La cérémonie de remise de prix, qui a eu lieu le dimanche 14 avril, a permis de récompenser le travail de plusieurs participants en distribuant plus de 250 000 $ en prix, bourses et participation. Les lauréats des différents prix, tous âgés entre 12 et 20 ans, ont réalisé l’exploit de se démarquer parmi les meilleurs projets scientifiques de la province. Voici nos gagnants:
École secondaire Liberté-Jeunesse
Maxim Charbonneau, Secondaire 2
Médaille du Réseau Technoscience &#8211; Bronze Intermédiaire &#8211; 200 $
Expo-sciences pancanadienne 2019 &#8211; 1000 $
Projet: Du plastique avec ça?
&nbsp;
Externat Sacré-Coeur
Bianka Dusseault, Secondaire 3
Expo-sciences pancanadienne 2019 &#8211; 1000 $
Projet: La guerre aux superbactéries!
&nbsp;
Externat Sacré-Coeur
Thomas Larivière, Secondaire 2
Expo-sciences pancanadienne 2019 &#8211; 1000 $
Projet: Le chemin de l&#8217;électricité
&nbsp;
École secondaire Liberté-Jeunesse
Maude Beaudin et Matis Roux, Secondaire 4
Bourse d&#8217;études de l&#8217;Université de Sherbrooke, faculté de la médecine et de la science santé &#8211; 1000 $
Prix Têtes chercheuses Merck (Senior) &#8211; 200 $
Projet: L&#8217;acné
&nbsp;
École secondaire Liberté-Jeunesse
Beatrice Patoine et Amélie Cadieux, Secondaire 2
Prix Têtes chercheuses Merck (Intermédiare) &#8211; 200 $
Projet: Kombucha, surprends-moi!
&nbsp;
École secondaire Liberté-Jeunesse
Mikael Hainey, Secondaire 3
Prix de reconnaissance Francis-Boulva
Projet: Une idée lumineuse

Le projet a été lancé en avril 2018 alors que le ministère de l&#8217;Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) octroyait près de 1,5 million de dollars à Marie Larocque, professeure et hydrogéologue à l’UQAM, afin de coordonner un projet de recherche sur les eaux souterraines dans la région des Laurentides et la MRC Les Moulins.
D&#8217;une durée de trois ans (2018-2021) et couvrant une superficie de 11 150 km2, ce projet vise à élaborer un premier portrait régional des eaux souterraines afin de les protéger et d&#8217;en assurer la pérennité.
Partenariat régional 
Au cours de l’année 2018, les OBV ont su déployer les efforts nécessaires afin de mobiliser les six MRC partenaires du projet. Le fruit de ce partenariat, par lequel les MRC contribuent à hauteur de 116 000 $, permettra entre autres de financer des projets de recherche complémentaires visant à répondre à des préoccupations régionales spécifiques, notamment sur la recharge, la qualité des eaux souterraines et sur le lien entre ces dernières et les milieux humides. Les municipalités locales sont également appelées à collaborer au PACES en facilitant le partage de données hydrogéologiques requises et l’accès aux chercheurs à certains puits.
Le projet 
Les chercheurs visiteront entre 300 et 400 forages sur le territoire visé par l&#8217;étude, en plus d&#8217;effectuer leurs propres prélèvements pour évaluer la qualité de l&#8217;eau. «Nous prévoyons réaliser une dizaine de forages dans la région. Le MELCC pourra les utiliser et intégrer les données dans son réseau de suivi des eaux souterraines du Québec, mis en place à la fin des années 2000», de dire Marie Larocque.
Ainsi, l’équipe mettra à jour les cartes hydrogéologiques existantes et étudiera les modes de circulation de l&#8217;eau souterraine et ses interactions avec les eaux de surface et les milieux humides. Une cartographie de la géochimie de l&#8217;eau souterraine sera également établie pour déterminer sa qualité. Des recommandations seront aussi formulées pour assurer la pérennité de l&#8217;eau souterraine, en quantité comme en qualité.
Recherche de volontaires 
Le projet nécessitera la collaboration des résidents de la zone d&#8217;étude pendant les travaux de terrain, qui seront réalisés cet été. L’UQAM est présentement à la recherche de citoyens volontaires pour procéder à l&#8217;échantillonnage gratuit de leur puits. La campagne d&#8217;échantillonnage se déroulera durant les mois de juin, juillet et août 2019. Les résultats des analyses seront ensuite transmis par courriel durant l&#8217;automne 2019. Si un dépassement de norme de potabilité est signalé par le laboratoire, le propriétaire en sera informé dans les cinq jours suivants l&#8217;avis de dépassement.
Pour inscrire votre puits, vous n’avez qu’à remplir le formulaire prévu à cet effet, également disponible sur le site Internet des organismes de bassins versants Abrinord, COBALI, COBAMIL et RPNS.

La région se mobilise pour l’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines

Un appel à la prudence est lancé à tous les usagers de la route, producteurs agricoles, automobilistes et cyclistes, afin qu’ils respectent le Code de la sécurité routière et qu’ils adaptent leur comportement alors que les travaux au champ s’intensifient.
Les agriculteurs de la région étaient conviés, le 4 avril, à une séance d’information en présence de représentants de Contrôle routier Québec. Cette rencontre a permis de faire un rappel des règles de sécurité routière et de souligner les infractions les plus courantes impliquant un véhicule agricole.
Les automobilistes et les cyclistes sont par ailleurs priés de redoubler de prudence. Contrôle routier Québec et la SAAQ rappellent l’importance de ralentir, à l’approche des fermes et des champs. Un animal, un véhicule ou de la machinerie peut surgir sur la route.
La vigilance et la patience sont également de mise, en présence d’un véhicule agricole. Il faut se rappeler que ces véhicules :
<ul>
<li>circulent plus lentement;</li>
<li>sont souvent très larges, et occupent parfois un peu plus que la largeur de la voie de circulation et peuvent nuire à la visibilité des autres usagers;</li>
<li>sont souvent dépourvus de feux de changement de direction, tout comme leurs équipements;</li>
<li>sont généralement équipés d’un panneau avertisseur fluorescent de circulation lente — triangle orangé avec une bordure rouge;</li>
<li>ne peuvent circuler sur les accotements.</li>
</ul>
En tenant compte de ces particularités, on comprend que les manoeuvres de dépassement sont plus difficiles à effectuer. Pour les faire en toute sécurité, il faut s’assurer que la voie est libre sur une distance suffisante avant d’amorcer la manoeuvre. Conserver une distance sécuritaire avec le véhicule agricole avant et après le dépassement est également un bon comportement à adopter.
De façon générale, la décision de franchir une ligne continue pour dépasser un véhicule agricole devrait être prise seulement si la sécurité du conducteur ou du cycliste qui dépasse et celle des autres usagers de la route n’est pas compromise. Une attention particulière doit alors être portée aux différentes entrées, puisque les véhicules agricoles pourraient vouloir y effectuer un virage à gauche.

Huit élèves se distinguent lors de la Super Expo-sciences