C’est ce samedi, dès 11 h, à la boutique Tabletop de Saint-Joseph-du-Lac, que se tiendra le tournoi hivernal régional de HeroClix, un jeu de combats de figurines miniatures à collectionner qui ne cesse de gagner en popularité au Québec.
«Malgré que ce soit un jeu très niché, HeroClix est le jeu de combats de miniatures à collectionner le plus vendu au monde! On est loin du Monopoly!» lance d’emblée le propriétaire des lieux et organisateur de l’événement, Marc-André Lalande. Celui-ci peut se targuer d’avoir contribué au gain de popularité du jeu au Québec ces cinq dernières années, mais surtout de l’avoir fait voyager jusqu’à Saint-Joseph-du-Lac, dans sa boutique, qui est rapidement devenue le lieu de rassemblement des adeptes d’HeroClix.
«Samedi, puis le 13 avril, lors du tournoi provincial que j’accueillerai également, je m’attends à recevoir des joueurs d’un peu partout dans la province et probablement d’Ontario, aussi» , affirme d’ailleurs M. Lalande, qui a laissé derrière lui une carrière d’enseignant et de conseiller pédagogique pour fonder la boutique Tabletop, au début de l’année 2018. Depuis, il tente de rallier de nouveaux adeptes. D’abord en organisant des événements à même sa boutique, puis en alimentant sa chaîne YouTube, sur laquelle il offre des tutoriels du jeu HeroClix.
«J’explique très bien le jeu, de dire Marc-André, ma chaîne est d’ailleurs celle qui a le plus d’abonnés au monde pour parler de ce jeu-là! Mais moi-même, je ne suis pas très bon. Je me fais battre par plein de gens! C’est un jeu très complexe, riche en possibilités.» 
<h3>Passionné d’HeroClix</h3>
Lancé en 2002, HeroClix est un jeu qui demande en effet à ses participants d’user de stratégies. L’objectif visé, en se déplaçant sur une planche de jeu, est d’affaiblir, jusqu’à venir à bout de son ou ses adversaires, représentés par des personnages sortis tout droit des univers de Marvel et DC Comics, tels Superman, Hulk, Batman, Spiderman, etc. C’est en partie en raison de sa passion pour ce jeu que Marc-André Lalande a fondé Tabletop.
Située dans le petit centre commercial devant le IGA, sur le chemin d’Oka, la boutique qu’il a imaginée est bien sûr le paradis des adeptes d’HeroClix, qui y retrouveront toutes les figurines inimaginables, mais on y conserve également de nombreux autres jeux de société qu’il est possible de se procurer, ou encore, d’essayer sur place ($), de même que des friandises et du chocolat de chez Mathilde Fays.
«Je voulais faire une place qui soit accueillante pour les nouveaux joueurs. Il n’y avait rien à faire le soir à Saint-Joseph, maintenant on peut se réunir et jouer à des jeux. C’est une belle façon de déconnecter pour reconnecter en personne» .
Pour connaître l’horaire détaillé des événements organisés les soirs de semaine et les fins de semaine, il suffit de visiter la page Facebook de la boutique Tabletop.

HeroClix rallie ses adeptes à la boutique Tabletop

Retenu dans la catégorie Administration municipale, le projet «Réaménager un centre-ville en maintenant la vie économique: pari relevé», est un projet ayant de nombreux aspects novateurs. Parmi ceux-ci, le fait que le plan d’action global des travaux résulte du choix des citoyens et des gens d’affaires abondamment consultés, et ce, tant au chapitre des phases, des tronçons, que de l’horaire des travaux et des échéanciers.
Notons également l’innovation déployée dans les mesures d’atténuation appliquées: présence d’une agente de liaison à temps plein, pavillon des travaux permanent au cœur du chantier, coaching professionnel personnalisé offert aux gens d’affaires, soutien financier et matériel aux initiatives du milieu, campagne d’achat local, promotion inédite des commerces, communication intensive, qui ont permis aux résidents et gens d’affaires de vivre cette période avec le minimum d’inconvénients.
Enfin, l’approche originale de Saint-Eustache possède un excellent potentiel d’adaptation qui saura certainement inspirer bon nombre de municipalités du Québec.
Le projet sera donc présenté en mai prochain devant plus de 2 000 élus et administrateurs municipaux lors des prochaines Assises de l’Union des municipalités du Québec. Soulignons qu’il s’agit d’une 9e participation de la Ville de Saint-Eustache en tant que finaliste à ce prestigieux concours.

Saint-Eustache: Finaliste au prix Mérite Ovation municipale de l’UMQ

Consolidation de dettes ou déclaration de faillite? Voilà le dilemme actuel du conseil d’administration de la Maison des jeunes qui se trouve dans un gouffre financier depuis le désastreux projet de centre communautaire ayant mené à sa fermeture, en octobre 2018.
Dans la soirée du 27 février dernier, les membres du conseil d’administration, tous nouveaux à l’exception de la présidente Vanessa Bowes, ont tenu une réunion ouverte à la population afin de les informer de ce qu’il en retourne de l’avenir prochain de la Maison des jeunes d’Oka.
Mandaté durant la dernière année pour proposer un plan de redressement financier, l’expert financier Yvon Plante leur a dressé le bilan de la situation actuelle, qui ne laisse au final que peu de solutions au conseil d’administration.
<h3>Y’a rien à faire</h3>
L’administrateur en est arrivé à une conclusion très claire. «Là où c’en est rendu comme situation, quand bien même je ferais le tour de la planète, y’a rien à faire» , a-t-il affirmé, en démontrant, chiffres à l’appui, qu’il reste peu d’espoirs de redressement pour la Maison des jeunes, principal contractant dans l’affaire du projet de centre communautaire.
Pourquoi? «Ç’a été présenté comme un agrandissement de la Maison des jeunes. C’est la Maison des jeunes qui a bâti le projet, qui a financé le projet et a cherché des sources de financement, des subventions» , a d’abord expliqué Mylène Manseau, du conseil d’administration.
En faisant son analyse, Yvon Plante a réalisé que la facture totale du projet se chiffrerait plus à 1,1 million de dollars qu’à 300 000 $, tel qu’annoncé initialement au conseil d’administration. L’organisme disposait d’une subvention de 300 000 $, en plus d’une somme d’un financement de 300 000 $ approuvé par Périscope. «Donc, il manquait 500 000 $ et on a commencé le projet avec l’espoir d’aller le chercher en cours de route, en subventions ou en financement» , a expliqué M. Plante.
Ce dernier estime que l’on aurait dû attendre le financement complet avant d’amorcer les travaux, étape dont s’assurent habituellement les partenaires financiers. «Ne me demandez pas pourquoi, mais dans ce cas-ci, ça a n’a pas été fait.» Pas plus qu’un plan d’affaires d’ailleurs, a-t-il noté.
<h3>Gouffre financier</h3>
Et personne du CA n’a demandé à voir les papiers et les chiffres? «On les a demandés à plusieurs reprises. C’était toujours reporté d’une fois à l’autre ou dit verbalement» , a répondu Vanessa Bowes, la seule qui se trouvait sur le CA, à l’époque où a été présenté le projet.
Or, la Maison des jeunes se trouve actuellement dans un gouffre financier avec l’avance tirée de son fonds de roulement pour le projet, les frais d’avocats, les comptes courants, surtout que les poursuites se multiplient: la compagnie de construction, la compagnie d’excavation, les hypothèques légales et autres, en plus de Périscope, qui a avancé 65 000 $ dans l’aventure immobilière. Au moins 300 000 $, estime l’expert financier.
Sur les conseils de celui-ci, le conseil d’administration a cherché une aide financière extérieure, ce qui n’a pas été concluant et a mené à la consultation d’un syndic. «On les a rencontrés et eux nous recommandent une consolidation de dettes ou une faillite. Aucune décision n’a été prise. On étudie actuellement les deux propositions» , ont indiqué les membres du conseil d’administration.