Le candidat conservateur n’accepte pas le discours des autres partis, qui se prétendraient écologistes et entretiendraient l’idée que les conservateurs ne se soucieraient pas de l’environnement. «Au cœur du conservatisme, il y a cette idée que nous sommes les gardiens temporaires de notre monde, que nous en avons hérité, que nous allons léguer et que nous devons donc l’entretenir. Cela va de pair avec un sens de la mesure, la lutte contre le gaspillage, la protection de notre environnement, de nos terres et de la nature. Mais à la différence des autres partis, nous ne croyons pas que cela nécessite de tout jeter par terre, ni de faire circuler des scénarios apocalyptiques. Nous sommes convaincus que le développement économique et le soucis du monde qui nous entoure sont compatibles et peuvent être harmonisés» déclare M. Desrochers.
Le Parti conservateur a présenté en juin dernier un plan de lutte contre les changements climatiques, plan qui recoure à des incitatifs et des mesures concrètes plutôt qu’à un alourdissement fiscal. Parmi toutes les mesures proposées, que M. Desrochers invite chacun à aller consulter sur le site [www.unvraiplan.ca, se retrouvent:
Collaborer avec les provinces et les municipalités pour mettre fin aux déversements d’eaux d’égout non traitées dans nos cours d’eau; Instaurer un crédit d’impôt de 20% pour des rénovations écoresponsables de plus de 1 000 $ jusqu’à concurrence de 20 000 $, pour aider les citoyens à réduire les émissions de gaz à effet de serre de leurs domiciles;
Investir 250 millions $, auxquels s’ajouteraient 1 milliard $ d’investissements privés, dans un fonds de capital de risque pour les entreprises de technologies vertes; Réinstaurer le crédit d’impôt pour le transport en commun (aboli par Justin Trudeau), qui permettrait à une famille de quatre personnes d’économiser jusqu’à 1 000 $; Abolir la « taxe carbone » de Justin Trudeau, qui va alourdir votre fardeau fiscal et augmenter le coût de la vie sans rien changer au problème environnemental; Soutenir la finalisation du répertoire des milieux humides au Canada, ce qui coûtera 15 millions $ sur trois ans; Aider les communautés rurales et éloignées à s’approvisionner en électricité propre.
François Desrochers tient à préciser que «le gouvernement libéral a autorisé la Ville de Montréal à déverser huit milliards de litres d’eaux non traitées dans le Fleuve Saint-Laurent, soit l’équivalent de 3 200 piscines olympiques.»
Mesures concrètes
Le candidat conservateur est convaincu que de telles mesures, concrètes et réalistes, sauront avoir un impact important sur l’environnement et l’action citoyenne. Il tient aussi à souligner que l’environnement est une valeur qui lui tient particulièrement à cœur depuis longtemps: «Ma prise de conscience ne date pas d’hier. Après le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, je suis allé faire du reboisement en Colombie-Britannique en 1993 et en Alberta en 1995, durant l’été, entre mes sessions universitaires. Cela m’a permis de planter plus de 60 000 arbres. Ce sont de tels gestes, ainsi que ceux que notre parti propose, qui pourront faire une différence. Agir pour protéger notre environnement n’est pas une option parmi d’autres, c’est un devoir. Nous le devons aux prochaines générations», a terminé François Desrochers.
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