Et ceux-ci ont bien l’intention de poursuivre le travail de leurs prédécesseurs et cette mission qui est, rappelons-le, de soutenir les organismes et les établissements scolaires qui viennent en aide aux enfants issus de familles à faible revenu de la MRC de Deux-Montagnes.
Ces deux arrivées coïncident avec la décision de René Goyer de quitter, en mai dernier, le poste de président de la Fondation Émile-Z.-Laviolette qu’il occupait depuis six ans pour mieux se consacrer à sa fonction de président de la Fondation Sercan qu’il occupe depuis huit-neuf ans.
Membre du conseil d’administration depuis octobre 2010, Mme Bélisle a alors accepté de prendre la relève. Elle pourra cependant toujours compter sur l’appui de M. Goyer qui a promis de n’être pas « bien loin » en cas de besoin.
Aussi, presque au même moment, le directeur général Pierre Legault quittait son poste pour rejoindre la Fondation Sercan où il agit depuis à titre de responsable du financement. Pour le remplacer, on a choisi de faire appel à Erik Johnson en raison, entre autres, de sa « solide compréhension des projets et des défis auxquels [la Fondation] est confrontée. »
La « satisfaction du devoir accompli »
Le flambeau ayant été passé avec succès, M. Goyer, rencontré fin septembre dans les locaux de la Fondation Émile-Z.-Laviolette avec Marie-France Bélisle et Erik Johnson, dit quitter son poste de président avec la « satisfaction du devoir accompli » et avoir donné « le meilleur de lui-même » au cours de ces six années.
Celui-ci se montre particulièrement fier de l’instauration, pendant sa présidence, du programme d’aide aux devoirs qui est assuré cette année dans deux écoles primaires, comparativement à trois l’an dernier; une école s’étant désistée par manque de personnel. « C’est un succès; ça fonctionne très bien et ça produit les résultats escomptés. Les notes des enfants qui en ont bénéficié ont augmenté, selon ce qui nous a été rapporté », se réjouit-il.
Aussi, pendant cette même présidence, une nouvelle formule de financement appelée « Parrainer un enfant » a été mise de l’avant en janvier dernier. Elle permet aux donateurs qui se rendent sur le www.emile-z-laviolette.com/parrainer-enfant/ de soutenir concrètement, et pour une année scolaire, une des facettes de la mission de la Fondation (effets scolaires : 150 $; aide aux devoirs : 250 $; repas et collations : 600 $) ou les trois volets (1 000 $). Cette nouvelle source de financement permettra de combler une partie des 300 000 $ dont a besoin chaque année la Fondation pour opérer.
Pour M. Goyer, mais aussi pour Mme Bélisle et M. Johnson, ce programme a pour avantage de permettre d’amasser des fonds qui n’entraînent aucune dépense et d’illustrer véritablement ce que l’aide coûte par enfant.
« Quand tu organises des activités de financement, il faut prévoir tous les frais qui y sont associés. Avec ‘’Parrainer un enfant’’, c’est de l’argent qui va directement aux jeunes démunis que nous soutenons », explique Marie-France Bélisle. À ce jour, une trentaine de donateurs ont souscrit à ce nouveau programme.
Malgré toute l’aide qu’elle apporte, la Fondation Émile-Z.-Laviolette n’a pas la notoriété voulue du grand public, regrette, par ailleurs, M. Goyer. « À part des utilisateurs, les gens la connaissent peu. Et quand tu connais peu une fondation, tu es peu porté à la soutenir lors d’une activité de financement, à donner », mentionne-t-il sous l’œil approbateur des deux nouveaux venus qui, eux, se donnent justement le défi de « faire connaître » davantage la Fondation Émile-Z.-Laviolette.
Spectacle-bénéfice de Martin Fontaine
Et justement, l’occasion de mieux connaître cette fondation et de la soutenir financièrement s’offre actuellement aux gens de la MRC de Deux-Montagnes puisqu’il y aura présentation, le dimanche 26 novembre prochain, à compter de 20 h, d’un spectacle-bénéfice qui mettra en vedette Martin Fontaine. Celui-ci, dont il s’agira d’une rare visite dans les Basses-Laurentides, présentera un spectacle intitulé « Party Time » mettant à l’honneur de grands succès des années 1950, 1960 et 1970.
Les billets pour assister à ce spectacle, qui aura lieu à la salle Le Zénith, à Saint-Eustache, sont d’ailleurs déjà en vente au coût de 60 $ ou 80 $ (parterre) sur le site de la Fondation Émile-Z.-Laviolette, à l’adresse www.emile-z-laviolette.com/evenements/.
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