par l’analyse de tous les postes budgétaires, la révision des pratiques de négociation et les politiques d’achat avec les fournisseurs et la planification minutieuse des travaux afin d’apporter aux citoyens le meilleur service, au meilleur prix et dans les meilleurs délais.
En ce qui a trait au développement économique, le Renouveau Saint-Eustache veut «planifier pour les générations futures et penser à long terme» , avec l’intention d’attirer de nouvelles entreprises pour dynamiser l’environnement économique et favoriser la création locale d’emplois.
Parmi les actions retenues, notons: mettre un guichet unique d’information, faciliter l’implantation de nouvelles entreprises et la création d’emplois permanents, développer des ententes avec les commerçants et le milieu industriel pour instaurer un programme d’achat local avantageux pour les citoyens, dynamiser le Vieux-Saint-Eustache et mettre en place un nouveau plan d’urbanisme respectueux du confort des résidants et, enfin, instaurer des partenariats avec les deux paliers gouvernementaux.
«Nous sommes une équipe ambitieuse, dynamique et décidée à projeter notre municipalité vers cette nouvelle étape. Après 17 ans de pouvoir d’Option Saint-Eustache, notre municipalité a besoin de changement, de dynamisme et de transparence» , de conclure la candidate à la mairie.

Julie Desmarais toujours candidate à la mairie 

Comme l’a publié votre hebdo L’ÉVEIL dans son édition du samedi 21 octobre dernier, Mme Forget-Mairet avait déjà annoncé, les jours précédents, qu’elle se dissociait de cette formation politique et de son chef, tout comme Nathalie Chayer et Marie Edwine Pierre, ex-candidate dans le district de l’Olympia.
Si Mme Pierre s’était dissociée du Mouvement Citoyen Deux-Montagnes avant la fin de la période des mises en candidature, Mmes Chayer et Forget-Mairet l’ont fait par après, mais souhaitaient tout de même poursuivre leur campagne électorale. Si elle avait été élue, Mme Forget-Mairet se serait officiellement dissociée du Mouvement Citoyen Deux-Montagnes dès le lendemain du scrutin. Mais le retrait de l’appui de leur ex-chef les empêche maintenant d’être candidates, même à titre d’indépendantes.
Le nom de Nathalie Chayer ne figurera donc pas sur le bulletin de vote des électeurs du district de la Gare, qu’elle a représenté de 2005 à 2013, alors que celui de Virginie Forget-Mairet devra être biffé à la main par le personnel électoral de la Ville de Deux-Montagnes, puisque les bulletins de vote ont été imprimés avant cette décision de M. Maletto-Rock.
<h3>Les commentaires de Virginie Forget-Mairet</h3>
Invitée à commenter la décision du chef du Mouvement Citoyen Deux-Montagnes, Mme Forget-Mairet a indiqué que cela ne lui était pas possible pour l’instant.
«Vous comprendrez que plusieurs dossiers sont actuellement étudiés par nos avocats, ainsi que par le procureur. Je ne suis donc pas autorisée à commenter sur toute cette affaire pour le moment. Je peux cependant vous faire remarquer que malgré ma mise en demeure et les soi-disant “actes répréhensibles intolérables” selon ses dires, M. Maletto refuse toujours depuis 10 jours de retirer mes pancartes m’affichant avec lui dans tout mon district» , s’est contentée de mentionner, par courriel, l’ex-candidate.
<h3>Les commentaires de Didier Maletto-Rock</h3>
Invité lui aussi à commenter ces deux retraits, comme L’ÉVEIL l’avait d’ailleurs fait en date du 19 octobre dernier, M. Maletto-Rock a indiqué qu’il n’avait rien à se reprocher et que les propos et allégations des deux anciennes candidates de son équipe ne remettent en rien son engagement politique.
«Nous avons, moi et les dirigeants du parti, décidé de retirer notre appui à Mme Chayer pour différentes raisons. Mme Chayer présentait, dès le départ de la campagne, une attitude belliqueuse et un problème d’intégration que nous avons toléré à ce niveau, pour le bien de l’équipe. Toutefois, dernièrement, Mme Chayer a tenu des propos inadéquats devant des citoyens et a tenu des propos insultants et inacceptables sur un membre de ma famille immédiate. Malgré les demandes répétées de rencontre dans le but de trouver des pistes de solution, Mme Chayer a refusé de collaborer et nous n’avions d’autre choix que de procéder au retrait de notre appui au sein de notre parti» , d’écrire M. Maletto-Rock dans un courriel acheminé le mercredi 25 octobre dernier.
«En ce qui concerne Mme Mairet, nous avions convenu, malgré son désir public de se dissocier de notre équipe, de lui laisser la chance de continuer sa campagne. Toutefois, après un acte de sabotage de notre programme de gestion de campagne, des propos mensongers et des tentatives répétées de nuire à l’équipe, nous ne pouvions clairement maintenir notre lien avec elle» , d’ajouter celui-ci, tout en précisant que «les plaintes dont [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://il est" target="_blank" rel="noopener">http://il est</a>] l’objet ne sont absolument pas de nature sexuelle» .
La Régie de police du Lac des Deux-Montagnes n’a pas voulu confirmer ou infirmer qu’il y avait eu plainte ou non contre M. Maletto-Rock, puisqu’il ne s’agit pas, dans un cas comme dans l’autre, d’une information publique qu’elle peut divulguer.

Au tour de Virginie Forget-Mairet de se voir retirer l’appui de Didier Maletto-Rock

Candidate à la mairie de Deux-Montagnes à la tête d’une équipe complète, Isabelle Daviau a ainsi réagi aux révélations de Radio-Canada, dans un reportage publié mardi dernier, en fin de soirée, sur son site Web, à l’effet que Bobby Dagenais faisait face à une «accusation de harcèlement criminel» .
<h3>Victime de harcèlement de son ex-conjointe</h3>
«Notre équipe était au courant des démêlés juridiques de Bobby Dagenais, candidat dans le district du Golf. Il est malheureusement victime de harcèlement de la part de son ex-conjointe qu’il a quittée en 2012. Entre autres, elle a déjà porté cinq accusations criminelles contre lui. Les premières ont été déboutées avant même de se rendre en procès et les deux dernières sont en traitement» , de faire savoir Mme Daviau dans une déclaration publique, émise jeudi dernier, en après-midi, après que votre hebdo L’ÉVEIL l’eut contactée pour obtenir ses commentaires.
Celle-ci poursuit en mentionnant que M. Dagenais, encouragé par le mouvement #moiaussi, a finalement décidé de déposer des plaintes formelles à la police, jeudi dernier, en matinée, pour extorsion et voies de fait.
«Il évitait de le faire, car il craignait les réactions de son ex-conjointe et les répercussions sur ses enfants dont il a la garde partagée. Il espère régler la situation rapidement pour le bien de ses enfants» , d’expliquer Mme Daviau, tout en précisant à L’ÉVEIL que M. Dagenais aurait souhaité que cette situation se règle plutôt à l’amiable.
Aussi, la candidate à la mairie fait valoir que son candidat travaille comme paramédic, métier qu’il exerce depuis 10 ans, et qu’il ne pourrait l’être «si le comité d’examen le jugeait dangereux pour l’intérêt du public ou s’il n’avait pas les compétences requises» .
«Pour moi, il aurait été contre mes valeurs de laisser tomber Bobby. C’est ce à quoi les victimes font face, soit le désaveu du milieu en raison du malaise engendré. Il faut être solidaire. Je n’ai pas été vers l’issue facile. C’est ainsi que j’ai démontré mon leadership. J’aurai l’intérêt de mes citoyens à cœur tout autant lorsque je serai élue comme mairesse» , de conclure la chef d’Équipe Isabelle Daviau.

Saint-Eustache: Julie Desmarais toujours candidate à la mairie

Administration et développement économique