Alors que l’Eustachois Jérémie Piano poursuit sa lutte contre le cancer, de petits groupes se forment autour de lui afin de lui permettre d’amasser les 200 000 $ dont il a besoin pour aller se faire soigner en Allemagne.
Déjà, grâce entre autres à la page de financement participatif GoFundMe qu’il a lancée, la page Facebook «Le combat de Jérémie Piano» et le soutien financier de nombreux partenaires, Jérémie a amassé 21 000 $ jusqu’à présent, mais on est encore loin du compte et c’est pourquoi les gens continuent de se mobiliser.
Au nombre des activités-bénéfice qui auront lieu au cours des prochaines semaines, soulignons celle du 29 avril, alors que Les aliments Roma invitent la population au IGA de Dollard-des-Ormeaux, boulevard Salaberry, sur le coup de 15 heures, afin de venir y savourer un panini ou un Romaburger. Tous les fonds récoltés seront remis à Jérémie.
La semaine suivante, soit le 7 mai, à Mirabel, un repas spaghetti est organisé pour lui, entre 11 h et 18 h. Cet événement a lieu dans les locaux de Hydraumobile GNS, situés au 8885, rue Saint-Jacques, local 103. Les billets sont vendus au coût de 20 $ et il est possible de réserver sa place auprès de Nathalie Grondines en composant le 450 475-7575. Encore une fois, les sommes amassées iront directement à la campagne de Jérémie.
Les 13 et 14 mai, à 17 h, le Club Olympia de Longueuil invite la population à participer à un cours d’escrime d’une durée d’une heure, au montant de 15 $. Tous les dons seront remis à la fondation Le Combat de Jérémie.
Une histoire touchante
C’est à l’âge de 18 ans que Jérémie a appris qu’il était atteint d’une forme rare de cancer des os, le sarcome d’Ewing. Trois ans et plusieurs chimiothérapies plus tard, son foie, son bassin, sa colonne vertébrale et son fémur sont toujours touchés par la maladie.
Bien sûr, certains traitements ont contribué à la ralentir, mais, tranquillement, son corps s’est habitué à recevoir ces doses extrêmes de substances chimiques, faisant en sorte qu’aujourd’hui, elles ne font plus effet. C’est en janvier dernier qu’on lui a annoncé cette mauvaise nouvelle.
«Il n’y a plus de traitement de chimiothérapie pour moi au Québec. Je n’ai pas le choix de tenter ma chance en Allemagne. C’est ma seule chance de survie», affirme Jérémie qui depuis trois mois fait donc des pieds et des mains pour qu’on lui vienne en aide.
«Si je n’y vais pas, je vais mourir, c’est aussi simple que ça!» a-t-il conclu.
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