Le parti Mouvement citoyen Mirabel aura un nouveau chef. David Mara-Hurtubise, occupant auparavant ce poste, a transmis ses fonctions en mai dernier.



« Après les dernières élections, j’ai été approché par Lucie Lecours, députée provinciale de la circonscription de Les Plaines et ministre déléguée à l’Économie. Elle m’a proposé un emploi au sein de son équipe », explique M.&nbsp;Mara-Hurtubise.&nbsp;



La circonscription de Les Plaines englobe entre autres une la partie est de Mirabel, à partir de l’autoroute&nbsp;15. David Mara-Hurtubise y a donc vu un moyen de continuer à travailler sur des dossiers publics sans être à la tête de la municipalité.



« Quand on souhaite servir le public, c’est une bonne façon de continuer à le faire », mentionne-t-il. Depuis janvier, il jongle entre son travail d’attaché de presse et celui de chef de parti municipal. Selon l’éthique politique, il y aurait eu possibilité de rester chef, mais sans pratiquer publiquement. « Mais c’est d’être un bien mauvais chef que de ne pas pouvoir s’exprimer », ajoute-t-il. Il était important pour lui de régler les dettes causées par les élections avant son départ. La coupure sera nette et il ne participera plus aux activités du parti.



<h2>Un nouveau chef</h2>



Depuis le 30 mai, Jonathan Landry-Leclerc a repris le flambeau. Les dirigeants du parti ont fait leur choix parmi les candidats potentiels. Selon eux, il était normal de lui donner ce rôle vu son implication depuis plusieurs années auprès du mouvement.



Jonathan est natif de Mirabel, plus spécifiquement du secteur de Saint-Janvier. Candidat à la profession d’ingénieur, il se dit prêt à mettre ses compétences aux services de sa ville. « La politique municipale m’intéresse depuis longtemps. Dès que j’ai commencé à travailler au service de l’environnement de la Ville de Mirabel, en fait », explique-t-il, mentionnant que selon lui travailler à la table du conseil pouvait faire une grande différence. Il avait suivi le travail de M.&nbsp;Mara-Hurtubise lorsqu’il était conseiller municipal, souhaitant ainsi poursuivre dans la même voie.



Le côté exécutif de la gestion de parti était un élément qui intéressait M. Landry-Leclerc. Il n’a cependant pas la prétention d’être le prochain candidat du parti pour le poste de maire. « C’est la base de notre mouvement. Les citoyens ont la chance de s’exprimer. C’est à eux de le choisir au final », affirme-t-il.Ses plans actuels sont simples et axés sur les besoins du parti. Il compte travailler sur le membrariat, mais également la relève de candidatures pour les prochaines élections. « Il faudra former les prochains candidats et aussi s’assurer de trouver le bon chef », ajoute le nouveau chef du mouvement. Le soutien des élus et des idées du parti au conseil fait également partie des plans afin de montrer la force du parti.

Les élections fédérales datent tout juste de l’automne dernier, mais déjà beaucoup de choses ont bougé dans la circonscription de Mirabel. Jean-Denis Garon profite de la fin des travaux parlementaires pour faire un bilan des dossiers de son grand territoire.



Le projet de résidence pour personnes âgées de Sainte-Scholastique lui a beaucoup pris de temps. « C’est un travail de longue haleine », affirme-t-il. Avec la servitude de non-construction détenue par le Transport Canada, c’est le ministre des Transports qui peut faire la différence et donner l’approbation du projet. Depuis 2016, des citoyens font pression pour uniquement avoir la permission de construire.&nbsp;



Le député, depuis son élection, s’assure de leur donner la visibilité nécessaire. « En campagne électorale, je m’étais engagé à faire tout ce que je pouvais et, depuis le mois de novembre, c’est bien entamé. On attend une réponse prochainement », ajoute-t-il. Dossiers et discutions ont été amené afin de montrer l’importance pour les citoyens de la circonscription.&nbsp;



<h2>Ailleurs dans la circonscription</h2>



Un autre dossier d’importance touche une autre région, mais apporte des enjeux tout aussi importants&nbsp;: G&amp;R recyclage. Ici, il s’agit encore une fois d’un travail qui date de plusieurs années. Les enjeux environnementaux et sanitaires l’entourant le rendent d’autant plus complexe qu’il implique le territoire de Kanesatake. « Le gouvernement, avec raison, considère que les Mohawks ont souveraineté sur leur territoire. Sauf que c’est un dossier qui touche tout le monde autour&nbsp;: Oka, Saint-Placide, Mirabel via le secteur de Saint-Benoît », soutien Jean-Denis Garon. Ici, il s’agit de gestion de terres contaminées.&nbsp;



La complexité vient cependant également de l’implication de l’ensemble des paliers de gouvernements. Mais tous sont présentement à la table pour remédier à la situation. « Je ne peux pas donner tous les détails, mais je peux dire qu’il y a une solution de proposée par nous et le maire d’Oka. Elle est présentement considérée par le conseil de bande », confirme le député de Mirabel.



La question des taxes sur l’hydromel est également apparue sur le bureau du député. « Ces dernières années, il y avait une politique de valorisation des vins canadiens. Quand on achète un vin de raisins du Canada, c’était exempté des taxes d’accise », explique-t-il. Ceci donnait une marge supplémentaire aux producteurs locaux pour se développer. Un problème avec l’Australie a cependant fait surface, parlant de concurrence déloyale. La taxe d’accise a donc été remise à l’entièreté des produits alcoolisés.&nbsp;



Le Bloc québécois a cependant voulu dissocier les produits comme l’hydromel et le cidre qui sont faits de manière beaucoup plus artisanale. Un amendement au budget, extrêmement rare mentionne-t-il, a été demandé et voté, donnant raison au parti. « On travaille encore sur les boissons à l’érable », ajoute-t-il.&nbsp;



Plusieurs autres demandes sont en cours, entre autres dans le milieu aérospatial pour mettre des lignes directrices claires sur le financement.&nbsp;



<h2>Un été chargé</h2>



Le but est de rester proche des gens de la circonscription, comme il tente de faire entre autres avec le problème des passeports. « Je porte les dossiers de mes citoyens. Et j’essaie de le faire sans avec de politique partisane », mentionne-t-il.



Malgré tout, Jean-Denis n’est pas en vacances. Le parlement est fermé, mais le travail sur le terrain commence tout juste. « Quand je reviens en chambre en septembre, les dossiers, je ne les invente pas. C’est beaucoup des producteurs agricoles dans la région. Pendant l’été, ils ont autre chose à faire que d’aller voir le député pour parler de leurs problèmes », affirme le député, expliquant que l’été sert à préparer les dossiers et aller voir le terrain.&nbsp;



« Le plus gros accomplissement, c’était d’apprendre le travail parlementaire », rappelle-t-il, ayant été élu pour la première fois en septembre dernier. Jean-Denis Garon a donc appris sur le coup les règles du Parlement et des comités, mais également les meilleurs moyens pour faire avancer ses dossiers. Ayant toujours travaillé avec acharnement sur tout ce qu’il entreprenait, il se dit stratégique dans la manière d’approcher chaque chose.

Plusieurs mois productifs pour Jean-Denis Garon

Grâce au financement obtenu, le Carrefour péri-naissance et familial pourra accompagner les femmes dans leur grossesse et le début de leur maternité afin de leur offrir soutien, écoute et discussion. Le groupe s’adresse à toutes les mères ou futures mères vivant des difficultés d’adaptation, de l’anxiété des signes de dépression avec ou sans diagnostic médical.



<h2>Le financement obtenu</h2>



Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) a octroyé un montant de 13 630 $ à l’organisme afin que les Centres de ressources périnatales des Laurentides, soit le Carrefour péri-naissance et familial et la Mèreveille, puissent offrir gratuitement des groupes de soutien aux femmes qui vivent des moments plus difficiles à la suite de l’annonce de leur grossesse ou dans les deux premières années de vie de leur poupon.



Ce financement est essentiel au déploiement de cette offre de service spécialisé. Ce service sera bonifié par le service de Relevailles déjà financé par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) au sein des CRP.



Les inscriptions seront prises par les responsables des groupes afin de bien cibler les besoins des mères et surtout de s’assurer que le groupe répondra à leurs besoins.



<h2>Plus de détails sur les ateliers</h2>



Présenté sur 12 semaines, le groupe de soutien a pour principal but de soutenir les mères, de prévenir les troubles d’attachement et d’éliminer les détresses éprouvées par les familles.



Lors des ateliers, les mères auront plus spécifiquement l’occasion de briser l’isolement, de créer un lieu d’accueil et d’échange, d’être informées et outillées, d’être soutenues dans sa réorganisation familiale, de reconnaître l’importance de l’engagement paternel par sa valorisation, d’être guidées dans la favorisation de la communication au sein du couple et d’actualiser le potentiel du lien entre la mère et son bébé.



En plus d’offrir des ateliers de groupe, les participantes auront accès à une rencontre individuelle avec l’intervenante pour discuter en privé de certaines problématiques plus personnelles, d’avoir accès gratuitement à des blocs de relevailles, à une activité en dyade, à une rencontre individuelle de couple et à une rencontre de groupe en couple.&nbsp;



<h2>À propos du Carrefour péri-naissance et familial </h2>



Centre de ressources périnatales et maison de la famille, l’organisme basé au 509, chemin de la Grande-Côte, à Saint-Eustache, offre un milieu de vie de la grossesse à la préadolescence.



L’objectif est de soutenir les parents dans les différentes étapes de leur vie familiale et d’offrir des services diversifiés adaptés à leurs besoins. 



Pour en savoir davantage ou obtenir plus de renseignements sur ce nouveau groupe de soutien: <a href="https://carrefourperinaissance.org/">https://carrefourperinaissance.org/ </a>ou 450 472-2555.

« Je sais que le parti est entre bonnes mains. » – David Mara-Hurtubise

Un nouveau chef