Est-ce que les récentes précipitations de neige vous donnent envie d’aller jouer dehors ? Raquette, ski de fond, fatbike, patin, glissade, marche hivernale… Ce ne sont pas les activités qui manquent et Tourisme Basses-Laurentides en a justement quelques-unes à vous proposer que ce soit au Parc national d’Oka, au Parc du Domaine Vert, au Parc régional du Bois-de-Belle-Rivière, au parc Nature de Saint-Eustache ou ailleurs dans les Basses-Laurentides. Renseignements additionnels: <a href="https://basseslaurentides.com/blogue/sports-hiver-decouvrir-redecouvrir">https://basseslaurentides.com/blogue/sports-hiver-decouvrir-redecouvrir</a>. Il y a aussi le Défi château de neige, en cours jusqu’au mardi 12 mars prochain. Pour participer, il suffit de construire un château de neige à l’endroit de votre choix, de l’immortaliser en photo et de partager cette dernière en l’inscrivant sur le site web du Défi château de neige à l’adresse <a href="http://www.defichateaudeneige.ca">www.defichateaudeneige.ca</a>. Amusez-vous bien !



Envie de prendre une pause en ce qui a trait à votre consommation d’alcool&nbsp;? Si c’est le cas, la Fondation Jean Lapointe vous propose de prendre part à la 11e&nbsp;édition de son «&nbsp;Défi 28 jours sans alcool&nbsp;» qui se déroulera pendant tout le mois de février. L&#8217;objectif cette année est d&#8217;amasser 1 000 000 $, notamment grâce aux inscriptions individuelles de 28&nbsp;$. Le financement recueilli permettra de soutenir la Maison Jean Lapointe qui offre des services adaptés et un accompagnement ciblé pour toutes les personnes qui en ont besoin. Pour en savoir davantage, vous inscrire au Défi, parrainer un participant ou faire un don, je vous invite à consulter le <a href="http://www.defi28jours.com">www.defi28jours.com</a>.



Un mot, enfin, pour vous signaler qu’il est encore temps de se procurer, au profit de la Fondation Sercan, des billets pour la Loterie Jean-Guy-Lefebvre dont le tirage aura lieu le jeudi 25&nbsp;janvier, sur le coup de 18&nbsp;h&nbsp;30, à La petite église. En tout, des prix de 5&nbsp;000&nbsp;$, 2&nbsp;000&nbsp;$, 1&nbsp;000 $ et 500&nbsp;$ en argent sont à gagner ainsi que quatre bouteilles de vin de grande valeur! On peut acheter ses billets, vendu au coût de 10&nbsp;$ chacun, en contactant Pierre Legault au 514&nbsp;945-2231 ou 450&nbsp;491-1912, poste&nbsp;206, mais aussi via le <a href="http://www.jedonneenligne.org/fondationsercan/LOTERIE2024/">www.jedonneenligne.org/fondationsercan/LOTERIE2024/</a>.



Sur ce, bonne semaine, ici chez vous !

Intitulé « Poèmes en chantier », subventionné par le gouvernement du Québec et la Ville de Deux-Montagnes, piloté par le Service de la bibliothèque de la Ville de Deux-Montagnes et coordonné par l’autrice deux-montagnaise Brigitte Meloche, ce projet a plus précisément réuni sept « apprentis poètes » qui, pendant environ neuf mois, de février à octobre derniers, ont eu droit à une série d’activités pour les amener à produire, de A à Z, ledit recueil.



Ce groupe de jeunes était constitué de six filles et un garçon, nommément Mélodie Clermont (14&nbsp;ans), Alex Emalau (12&nbsp;ans), Morgane Légaré (13&nbsp;ans), Gisèle Lessard (14&nbsp;ans), Aline Oliviera (12&nbsp;ans), Joanie Tardif (13&nbsp;ans) et Brianna Ware (16&nbsp;ans).



<h2>Écrire fait du bien</h2>



« Fondé sur la certitude qu’écrire fait du bien [pour la santé mentale], le projet avait pour objectif principal d’amener des adolescents de 12 à 17 ans sur un sentier d’écriture à la fois ludique, introspectif et surtout rassembleur. Il fut rendu possible grâce à l’obtention d’une subvention du ministère des Communications et de la Culture et à l’implication d’une belle équipe de créateurs », d’expliquer Marie Hélène Bohémier, chef de division – bibliothèque et culture, à la Ville de Deux-Montagnes.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="853" height="640" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/01/lancement-recueil-poemes-en-chantier-853x640.jpg" alt="" class="wp-image-88281" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/01/lancement-recueil-poemes-en-chantier-853x640.jpg 853w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/01/lancement-recueil-poemes-en-chantier-291x218.jpg 291w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/01/lancement-recueil-poemes-en-chantier-85x64.jpg 85w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/01/lancement-recueil-poemes-en-chantier-768x576.jpg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/01/lancement-recueil-poemes-en-chantier.jpg 1024w" sizes="(max-width: 853px) 100vw, 853px" /><figcaption>C’est à la salle Annette-Savoie de la bibliothèque Deux-Montagnes que le lancement de ce recueil collectif de poèmes a eu lieu.</figcaption></figure>



Les sept jeunes, âgés de 12&nbsp;à&nbsp;16&nbsp;ans, ont ainsi participé, dans le cadre de ce projet, à quatre ateliers d’écriture créative conçus et offerts à l’hiver 2023 par l’autrice et animatrice Brigitte Meloche, à des rencontres inspirantes en avril et en mai 2023 avec des auteurs appréciés d’un lectorat jeunesse, à savoir Kristina Gauthier-Landry, Sara Moreau Dignard et Jonathan Bécotte. Ceux-ci ont d’ailleurs, raconte Mme Bohémier, «&nbsp;grandement stimulé l’énergie créatrice des jeunes en leur présentant avec passion leur travail d’auteur et leurs rituels d’écriture&nbsp;».



Pour illustrer leurs textes, les jeunes ont aussi eu la chance, en juin 2023, de participer à un atelier avec la renommée peintre-illustratrice Marie-Sol St-Onge, quadruple amputée. Cette artiste a généreusement partagé son parcours de vie peu orthodoxe avec les jeunes poètes et a réalisé avec eux les images du recueil.



Ayant pour titre « La nature de mes pensées&nbsp;», la publication et le lancement du recueil à la salle Annette-Savoie de la bibliothèque de Deux-Montagnes, en octobre dernier, dans le cadre de la Semaine des bibliothèques publiques a, bien évidemment, constitué le point culminant de ce projet pour ces jeunes.



Le recueil n’est pas à vendre, mais on peut, comme mentionné précédemment, le consulter ou, lorsqu’il est disponible, l’emprunter à la bibliothèque de Deux-Montagnes.

Deux-Montagnes: Lancement d’un recueil de poésie rédigé et illustré par sept jeunes

Alors, comment réduire le sentiment de solitude chez les jeunes ? En les accompagnant, en les aidant à développer des liens sociaux bienveillants qui contribuent à maintenir un état de bien-être général. On sait maintenant que des liens et des relations solides ont un effet protecteur sur la santé des jeunes au cours de leur croissance et de leur développement pendant l’adolescence<a href="x-webdoc://1B01C440-E7DA-4FB2-906B-A5D6ACC16B22#_edn2">[ii]</a>La création de liens bienveillants favorise la santé mentale et améliore la qualité de vie. Nos relations contribuent à réduire notre niveau de stress, confèrent un sentiment d’appartenance et donnent du sens et un but à nos vies<a href="x-webdoc://1B01C440-E7DA-4FB2-906B-A5D6ACC16B22#_edn3">[iii]</a>.  



<h2>Sortir du cadre et créer des liens</h2>



Il existe plusieurs façons de briser cette solitude : faire des activités avec la famille et les ami·es, s’impliquer, participer à des activités collectives ou simplement se laisser du temps pour faire de nouvelles rencontres.



Mais pour aller plus loin et donner la parole aux jeunes à travers la création, le Mouvement Santé mentale Québec a mis sur pieds le projet « Sortir du cadre et créer des liens ».



Cette initiative est une invitation aux 12-25 ans à réfléchir, seul ou en groupe, à quelques questions qui favorisent le développement de relations bénéfiques et authentiques : « Ça veut dire quoi « être soi-même » ? Créer des liens signifie quoi pour toi ? Qui t’aide à être toi-même ? À quoi sert d’agir ensemble ?»



Les jeunes sont invités à choisir le médium de leur choix pour répondre à ces questions parfois difficiles à mettre en mots : photo, dessin, vidéo, conte, slam, danse, théâtre, poème, article, collage, BD ou autres. « S’entourer de personnes avec qui on peut être soi-même, c’est comme prendre une vitamine pour sa santé mentale, explique, dans un communiqué de presse, Renée Ouimet, directrice du Mouvement Santé mentale Québec. Or, j’ai été frappée dernièrement d’entendre une jeune femme dire que, depuis la pandémie, elle ne sait plus comment entrer en relation. Dans le cadre de ce projet jeunesse, les multiples stratégies déployées par les jeunes seront partagées afin d’aider ceux qui ont un peu perdu leurs repères à les retrouver. » Créer des liens bienveillants demande d’apprendre à se connaitre, à découvrir ses valeurs, à savoir ce qui est important pour soi. C’est aussi aller à la rencontre de l’autre et de ses valeurs pour construire des bases communes. De telles relations brisent la solitude et rendent possible le partage d’activités, de réflexions, d’émotions et de questions, de même que l’entraide et le soutien.



« Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est que cette initiative nous démontre que les bénéfices peuvent aller bien au-delà du bien-être individuel, poursuit Mme Ouimet. Lors d’entrevues réalisées dans le cadre de ce projet, plusieurs jeunes nous ont parlé du fait que créer des liens leur avait permis d’avoir un engagement collectif pour agir sur les enjeux sociaux, comme l’environnement ou la pauvreté. On oublie trop souvent qu’agir nous permet de sortir de l’impuissance. »



<h2>Une visibilité provinciale</h2>



Comme disait Harmonium : « On a mis quelqu’un au monde, on devrait peut-être l’écouter ». Le Mouvement Santé mentale Québec souhaite faire justement rayonner la parole des jeunes et mettre de l’avant leurs forces et leurs capacités.



Une partie des créations reçues dans le cadre de ce projet sera publiée dans un livre à paraître chez TNT Éditions en septembre prochain. Il sera aussi possible de les découvrir lors du vernissage d’une grande exposition itinérante organisée à travers le Québec en collaboration avec nos organisations membres et de nos partenaires.



Les créations des jeunes seront aussi partagées sur les différentes plateformes du Mouvement, notamment sur la page Instagram consacrée au projet : @projetsjeunessemsmq. Les guides de participation et d’animation sont disponibles en ligne : <a href="https://ahcom.us8.list-manage.com/track/click?u=b2151c5b5a422d2ab375b0945&amp;id=79bee4c0c9&amp;e=583ba415a6">mouvementsmq.ca/projets/sortir-du-cadre-et-creer-des-liens</a>. Les créations doivent être reçues avant le 15 avril prochain.



Rappellons, enfin, que le Mouvement Santé mentale Québec et ses groupes membres se veulent des « leaders » incontournables en promotion de la santé mentale au Québec.



Sa mission est de concerter et d’allier les forces vives à travers le Québec dans le but de travailler ensemble à créer, renforcer et développer la santé mentale des Québécoises et Québécois. Pour en savoir davantage, visitez le <a href="https://mouvementsmq.ca/">https://mouvementsmq.ca/</a> ou suivez l&#8217;organisme les médias sociaux.



Sources citées :  [i] <a href="https://ahcom.us8.list-manage.com/track/click?u=b2151c5b5a422d2ab375b0945&amp;id=61b99040ca&amp;e=583ba415a6">https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/211124/dq211124e-fra.htm</a>



<a href="x-webdoc://1B01C440-E7DA-4FB2-906B-A5D6ACC16B22#_ednref2">[ii]</a>&nbsp;Freeman et coll., 2016; Michaelson et coll., 2016.



<a href="x-webdoc://1B01C440-E7DA-4FB2-906B-A5D6ACC16B22#_ednref3">[iii]</a>&nbsp;Cohen 2004; Thoits 1995.

Envie d’aller jouer dehors ?