Mirabelloise de longue date, Giselle Anaya est d’abord et avant tout connue pour son implication auprès des animaux. Son centre d’accueil, le Centre Animal Nouveau Départ, recueille nombre de chiens et chats abandonnés ou errants chaque année et leur offre une nouvelle vie.
Eustachoise de naissance, Giselle Anaya est tombée en amour avec la Ville de Mirabel par la beauté et la sensation de vacances qu’elle y ressentait. « Je venais toujours me promener ici. Je me disais qu’on était proche de tout, tout en étant en campagne », se souvient-elle. Elle décrit d’ailleurs l’Intermarché encore présent à son arrivée avant que les grandes bannières ne s’installent.
En amour avec Mirabel
« J’ai acheté ma première maison ici. Mais je me le suis toujours dit que c’était ce que j’allais faire », affirme la Mirabelloise.
La chaleur et l’accueil des citoyens sont des éléments qui l’ont toujours frappée. Encore aujourd’hui, c’est ce qu’elle apprécie le plus de sa ville.
« Tout le monde se rend accessible et est ouvert. Je trouve qu’à Mirabel, on s’entraide. Et les gens ont de plus en plus à cœur le bien-être des animaux », raconte la spécialiste en comportement animal.
Le Centre Animal Nouveau Départ
Au niveau du Centre Animal Nouveau Départ, elle mentionne avoir eu la facilité de démarrer son organisme par les contacts qui se sont faits simplement. « Les gens embarquent et veulent participer. Même des gens qui ne sont pas dans le milieu animalier me proposent de l’aide si j’en ai besoin pour des projets », soutient Giselle.
Elle mentionne également la volonté de travailler de concert avec les autres spécialistes en comportement animal qu’elle connaît. Elle ne souhaite en rien créer de la compétition. « La mission est grande. Il y a des besoins pour plus d’une spécialiste. Ils ont besoin de plein d’éducateurs », rappelle Mme Anaya.
Même à l’interne, elle cherche à faire le plus possible pour aider sur l’ensemble des fronts : dossiers, sauvetages, rendez-vous vétérinaires, collectes de fonds, etc. Elle veut être présente pour chacun des bénévoles qui travaillent avec elle, et s’assurer ainsi que tous aient ce dont ils ont besoin pour les tâches à faire.
« Le temps va faire son œuvre aussi, mais j’aimerais tellement sensibiliser les gens et apporter la mission à un autre niveau », rêve la Mirabelloise.
Elle souhaite éduquer les citoyens, mais également leur faire valoir l’importance de la mission de son organisme pour potentiellement en faire une vision de la ville en entier. Certaines villes ont pris la décision d’appuyer ce genre d’initiative, mais ce n’est pas le cas partout.
« C’est malheureux, mais la réalité à Mirabel, c’est qu’il y a tellement de chats errants et de colonies… Ce n’est pas normal que des gens nous appellent pour nous dire qu’ils ont une trentaine de chats dans leur cour », conclut-elle. Giselle ne perd cependant pas espoir. Elle voit l’intérêt grandissant pour le bien-être animal et sait qu’un jour des solutions seront mises en place.
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