Cette marche symbolique débutera du kiosque d’information situé rue de l’Église. Tous sont invités à y participer et à apporter des semences, semis et plantes qu’ils et elles pourront partager.
Coordonnatrice du mouvement Mères au front des Laurentides, Lysanne Villemure souhaite voir la population participer en grand nombre.
«C’est l’avenir de nos enfants qui nous intéressent. Notre objectif est de faire bouger les gouvernements pour qu’ils arrivent avec une Loi climat plus ambitieuse et contraignante», dit-elle, avant d’ajouter que chaque décision environnementale qui est prise devrait l’être en pensant aux générations à venir.
«Est-ce que ça va être bon pour l’avenir nos enfants? Est-ce que ça va créer plus de gaz à effet de serre? Est-ce que ça va encourager la pollution? Voilà les questions que devraient se poser les gouvernements avant d’aller de l’avant avec n’importe quel projet »
Mères au front est un organisme né en mars 2020. Chaque région compte une représentante. Elles discutent ensemble sur une base régulière. Les Laurentides comptent quelque 200 membres.
Projet de loi C12
Le projet de loi C12, concernant la transparence et la responsabilité du Canada dans le cadre de ses efforts pour atteindre la carboneutralité en 2050, et qui a été déposé en première lecture en novembre 2020, n’est pas assez ambitieux, estiment les Mères au front.
Cette loi, si elle est adoptée, vise à fixer des cibles nationales de réduction des émissions de gaz à effet de serre au Canada, en vue de l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2050. Les cibles sont établies par le ministre de l’Environnement pour 2030, 2035, 2040 et 2045.
«Nous ne réussirons pas à rejoindre ces cibles. On essaie donc d’être entendues en tant que mamans, en tant que défenderesses de nos enfants», mentionne Mme Villemure, une résidante de Saint-Sauveur qui a de son côté été touchée par la cause des Mères au front après avoir accouché de son premier enfant en juillet dernier.
«J’ai eu une grosse montée d’angoisse. Je voyais des feux en Australie, la sécheresse en Amazonie et je me suis mise à vraiment me demander si j’avais pris la bonne décision de mettre un enfant au monde. J’étais déjà consciente de mon environnement, mais j’ai alors eu une claque en plein visage!»
C’est pour que sa voix ait davantage de portée qu’elle a joint les Mères au front.
«Je ne ferai pas de changement si je reste toute seule dans mon salon à faire mon recyclage. En cherchant un balado sur l’environnement, je suis tombée sur les Mères au front et j’ai décidé de joindre ce groupe en février. Je suis maintenant entourée de femmes inspirantes».
Pour joindre les Mères au front, femme ou garçon, mère ou pas, il suffit de visiter le [meresaufront.org].
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