Il s’agira d’un cinquième mandat pour M. Goyer à ce poste, lui qui a été élu une première fois en 2018. Celui-ci cumule maintenant 15 années d’expérience dans le monde funéraire et est membre du conseil d’administration de la CTQ depuis 2013.



«&nbsp;Je tiens à remercier les membres de m’avoir accordé leur confiance. Notre domaine a vécu de grands changements et nous avons des défis extraordinaires et des opportunités exceptionnelles qui se présentent devant nous avec la formation prochaine d’un nouveau gouvernement. Il est grand temps que les entreprises funéraires québécoises soient reconnues pour leurs compétences et leur nécessité&nbsp;», de commenter M. Goyer lors de ce congrès.



Malgré de grands défis à relever, comme la rareté de ressources humaines, l’augmentation du coût et les problèmes d’approvisionnement ainsi que la lourdeur administrative des procédures gouvernementales, le président réélu de la CTQ est cependant d’avis que «&nbsp;l’innovation, l’accès aux technologies et la volonté de toujours accompagner les gens dans la mort d’un être cher nous aideront à évoluer&nbsp;».

Une 33e&nbsp;édition s’annonce pour la nuit des sans-abris. Lors d’une conférence de presse tenue jeudi dernier, plusieurs organismes de Saint-Eustache et Pointe-Calumet détaillaient les activités qui allaient être présentées le 21&nbsp;octobre prochain.



Marie-Claude Renaud, directrice des ressources communautaires ACJ+, a mené le point de presse, annonçant le thème de l’édition&nbsp;: « Sans toit ni choix ». C’est au bureau du député de Deux-Montagnes, Benoit Charrette, que l’annonce a été faite. Plusieurs élus de la région étaient également présents pour l’annonce de cet important événement. « Ce qu’on veut, chaque année, c’est que la soirée est un rayonnement partout dans la MRC », confie Mme&nbsp;Renaud.



Le 21&nbsp;octobre sera donc le moment de cette soirée, la Nuit des sans-abris. Pour l’occasion, des activités seront organisées sur deux pôles de la région. À Pointe-Calumet, la soirée se veut familiale. « On le fait le plus familial. On a envie de sensibiliser le maximum de gens. Et on utilise notre tribune plus famille », souligne Mélissa Corbeil, directrice de la Petite Maison de Pointe-Calumet, où se tiendra une soirée de solidarité. Divers partenaires ont prévu des animations pour agrémenter la soirée et donner une autre vision de l’itinérance.



Du côté de Saint-Eustache, le Répit de la rue et le café Parenthèse organisent diverses activités. Porte ouverte, exposition de photos, discussions, témoignages, musique et boissons chaudes&nbsp;: ce ne sont qu’une partie de la liste de ce à quoi peuvent s’attendre les participants.



<h2>Pendant tout le mois d’octobre…</h2>



Sur l’ensemble du territoire de la MRC, des initiatives de sensibilisation sont déjà en place. Le but reste de sensibiliser à l’enjeu de l’itinérance, qui peut être invisible aux yeux des citoyens vivants à l’extérieur des grands centres.



Une collecte de vêtements est entre autres prévue afin d’aider cette population vulnérable. Tentes, matelas de sol, couvertures isothermiques, sac de couchage et autres éléments qui tiennent au chaud sont recherchés lors de cette collecte. « Des vêtements, on en a déjà beaucoup », souligne l’hôtesse du point de presse. Des points de chute sont prévus au centre d’entraide Racine Lavoie et au centre le Répit de la rue.



Plusieurs silhouettes seront d’ailleurs visibles dans les organismes de la région afin de souligner que l’itinérance peut toucher n’importe qui à n’importe quel moment dans sa vie. Des cordes à linge portant des phrases mettant en lumière la situation dans la rue seront également affichées.« Je vous invite à venir souligner la 33e&nbsp;édition de la nuit des sans-abris », conclut Marie-Claude Renaud. Elle ajoute d’ailleurs que des informations supplémentaires se trouvent sur la page Facebook&nbsp;La Nuit des sans-abris MRC Deux-Montagnes.

Nuit des sans-abris: Une 33e édition présente à plusieurs endroits sur le territoire

La rentrée scolaire a commencé avec un défi au niveau du transport des élèves. La grève avait été annoncée, puis réglée tout juste à la rentrée des classes. Malgré tout, des parents peinent à faire transporter leurs enfants entre l’école et la maison.&nbsp;



À Saint-Augustin, Mélanie Jetté est maman de 3&nbsp;enfants. Son plus vieux fréquente l’École secondaire d’Oka. Pendant les trois premières semaines d’école, les problèmes se sont accumulés au niveau de son transport, chose qui n’était jamais arrivée par le passé. À plusieurs reprises, Mélanie a dû faire le transport pour son fils, matin et soir, faute de service.



Lors des trois premières semaines, il n’a pu avoir du transport le soir qu’à quelques reprises. La raison&nbsp;: un manque de chauffeur pour le nombre de trajets. « Mon fils, c’est compliqué, il est sur deux trajets d’autobus. Le matin il est avec un chauffeur et le soir, avec un autre », explique sa mère.



Avec deux enfants en bas âge à la maison, Mélanie ne peut se permettre de se déplacer ainsi jusqu’à Oka pour aller chercher son fils. Malgré tout, c’est ce qu’elle a fait à plusieurs reprises. L’affluence de parents sur le terrain de l’école n’a cependant pas été agréable à ses yeux.&nbsp;



« Moi je suis à 25&nbsp;minutes. Avec les travaux et les détours, ça me prend 45&nbsp;min me rendre à Oka. », explique-t-elle, mentionnant qu’elle doit ensuite revenir à l’heure de pointe, totalisant souvent un trajet de deux heures. L’école, dans la première semaine, a également restreint les heures pendant lesquels les parents peuvent entrer sur le terrain de l’école. Le nombre d’entre eux se présentant en même temps que l’autobus créait des bouchons monstres, et ce, uniquement pour sortir du stationnement.&nbsp;



« Là-bas, ça me prenait parfois 40&nbsp;minutes juste pour sortir de l’école. Tout le monde voulait sortir en même temps&nbsp;: parents, professeurs, autobus. », affirme Mélanie Jetté. La police s’est même présentée autour de l’école pour faire de la surveillance et permettre une meilleure circulation.



La mère de famille dénonce une situation qu’elle juge injuste. « Quand le service est suspendu, on le sait la veille ou la journée même. C’est de la folie », ajoute-t-elle pour décrire la situation. Selon les informations qu’elle a recueillies, les secteurs plus éloignés seraient moins bien desservis, comme c’est le cas à Oka et Sainte-Anne-des-Plaines.



<h2>Des tentatives de solutions</h2>



Selon le Centre de services scolaire des Mille-Îles (CSSMI), qui dessert l’école secondaire, il s’agit d’un effet de plus de la pénurie de main-d’œuvre. Le problème n’est donc pas entre leur main, mais plutôt entre ceux du transporteur, une compagnie externe, qui essaient d’engager davantage d’employés. Sur les 450&nbsp;véhicules circulant pour desservir la région, une dizaine peut être immobilisée à chaque jour en moyenne.&nbsp;



« On a été jusqu’à communiquer avec la SAAQ pour savoir si on pouvait faire changer la réglementation au niveau des classes de permis », affirme Justine Laguë, coordonnatrice aux communications pour le CSSMI. L’idée était ainsi de permettre aux camionneurs de conduire les autobus scolaires, augmentant le bassin possible de main-d’œuvre. Malheureusement, la réponse fut négative. Plusieurs démarches sont en cours afin de pallier aux divers problèmes occasionnés par ces manques.&nbsp;



Les problèmes de communication, c’est ce qui a le plus miné le moral de la famille, l’école donnant une information, le transporteur une autre. Pour le centre de service, il s’agit encore une fois d’un problème prioritaire sur lequel il faut travailler. Pour l’instant, à leurs yeux, il s’agit d’abord de tempérer le tout. « Notre cheval de bataille, c’est vraiment la communication avec les parents », soutient Mme&nbsp;Laguë.



La méthode des courriels a d’abord été privilégiée avant de se rendre compte de la lenteur d’un tel système. « On travaille maintenant avec une application qui s’appelle&nbsp;Mégafon&nbsp;qui nous permet d’envoyer des notifications. La limitation de cette application-là, c’est que les parents doivent s’abonner à l’application selon l’école », ajoute la coordonnatrice.



Pour Mélanie Jetté, le travail n’est pas encore terminé. Elle comprend les problèmes de main-d’œuvre, présent sur l’ensemble du territoire, mais estime qu’il y a plus.&nbsp;



Depuis la mi-septembre, la situation s’est améliorée pour son fils. Un circuit pour le voyagement de retour a été mis en place, bien qu’il arrive 15 à 20&nbsp;minutes après le reste des autres autobus.&nbsp;« C’est beaucoup mieux que c’était », confirme la Mirabelloise. Elle ne s’enthousiasme cependant pas trop vite, estimant que d’autres parents pourraient toujours avoir les problèmes de transports qu’elle-même a vécu.

Jonathan Goyer réélu au poste de président de la CTQ