L’ex-députée péquiste de Mirabel, Denise Beaudoin, qui a initié un projet de mémoire collective avec Françoise Drapeau-Monette et un groupe de bénévoles, s’est fait la voix, à la fin d’une cérémonie de commémoration qui a duré presque trois heures, de la centaine de personnes présentes dans la salle paroissiale pour demander ces excuses.
«L’heure est à la réconciliation, mais l’heure est aussi aux excuses», a-t-elle lancé sans animosité. Et personne dans la salle ne s’est objecté à cette requête.
Aussi, des descendants d’expropriés demandent à ce que l’on leur restitue les 850 acres qui restent encore à être rétrocédées de l’expropriation initiale de 1969. La ministre libérale du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie, Mélanie Joly, a fait savoir que son gouvernement mène actuellement des consultations à ce sujet et a assuré de la volonté de son collègue Marc Garneau de compléter ce dossier.
Mme Joly en a aussi profité pour annoncer que le gouvernement du Canada lève toutes les clauses limitatives entourant la revente et l’utilisation de la maison Jean-Paul-Raymond qu’a achetée en 1989 pour 1 $ le syndicat de base de l’UPA de Sainte-Scholastique-Mirabel. Cette maison pourrait éventuellement accueillir le Centre d’Interprétation et de consultation sur l’expropriation que souhaite mettre sur pied Mmes Beaudoin et Drapeau-Monette, ainsi que leur groupe de bénévoles.
D’autres détails à venir…
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