Pour une raison encore inconnue, la jeune fille de 15 ans a été retrouvée inerte au fond du lac. Elle venait de s’élancer dans une glissade qui mène au lac du centre aquatique.&nbsp;



« Il semblerait que la demoiselle ne savait pas nager », mentionne le responsable des relations avec les médias à la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes, Jean Labbé.



Elle aurait mentionné à ses amis vouloir glisser une dernière fois avant de partir pour retourner à la maison, à Blainville. Le drame s’est produit un peu après 17h, vendredi.



Ce sont tout d&#8217;abord les sauveteurs du Super aqua club qui ont procédé aux manoeuvres de réanimation, mais sans succès.



Transportée d’urgence à l’hôpital de Saint-Eustache, elle est morte plus tard dans la soirée de vendredi.



Une partie du centre aquatique a été fermée hier pour permettre aux enquêteurs de rencontrer des témoins et tenter de comprendre cette tragédie.



Une publication sur la page Facebook du Super aqua club indiquait que l&#8217;équipe était «sous le choc et en deuil ».



« Nous sommes de tout coeur avec la famille et les ami.es de la victime. Nous souhaitons leur exprimer nos plus sincères condoléances », peut-on y lire. 



Les employés du parc aquatique pourront bénéficier du soutien, en collaboration avec des intervenants de la Société de sauvetage et des travailleurs sociaux.

Dans les faits, à la DPJ des Laurentides, on aura traité en 2021-2022 un total de13 078 signalements comparativement à 11 440 l’année précédente pour une hausse de 12,5 %.



Sur le plan provincial, on parle de 132&nbsp;632 signalements reçus, comparativement à 117 904 l’an dernier, ce qui représente une hausse de 11,1 %.



Du nombre de signalements reçus dans les Laurentides, 4&nbsp;671 ont été retenus.



À l’échelle du Québec, on parle de 43&nbsp;688 signalements retenus, en baisse de 2,3% comparativement à l’an dernier.



Le taux de rétention des signalements dans les Laurentides est passé de 37,9 % à 36,7 %.



Au Québec, le taux de rétention des signalements se chiffre à 33%. L’an dernier, il était de 37,9 %.&nbsp;



Dans la région, les signalements proviennent majoritairement des employés d’organismes publics (34,5 %), suivi du milieu scolaire (24,3 %).



Le principal milieu de vie des enfants pris en charge par le DPJ est toujours le milieu familial (60,1 %).



Retenons de ce portrait que c’est dans le sud de la région et notamment, nous dit Mme Briand, à Saint-Jérôme et les environs qu’on retrouve la majorité des cas répertoriés.



<h2>Davantage à l&#8217;écoute</h2>



Devant un tel constat, Myriam Briand insiste pour qu’on soit davantage à l’écoute des enfants et des adolescents.



«&nbsp;(Il faut) se rendre disponible pour eux, les observer lorsque nous sommes avec eux. Ils communiquent avec des mots, des silences et des attitudes. Certains adolescents communiquent en commettant des actes violents&nbsp;» énonce-t-elle.&nbsp;



«&nbsp;Il faut donner la parole aux enfants et aux adolescents. Les écouter et les mettre à l’avant-plan. Notre défi est de leur fournir des services spécialisés dont ils ont besoin et en temps opportun. En tant que DPJ, nous voulons être la voix des jeunes. On doit démontrer que les enfants sont notre priorité. Ils sont forts et résilients, ils nous l’ont démontré pendant la pandémie. Donnons-leur toute notre attention et soyons bienveillants à leur égard. Ils ont tellement de choses à nous dire. Écoutons-les&nbsp;».



<h2>Pénurie</h2>



Malgré toute la bonne volonté pour en faire davantage, la directrice Briand et les gestionnaires du CISSS des Laurentides se butent à un écueil majeur : la pénurie de personnel.



Si bien qu’on doit, aujourd’hui, faire du recrutement de personnel une priorité, alors que, dit Myriam Briand, « avant, c’était valorisant de travailler en protection de la jeunesse ».

Hausse des signalements à la DPJ des Laurentides

Un peu après 17h, la jeune fille de 15 ans s’est élancée sur une glissade qui mène au lac. Elle a été retrouvée inconsciente au fond du lac.



Transportée d’urgence à l’hôpital de Saint-Eustache, elle serait toujours en arrêt cardiorespiratoire, entre la vie et la mort.&nbsp;&nbsp;On craint pour la suite des choses.



« Nos policiers sont actuellement sur place (19h45) pour rencontrer des témoins afin de mieux comprendre ce qui est survenu », mentionne Jean-Labbé inspecteur et porte-parole de la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes.



Les activités du Super aqua club ont été perturbées par cet incident. Les autorités profitent de l’occasion pour rappeler aux gens, surtout les plus jeunes téméraires, d’être prudents près des cours d’eau encore davantage en période de chaleur intense comme la journée de vendredi.

Drame au Super aqua club: une adolescente se noie à sa dernière descente de la journée