L’économie de l’ensemble des Basses-Laurentides est en effervescence. De nombreuses entreprises viennent s’y installer, afin de bénéficier du bassin de travailleurs et de l’espace disponible.
Synergie Économique Laurentides voit cependant la possibilité d’aller plus loin et de faire bénéficier à chacun en mettant l’économie circulaire de l’avant. « C’est la première entente sectorielle portée par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE). Les Laurentides ouvrent le bal. C’est un privilège pour nous », souligne Vincent Lusignan, directeur général de l’organisme. Il explique d’ailleurs la fierté que l’organisme laurentien en soit le maître d’œuvre.
En janvier dernier, une entente sectorielle a été annoncée, annonçant la collaboration des MRC de la région et des ministères. « Tout le monde autour de la table s’entend pour dire qu’il faut se mobiliser pour une problématique et un enjeu spécifique. Ici, c’est l’économie circulaire », explique le directeur général.
Ce que cela signifie, c’est que les produits et matériaux seront recyclés au maximum. « C’est à l’inverse de l’économie linéaire qui est d’acheter, consommer et jeter », ajoute M. Lusignan. La matière est donc en circulation le plus longtemps possible. Cela permet entre autres de réduire la quantité de déchets. Il faut également noter que plusieurs stratégies suivent ce modèle, dont le recyclage, la réutilisation de ressources — comme les friperies — etc.
Un pas à la fois
Trois étapes sont prévues dans l’ensemble du plan. Un portrait des Laurentides doit d’abord être fait afin de mieux élaborer un plan d’action. La mise en place en sera d’autant plus facile en connaissant les force et faiblesse de la région. « Les montants annoncés sont pour l’ensemble de ces trois étapes », souligne le directeur, à propos du 821 497 $ remis par le gouvernement.
Plus de 200 répondants ont participé au sondage des derniers mois, apportant déjà une bonne vision de l’état des choses. « Maintenant, on tombe dans une phase de consultations pour des créneaux spécifiques qui ont été identifiés, comme l’industrie de la construction, manufacturière, etc. », continue-t-il. Selon Synergie Économique Laurentides, ceux-ci sont des cas particuliers à traiter. Des consultations plus pointues seront donc organisées pour avoir de meilleures réflexions et, par le fait même, de meilleures solutions.
Ce sont les entreprises qui bénéficieront le plus de l’entente. « Ça ne veut pas dire que le rayon d’action ne sera pas plus large », rappelle Vincent Lusignan.
L’entente devra être renouvelée dans trois ans. L’organisme croit pouvoir continuer encore plus longtemps son travail sur le terrain. « Être positionné ainsi, c’est une reconnaissance de la compétence de Synergie économique Laurentides et de la confiance que les partenaires ont envers l’organisation », conclut-il.
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