Les réseaux sociaux se sont enflammés le 14 mai dernier lorsqu’un code noir a été lancé à l’école secondaire de Mirabel, à Saint-Janvier. Plusieurs parents y posaient leurs questions afin d’avoir plus d’informations sur l’événement qui était alors en cours.
Quelques jours plus tard, la police confirme qu’il y a toujours enquête sur le dossier. Sans donner davantage de détails, elle mentionne plus de peur que de mal. Aucune dénonciation n’avait encore été faite par le procureur lors de l’écriture de ces lignes. « Le jeune a été arrêté et il devrait y avoir des accusations. Mais c’est encore en démarche », confirme la porte-parole de la police de Mirabel.
Tout aurait commencé à l’école lorsqu’une intervention auprès d’un élève aurait révélé ce qui s’apparentait à une arme. « Elle n’était pas en sa possession à ce moment-là », mentionne cependant la police. Par mesure de sécurité, l’établissement scolaire a tout de même lancé un code noir, demandant le confinement de tous dans l’école. Dès lors, la police est intervenue, comme le veut la procédure. L’arrestation a été faite et, en début d’après-midi, l’ensemble de l’école était déconfinée et pouvait regagner les classes. « S’en suit la suite de l’enquête et les conséquences de tout ça », ajoute la porte-parole.
Un code noir ?
Bien que le terme fasse peur à cause des images de tout ce qui est arrivé dans l’actualité des dernières années, un code noir est beaucoup plus large que ce que l’on croit.
« On peut déclencher ça aussi parce qu’on a des indices de menaces potentielles », nuance-t-elle. Ainsi, même si aucun arme ou objet ressemblant à une arme n’est utilisé ou visible, des paroles assez menaçantes envers l’établissement pourraient mener à déclencher une intervention policière. Il y a des zones grises, mais rien n’est pris à la légère.
Dans le cas de l’école de Mirabel, l’intervention a été particulièrement rapide. Déclenché vers 11 h 30, tout été revenu dans l’ordre pour 13 h 15.
Mais dans d’autres cas, il s’agit de nombreuses heures. « Quand on pense au Collège Lionel-Groulx, en novembre 2022, ça a duré quelque chose comme 5 à 6 heures. Et juste la première étape de l’intervention où on identifie la menace et on sécurise, ça peut prendre beaucoup de temps », explique la police.
La porte-parole souligne malgré tout comprendre le sentiment de panique et d’incompréhension qu’on pu ressentir les parents en recevant l’annonce du confinement de l’école par le CSRDN.
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