Cette fermeture prolongée vise à permettre à CPDQ Infra, maître d’œuvre des travaux du Réseau express métropolitain (REM), de finaliser les travaux de construction du pont ferroviaire enjambant le chemin d’Oka, et d’effectuer des travaux de décaissement de rue, de pavage de la chaussée ainsi que de procéder à la construction des bordures et trottoirs.



L’annonce de la date de réouverture de cette portion du chemin d’Oka est à venir.



Comme la saison estivale se termine officiellement le 21 septembre, il y a tout lieu de croire que se sera autour de cette date, à moins que de nouveaux délais repoussent cette réouverture.

Cette désignation vise à reconnaître de façon officielle des éléments du patrimoine culturel québécois qui peuvent se transmettre d&#8217;une personne à une autre ou d&#8217;un groupe à un autre, comme les savoir-faire, les connaissances, les expressions, les pratiques et les représentations. À titre d&#8217;exemple, les traditions du temps des sucres font notamment partie, et cela depuis avril 2021, du patrimoine immatériel du Québec.



Dans le cas du moulin Légaré, c’est bien sûr la pratique artisanale du métier de meunier, transmise depuis 1762 par les meuniers qui se sont succédé, qui est ici reconnue. Entre autres, l’art du piquage des meules, tel qu’il est pratiqué au moulin Légaré chaque année, est un élément important de ce patrimoine culturel immatériel que se transmettent les meuniers de génération en génération.



En poste depuis 35&nbsp;ans, le maître meunier Daniel St-Pierre est actuellement, et cela depuis plusieurs années déjà, à transmettre, comme ses prédécesseurs l’ont fait par le passé, son savoir-faire à son assistant-meunier Martin Trudel qui sera appelé à le remplacer lorsque celui-ci laissera sa place.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="640" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2022/08/piquage-moulin-legare-_martin_daniel_12-960x640.jpg" alt="" class="wp-image-81446" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2022/08/piquage-moulin-legare-_martin_daniel_12-960x640.jpg 960w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2022/08/piquage-moulin-legare-_martin_daniel_12-327x218.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2022/08/piquage-moulin-legare-_martin_daniel_12-96x64.jpg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2022/08/piquage-moulin-legare-_martin_daniel_12-768x512.jpg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2022/08/piquage-moulin-legare-_martin_daniel_12-615x410.jpg 615w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2022/08/piquage-moulin-legare-_martin_daniel_12.jpg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Les deux meuniers du moulin Légaré à l’œuvre lors du piquage des meules.</figcaption></figure>



<h2>Des démarches entreprises en 2015</h2>



Cette désignation de la meunerie artisanale comme élément du patrimoine immatériel du Québec a été confirmée en juin dernier par la ministre de la Culture et des Communications du Québec, Nathalie Roy, par voie de communiqué de presse. Puis, en juillet dernier, c’est justement autour de Daniel Saint-Pierre et Martin Trudel que la bonne nouvelle a été célébrée comme il se doit.



Elle fait suite à des démarches entreprises, en décembre 2015, par le moulin Légaré, avec l’appui de moulins à farine ancestraux, de l’Association des moulins du Québec et du Conseil québécois du patrimoine vivant. Des démarches qui avaient leur sens puisque l’UNESCO devait inscrire, en 2017, le savoir-faire des meuniers néerlandais liés à l’exploitation des moulins à vent et à eau au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité.



<h2>Une désignation de « haute importance »</h2>



«&nbsp;Je tiens à remercier ma collègue, Nathalie Roy, pour cette désignation de la plus haute importance non seulement pour le moulin Légaré, mais pour l’ensemble des meuniers artisanaux du Québec. Ils sont peu nombreux à perpétuer cette pratique et c’est pourquoi il devenait impératif, pour notre gouvernement, de poser un tel geste&nbsp;», a tenu à mentionner, dans un communiqué de presse conjoint, le député de Deux-Montagnes Benoit Charette, également ministre au sein du gouvernement Legault.



« Patrimoine culturel Vieux-Saint-Eustache est très fier de cette désignation officielle […]. Les nombreux savoir-faire des meuniers du moulin Légaré, mais également de tous les meuniers artisans du Québec, sont à présent reconnus comme faisant partie de l&#8217;histoire et de l&#8217;identité de la nation québécoise. Une telle reconnaissance permettra de sensibiliser la communauté à l&#8217;urgence de la sauvegarde de cette tradition qui se transmet de génération en génération depuis plus de 250 ans », d’ajouter Michel Goyer, président de l’organisme.



«&nbsp;Cette désignation vient reconnaître officiellement le rôle essentiel que jouent nos meuniers artisans dans la sauvegarde d’un savoir-faire ancestral. Le meunier et son assistant permettent non seulement au bâtiment patrimonial d’être un réel moulin, mais ils en sont l’âme et le cœur. Et Saint-Eustache est heureuse d’être la première ville à avoir soutenu la création du poste d’assistant meunier. Depuis plus de 10 ans maintenant, le maintien de ce poste est partie intégrante de l’entente entre la Ville et Patrimoine culturel Vieux-Saint-Eustache&nbsp;», de renchérie le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron.



Rappelons que le moulin Légaré a été agréé en tant qu’institution muséale par le gouvernement du Québec le 16 novembre 2021 et qu’il a pour mission de conserver, mettre en valeur, interpréter et étudier un moulin à farine datant de 1762 ainsi que le patrimoine matériel et immatériel y étant associé.



Pour en savoir davantage sur le moulin Légaré et les activités qui s’y déroulent, il suffit de consulter le <a href="https://www.vieuxsainteustache.com/attrait/moulin-legare/">https://www.vieuxsainteustache.com/attrait/moulin-legare/</a>.

La meunerie artisanale du moulin Légaré désignée « élément du patrimoine immatériel »

Anouk Cyrenne a dix ans et, déjà, elle a à cœur de mener à bien des projets pour la communauté. Le 24&nbsp;mai dernier, elle s’était présentée au conseil municipal pour soumettre son idée de replanter des arbres dans un boisé de son quartier.&nbsp;



La jeune fille se promène souvent avec sa famille sur un chemin de terre qui passe derrière chez elle. Été comme hiver, elle y marche et dépense son énergie. Un pont couvert est d’ailleurs présent sur les abords du sentier, mais n’était pas vraiment visible du chemin principal, vu l’abondance d’arbres alors présents.



L’hiver dernier, elle avait remarqué, lors d’une sortie, que beaucoup de ces arbres n’étaient plus là. Le chemin était rendu plus difficile, comme davantage de neige s’y accumulait. Le pont couvert était également beaucoup plus visible qu’auparavant. « Ça, c’est l’endroit principal où on veut planter des arbres, parce que c’est là qu’il en manque le plus. Si on y va, on voit plusieurs tas de branches et de troncs coupés », mentionne Anouk.



L’idée serait donc de planter des arbres là où ce type de végétation est absent, afin de continuer le boisé aux abords du sentier. C’est Anouk elle-même qui en est venue à cette conclusion en revenant de sa promenade. « Je suis allé voir Mme&nbsp;Charles, ma conseillère municipale. Je lui ai dit qu’il manquait beaucoup d’arbres et qu’il faudrait en remettre pour que la neige ne tombe plus dans les chemins. Et aussi ça ferait de l’ombre l’été », explique-t-elle.



À partir de ce moment, la jeune fille a pris le temps de monter son projet pour le présenter. « On est allé prendre des photos pour expliquer la situation », ajoute-t-elle quant à ses démarches. La conseillère municipale s’était alors dite ouverte pourvu qu’un projet soit monté pour mieux être présenté de manière plus officielle.



Pour les parents, il y a beaucoup de fierté à voir leur fille travailler avec autant d’énergie sur un dossier comme celui-ci. « Ce n’est pas quelque chose que nous aurions fait. Mais c’est ce qui la fait avancer. Alors, on la suit », sourit Karine Côté, la mère d’Anouk.&nbsp;



Celle-ci reste ouverte aux possibilités. Elle soutient sa fille et ne souhaite que l’encourager dans ses projets. « Tu ne peux pas juste te plaindre dans la vie. Tu te lèves les manches et tu changes les choses. Parfois c’est à petite échelle, d’autres fois à plus grande. Mais au moins tu fais quelque chose sur lequel tu as du contrôle », soutient Mme&nbsp;Côté.



<h2>Le projet est en marche</h2>



Jusqu’à maintenant, la Ville de Mirabel, de par le conseil municipal, s’est dit vouloir s’engager dans le projet et fournir les arbres qui seront plantés. Le maire, Patrick Charbonneau, avait alors énoncé la possibilité de réaliser le projet à l’automne. « On peut même te laisser choisir l’essence d’arbres qu’on va planter », avait-il ajouté à l’intention d’Anouk.



Environ 25&nbsp;personnes souhaitent également mettre la main à la pâte pour les planter. Les démarches sont encore en cours quant à la date exacte. « La Ville nous a demandé les dates des journées pédagogiques pour pouvoir planifier les choses et que ça ne nuise pas à l’école. D’après moi, ça devrait s’orienter vers la mi-septembre », explique Karine Côté.



Plusieurs espaces sur le même sentier sont visés par le reboisement. Les détails ne sont cependant pas encore donnés à savoir quelle superficie sera couverte. La possibilité d’une seconde édition n’est pas non plus exclue. « La vie est pleine de surprises. Je ne m’attendais pas à ce que ça m’intéresse de faire ça », conclut Anouk.

Deux-Montagnes: le chemin d’Oka fermé jusqu’à la fin de l’été