Quatre mois après les événements, des centaines de sinistrés sont toujours en attente d’un permis, d’un chèque ou d’une autorisation du gouvernement pour détruire, réparer ou reconstruire leur maison.
«Ce que les sinistrés veulent, déplore la députée de Mirabel Sylvie D’Amours, ce n’est pas qu’un nouveau fonctionnaire leur réexplique leurs dossiers une 4e fois. Ce qu’ils veulent, c’est que le dossier avance… et rapidement. Avoir une limousine, ce n’est pas seulement un privilège, c’est aussi un outil de travail. Il est temps pour le ministre de la Sécurité publique d’utiliser sa limousine pour aller rencontrer les gens sur le terrain et leur donner des réponses. »
Pour le député de Deux-Montagnes, Benoit Charette: «La priorité doit être de venir en aide aux sinistrés, mais il faudra éventuellement se pencher sur la gestion catastrophique et récurrente des inondations au gouvernement. Il faut absolument identifier les ratés et mettre rapidement en place des pistes de solutions pour corriger cette situation inacceptable. »
«La récente annonce des rencontres personnalisées et un partenariat entre les différents organes gouvernementaux, aurait pu et aurait dû être faite depuis très longtemps», a indiqué le député péquiste Pascal Bérubé.
«C’est de l’improvisation totale. C’est également un grave manque de respect envers les sinistrés, dont plusieurs sont dans l’attente depuis plus de quatre mois. Alors que l’hiver approche, des gens demeurent dans l’incertitude. Le gouvernement attendra-t-il la prochaine catastrophe pour prendre ses responsabilités?», a conclu Pascal Bérubé.
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