Un montant de 1,15&nbsp;M$ permet la création de 360&nbsp;emplois d’été dans la circonscription de Mirabel. Jean-Denis Garon, député de Mirabel en a fait l’annonce le 2&nbsp;mai dernier.&nbsp;



« Ce qui est important, c’est que c’est pour des emplois pour des jeunes de 15 à 30&nbsp;ans, pour qui souvent ça va être un premier pas dans les municipalités, dans les camps de jours, entre autres », déclare le député de Mirabel. Celui-ci affirme voir les offres d’emploi et comprendre la difficulté que chacun traverse.&nbsp;



Ces emplois sont le résultat de 73&nbsp;projets soumis à Emploi Canada pour le programme Emplois d’été. Chacun d’eux est prévu dans un secteur ou un autre de la circonscription. « C’est pour des secteurs qui ont eu de la difficulté. On parle du communautaire, d’agriculture, de la protection de l’environnement. C’est vraiment beaucoup dans le sans but lucratif », explique Jean-Denis Garon.&nbsp;



Selon lui, le tout permettra aux organismes de souffler un peu alors que les coûts ont augmenté. Les derniers mois ayant été difficiles pour tous, une telle aide pour la relance économique était nécessaire selon le député de la région.



« On fait un effort pour que toutes nos communautés soient représentées », confirme le député, mentionnant entre autres un projet agricole sélectionné à Kanesatake. « Et quand on en voit qui a plus de difficulté pour l’élaboration de leur projet, on les accompagne. »



Géré par les bureaux de députés fédéraux, le programme vise à développer des initiatives qui aideront le développement local. Les députés choisissent au travers des projets déposés pour prioriser ceux qui leur semblent le plus proches des enjeux locaux. « C’est nous qui connaissons notre comté. C’est pour ça qu’on a trouvé important de parler d’environnement, d’OBNL, de services aux jeunes enfants, agriculture, foresterie et autre », conclut-il.

La région s’unit contre les plastiques à usage unique. La Ville de Mirabel a accueilli les villes des MRC des Laurentides au Parc régional éducatif du Bois de Belle-Rivière le 26&nbsp;avril.&nbsp;



Le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec participe financièrement au projet qui veut travailler sur l’économie circulaire. « On travaille à accompagner les entreprises pour, non seulement diminuer les déchets, mais aussi pour adopter des valeurs et des pratiques écoresponsables et des stratégies d’une économie circulaire », explique la directrice générale de Synergie économique Laurentides, Anne Samson quant à la mission de son entreprise.



<h2>Comment ?</h2>



Synergie économique Laurentides travaille depuis plusieurs années à réduire l’enfouissement des plastiques à usage unique dans les entreprises. Une association a été scellée entre eux et les partenaires recycleurs soit Modix Plastiques, Plastiques Terra Nova et RPM eco. Ceux-ci recyclent des plastiques de différentes provenances pour en faire des granules de plastique qui pourront ensuite être réutilisées pour la fabrication de différents produits. « On apprenait dernièrement que 8,3&nbsp;millions de tonnes de plastique se retrouvent chaque année à l’enfouissement, juste au Québec. C’est gigantesque ! De ce chiffre, 60&nbsp;% viennent des commerces, industries et de la construction. C’est ce qui nous amène à vouloir agir dans le domaine », explique Diane Croteau-Labouly, chargée du projet Valorisation des plastiques orphelins des Laurentides.



Puisque de grandes quantités de plastiques sont difficilement recyclables ici, mais également ailleurs en Amérique du Nord, il faut mettre en place des solutions au niveau régional et encourager l’entraide. Pour les 2&nbsp;prochaines années, l’objectif est de détourner 900&nbsp;tonnes de plastique de l’enfouissement.



Les entreprises de la région seront contactées et encouragées à mettre en place des manières de faire afin de collecter les plastiques à recycler. Ces entreprises ciblées viendront de secteur municipal, agricole, récréotouristique et commercial.



<h2>Plusieurs partenaires</h2>



La Ville de Mirabel, la MRC Thérèse-de Blainville, la MRC Deux-Montagnes ainsi que la Ville de Sainte-Hippolyte, pour ne nommer que celles-ci, se sont jointes au projet pour soutenir la récupération des plastiques. « C’est toujours un plaisir d’annoncer des nouvelles et de mettre en lumière des projets innovants avec nos partenaires qui travaillent avec cœur à trouver des solutions alternatives pour diminuer notre empreinte écologique dans une perspective de développement durable », confirme Patrick Charbonneau, maire de Mirabel.



C’est 87&nbsp;% du territoire de Mirabel qui est zoné agricole. À l’écocentre de Sainte-Scholastique, les plastiques agricoles sont donc ramassés pour être recyclés. Cela inclu entre autres les tubulures des érablières et autres plastiques utilisés dans la pratique.&nbsp;



M. Couvrette, agriculteur de Mirabel, se dit fier d’y participer depuis le lancement de cette initiative à Mirabel. « Je vois de plus en plus de plastiques dans les pratiques agricoles, dans l’emballage du foin et autre, et même dans le jardinage. Je suis heureux de voir qu’on peut s’en débarrasser et qu’il y a une deuxième vie, parce que c’est énorme », affirme-t-il, ajoutant qu’il espère qu’un jour tout plastique pourrait bénéficier de cette pratique de recyclage.



Sylvie Bolduc, directrice générale de la Société d’Aide au Développement des Communautés (SADC) des Laurentides et présidente du conseil d’administration de Synergie économique Laurentides, a pris la parole pour montrer son soutien et sa fierté au projet. « Je crois que ça va être de plus en plus facile de réunir ces acteurs-là. On ne peut pas mettre toute la charge sur nos entrepreneurs, c’est trop lourd à porter. Ça prend la participation de tout le monde », déclare-t-elle.Un autre grand partenaire du projet était présent, soit les Caisses Desjardins qui œuvrent financièrement grâce au Fond grand mouvement, qui encourage les communautés d’affaires locales dans leurs projets. Tommy Pelletier, directeur du Centre Desjardins Entreprises Laval-Laurentides a tenu a rappelé l’importance pour Desjardins de soutenir les entrepreneurs dans leur développement. Le développement dit durable présenté touchait également une valeur environnementale pour les Caisses.

Les Laurentides se battent contre les plastiques industriels

Un nouveau centre d’entraînement de la chaîne Énergie Cardio a été inauguré à Mirabel le 30&nbsp;avril dernier. Paul Bélanger, le propriétaire est fier du résultat qu’il a voulu à son image. Originaire de Blainville, cela allait de soi pour lui d’ouvrir un centre d’entraînement pour la communauté proche de chez lui.



« Ça fait 30&nbsp;ans que je m’entraîne et j’ai tout vu ce que je ne voulais plus voir dans les gyms. Je ne les ai donc pas reproduits », confirme-t-il, mentionnant qu’il sait ce que chacun ressent en entrant dans un centre pour s’entraîner. « Je ne veux pas de flânage ou d’intimidation. Je veux que les gens soient motivés dans mon gym. »



L’approche qui est privilégiée est personnalisée selon le client. Des fiches santé sont remplies afin de bien connaître chacun d’eux et de faire concorder leur goût en matière d’entraînement.



Le propriétaire des lieux se fait un point d’honneur d’être près de sa clientèle. « Je connais déjà mes clients. Ma femme m’a dit au début que je ne pouvais pas tous les connaître. Et oui, je veux le faire », affirme-t-il, ajoutant que son implication va au-delà de celle d’un directeur de gym. Il raconte entre autres avoir ouvert à la demande d’un client qui tenait absolument à venir s’entraîner avant même que le centre ne soit officiellement ouvert.



L’emplacement a soigneusement été choisi. Aux abords de l’autoroute&nbsp;15, le centre d’entraînement est tout prêt du stationnement incitatif de la Ville de Mirabel. Le but est de s’adapter à la clientèle, même dans les heures d’ouverture.



Il avoue être sorti de sa retraite pour se lancer dans un tel projet. Avec la pandémie, le besoin de bouger de la population était grand et il tenait à y avoir un apport.&nbsp;



« J’ai toujours voulu avoir un gym. J’ai simplement attendu que ce soit le bon moment. La pandémie a fait que les gens avaient envie de bouger. On a senti le manque quand les gyms ont fermé. Il y avait un engouement », explique Paul Bélanger. Il a donc acquis sa franchise et trouvé l&#8217;emplacement pendant la pandémie. Il attendait un certain retour à la normale pour ouvrir officiellement.



<h2>Vu sur l’aménagement</h2>



« J’ai pensé au monde comme moi qui a beaucoup d’équipement pour s’entraîner. Donc il y a des casiers privés que les clients peuvent loués pour y laisser leurs choses », explique-t-il lors de la visite.



Aménagée sur deux étages, la superficie compte 16 000&nbsp;pieds carrés. Un bar santé, une terrasse extérieure, un terrain de pratique de golf intérieur ne sont que quelques services particuliers offerts aux abonnés en plus des cours de groupe et de l’entraînement privé.&nbsp;



« C’est une première chez énergie cardio qu’il y ait un bar santé », affirme Eveline Canape, vice-présidente de la chaîne Énergie cardio, présente lors de la journée VIP du 29&nbsp;avril. Ce bar santé se veut un endroit où les clients pourront aller se chercher une collation,&nbsp;shake&nbsp;post-entraînement ou smoothie avant de poursuivre leur journée. Chacun des aliments présents est approuvé par l’équipe du Dr Isabelle Huot, docteure en nutrition reconnue et affiliée à la chaîne.&nbsp;



Une salle de vélo intérieur ainsi qu’une salle pour des cours de groupe sont aménagées à l’étage. Des appareils y sont installés pour davantage de tranquillité. Une section de cosstraining est également aménagée au rez-de-chaussée. Chacun des espaces a été soigneusement réfléchi afin d’assurer le confort des usagers et la logique entre les types d’entraînements. « Ç’a été un an de réflexion », affirme M.&nbsp;Bélanger.



Chaque appareil est neuf et à la fine pointe de la technologie. Les clients sont ainsi assurés d’un bon service affirme Paul Bélanger.&nbsp;La vice-présidente d’Énergie Cardio se dit fière de voir l’ouverture de cette nouvelle franchise. « Dans le coin ici, les gens l’attendaient », affirme Mme&nbsp;Canape. Elle ajoute que l’ouverture prouve la pertinence du modèle, mais également la volonté de donner à la population une meilleure santé physique et mentale. « La mission d’Énergie Cardio c’est de permettre aux Québécois d’intégrer l’activité physique dans leur mode de vie », conclut-elle.

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