C’est en faisant du bénévolat pour un organisme communautaire de Saint-Joseph-du-Lac, au tournant de la décennie, que Patricia a rencontré celles qui allaient devenir ses filleules.
«Elles y faisaient aussi du bénévolat et c’est à ce moment qu’un premier lien d’amitié s’est créé entre nous» , raconte-t-elle avant d’ajouter qu’elle avait, à cette époque, une amie qui agissait comme marraine au Parrainage civique. C’est elle qui l’a inspirée à s’impliquer.
«Je trouvais cela beau de la voir avec sa filleule. Même si habituellement, c’est Parrainage civique qui s’occupe des jumelages, je leur ai dit que j’avais déjà mes filleules et que je voulais devenir leur marraine» .
Depuis 2010 donc, à raison d’une fois par mois, Patricia sort ses filleules au cinéma, aux quilles, au restaurant, une belle façon de les sortir de l’isolement dans lequel elles se retrouvent en raison de leur condition. Tandis que Myriam est trisomique, Marie-Josée souffre de déficience légère.
«Il m’est arrivé d’aller dîner avec elles ou simplement d’aller chercher une crème glacée. On a même déjà fait un pyjama party. Ces activités leur permettent de sortir de chez elles et de s’intégrer à la société» .
Plus que de simples filleules
Patricia Abraham a créé de véritables liens d’amitié avec ses filleules, des liens si forts qu’elle ne pense pas arrêter un jour de jouer le rôle de marraine auprès d’elles.
«C’est une amitié qui est là pour durer, de dire Mme Abraham. Myriam et Marie-Josée sont des amies au même titre que tous mes autres amis. Je ne vois plus mon rôle comme étant du bénévolat. Ce sont mes amies et je m’occupe d’elles! Je les écoute, les encourage, les rassure, les conseille» .
Patricia Abraham est consciente de la différence qu’elle fait dans la vie de ces deux jeunes femmes, mais au fond, comme elle l’explique, ce sont elles qui contribuent à son épanouissement.
«Je pense qu’elles m’apportent davantage que ce que je peux leur apporter, par leur amour inconditionnel, notamment. Juste de les voir sourire, ça me rend heureuse! Quand je suis avec elles, le temps s’arrête et on ne fait qu’apprécier le moment présent» .
Noël, le temps des pommes ou des sucres sont autant d’événements qui permettent aux parrains et marraines de Parrainage civique des Basses-Laurentides de rencontrer leurs filleuls. Cela ne les empêche pas toutefois d’être disponibles presque en tout temps.
«Il arrive souvent que l’une de mes filleules m’appelle pour me raconter leur journée, leurs bons et mauvais coups. Cela les rassure de savoir que je suis là pour elles» , a conclu Patrica Abraham.
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