Représentées par la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ CSQ), les RSE se trouvaient sans entente collective depuis le 31 mars 2019. La plupart de leurs revendications avaient débouché sur une entente avec le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, mais c’est sur la question salariale que subsistait l’impasse.
<h3>Les détails</h3>
Insatisfaites de leur rémunération fixée à 12,42 $ de l’heure, les RSE exigeaient le même traitement qu’une éducatrice non-formée à l’échelon 1 en CPE, soit 16 75 $ de l’heure. Dimanche, les négociations entre la FIPEQ-CSQ et le gouvernement du Québec ont débouché sur cette entente de principe : le taux horaire serait donc bonifié à 13,14 $ pour 2019-2020 et atteindrait 13,93 $ en 2022-2023. Quant à la subvention quotidienne par enfant, elle connaîtrait une hausse de 11,8 % sur quatre ans, passant progressivement de 29,46 $ à 32,94 $ en 2020-2023.
Les deux parties ont également convenu de former un comité sur la rémunération et de désigner un expert indépendant qui formulera ses recommandations sur cette question. Ces recommandations serviront de base à la suite des négociations.
<h3>Un vote sur l’entente</h3>
Il appartiendra désormais au syndicats locaux (l’ADIM Laurentides, en ce qui nous concerne) de consulter leurs membres sur le contenu de cette entente. Des séances d’information seront organisées et un vote téléphonique se tiendra du 2 au 4 octobre. C’est le lundi 5 octobre, à 19 h 30, qu’on en connaîtra le résultat. C’est à ce moment (et pas avant) que la FIPEQ-CSQ formulera publiquement ses commentaires, afin, dit-elle, de permettre à ses membres de voter librement.

Cette rencontre virtuelle traitera des enjeux liés au transport collectif durant cette pandémie, notamment l’achalandage, les mesures sanitaires et les nouveaux horaires. Ce sera également l’occasion de faire le point sur divers projets en cours, d’exposer la vision d’exo ainsi que les défis des prochains mois et des prochaines années.
«Il est primordial pour exo d’échanger avec les citoyens et les usagers, et d’entendre leurs préoccupations malgré la situation qui requiert la distanciation physique. C’est pourquoi nous maintenons la tenue de notre séance publique automnale, mais virtuellement. J’espère que vous serez encore une fois nombreux à vous joindre à nous. Ce sera certainement l’occasion de faire un retour sur les derniers mois, d’échanger sur la manière dont exo participe à la relance économique et sur l’avenir de nos services», a déclaré Sylvain Yelle, directeur général d’exo.
Pour assister à la diffusion en ligne de la séance publique du 15 octobre prochain : [<a href="http://www.facebook.com/alloexo">www.facebook.com/alloexo</a>]. Les modalités de la séance publique sont précisées au [<a href="http://exo.quebec/fr/a-propos/seances-publiques">exo.quebec/fr/a-propos/seances-publiques</a>].

Séance publique virtuelle d’exo le 15 octobre

La nouvelle est tombée lundi, en fin d’après-midi. Le premier ministre du Québec, François Legault, a en effet confirmé que ces régions, qui étaient déjà en zone orange depuis vendredi dernier, tout comme celle de la Chaudière-Appalaches et une portion de la Capitale-Nationale, passeront d’ici quelques heures au palier d’alerte rouge pour une période d’au moins 28 jours.
<h3>Le nombre de cas à la hausse</h3>
La décision est prise en fonction des plus récents chiffres qui confirment que le nombre de cas de COVID-19 ne cessent de grimper jour après jour, y compris dans la région immédiate. Ainsi, en date du 28 septembre et par rapport au 25 septembre (entre parenthèses), selon les plus récents chiffres disponibles, le nombre de cas confirmés depuis le début de la pandémie étaient de 457 (+16) pour la MRC de Mirabel, de 816 (+19) pour Deux-Montagnes, de 1 616 (+35) pour Thérèse-De Blainville, et de 1 131 (+ 26) pour Rivière-du-Nord.
Au total, 4 039 (+ 96) cas avaient été signalés à cette date dans ces quatre MRC, contre 664 pour un secteur à déterminer et les quatre autres MRC de la région des Laurentides (Antoine-Labelle, Laurentides, Pays-d’en-Haut Argenteuil et) qui, elles, passeront du jaune au orange.
«Aujourd’hui, j’ai un peu le cœur gros. On a regardé les chiffres de la dernière fin de semaine et le nombre de cas a augmenté de façon importante. Les chiffres sont sans appel. On peut penser que dans les prochaines semaines, cela va vouloir dire une augmentation des hospitalisations et des décès, La situation est critique et on doit prendre de nouvelles décisions maintenant […] dans l’intérêt de tout le monde«, a déclaré d’entrée de jeu M. Legault, ajoutant un peu plus loin que l’objectif était aussi de «protéger les écoles» pour que la très grande majorité des enfants puissent continuer à suivre leurs cours; un «risque calculé» a-t-il convenu.
<h3>Les mesures en vigueur</h3>
Parmi les mesures qui seront en vigueur durant ces 28 jours et que l’on peut consulter sur le [<a href="http://www.quebec.ca/zonerouge">www.quebec.ca/zonerouge</a>], mentionnons que seules les personnes qui habitent une même adresse pourront se rassembler, sauf pour des raisons exceptionnelles (proche aidant, gardienne d’enfants, plombier, par exemple). «On ne fait pas d’invitations, on n’accepte pas d’invitations», a insisté M. Legault sur ce point.
Aussi, les bars, brasseries, tavernes et casinos seront fermés ainsi que les salles à manger des restaurants (seulement la livraison et les commandes pour emporter seront autorisées), tout comme comme les salles de spectacle, cinémas, théâtres, bibliothèques et musées. Les autres commerces et entreprises, services professionnels et de santé en cabinet privé restent ouverts, et les soins personnels et esthétiques seront maintenus.
Les mesures associées à la zone rouge seront en vigueur du 1er au 28 octobre, le temps de «casser» cette deuxième vague, espère à tout le moins le premier ministre Legault qui n’a pas exclu que le tout soit prolongé si le nombre de cas et la transmission communautaire ne se résorbent pas de façon satisfaisante. «On pense qu’il est possible en 28 jours de changer la tendance, mais il n’y a rien de garanti. Ça va dépendre des Québécois et pas juste du gouvernement. C’est l’affaire de chaque personne», a-t-il signalé.
<h3>La situation au CHSLD de Saint-Eustache</h3>
Enfin, le CHSLD de Saint-Eustache, où une éclosion est en cours depuis plus d’une dizaine de jours, on comptait, en date du lundi 28 septembre, 24 résidents et 8 employés testés positifs à la COVID-19, selon les plus récents chiffres fournis par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides.
De ce nombre, moins de cinq résidents sont hospitalisés et deux résidents sont considérés guéris. Le CISSS précise également dans son courriel avoir recensé «quatre décès au CHSLD de Saint-Eustache depuis le début de la pandémie, soit trois liés à la présente éclosion et un décès survenu en avril dernier.»

Entente de principe: Les éducatrices en milieu familial mettent fin à leur grève

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