Pour un, son ami et ancien collègue, l’ex-maire de Saint-Eustache, Guy Bélisle, a bien voulu, alors qu’il venait tout juste d’apprendre la nouvelle, livrer un bref, mais vibrant témoignage. «Il nous laisse le souvenir d’une personne dévouée, passionnée, intègre, loyale. Il était authentique. Il était attaché à ses valeurs dont il faisait bénéficier tout son entourage. Il est décédé dans sa ville qu’il aimait tant, Deux-Montagnes et dont il était l’ancien maire. À ses enfants, petits-enfants, à ses proches, mes sincères condoléances. Je partage votre tristesse. Repose en paix, cher Jean-Guy!» de mentionner M. Bélisle, par courriel
Les quatre mousquetaires
De son côté, Jacques Hébert, ancien attaché politique du défunt lorsque celui-ci a été député, aime à dire que c’est avec M. Bergeron qu’il a appris à faire de la politique, il y a maintenant 29 ans.
«Ma première investiture, ma première campagne électorale, ma première victoire électorale en 1989. Ce que je retiens de Jean-Guy: un homme authentique, déterminé, généreux, curieux, moqueur et enfin, profondément loyal. La dernière fois que je lui ai parlé, voilà maintenant un an, il m’a beaucoup touché en me disant qu’il était bien fier de ce que nous étions devenus ses trois mousquetaires comme il nous appelait, moi, Claude Carignan et Christian Bellemare. Les trois mousquetaires étaient quatre, Jean-Guy, tu sais qui est le quatrième. Merci pour tout Jean-Guy Bergeron, tu étais aimé» , d’écrire celui qui est maintenant conseiller politique pour le sénateur Claude Carignan.
De son côté, le sénateur Claude Carignan, justement, se souvient que M. Bergeron a été la première personnalité politique qu’il a rencontrée lorsqu’il est arrivé dans la région, en 1990, en devenant membre de l’exécutif libéral du comté de Deux-Montagnes.
«Nous étions en pleine crise constitutionnelle à la suite de l’échec de Meech et M. Bergeron m’avait impressionné par la place qu’il laissait à ses militants pour exprimer leur point de vue, particulièrement lors des audiences du comité Allaire. Il était profondément respectueux de ses militants. Il avait alors démontré un attachement au Québec qui ne trahissait pas ses racines de l’Union nationale. Reposez en paix, Monsieur Bergeron» , de souligner celui qui a été maire de Saint-Eustache de l’an 2000 jusqu’à sa nomination comme sénateur en 2009.
Aujourd’hui directeur général de la Ville de Saint-Eustache, Christian Bellemare a, lui, côtoyé Jean-Guy Bergeron quotidiennement pendant trois ans, de 1991 à 1994, alors qu’il occupait les fonctions d’attaché politique de ce dernier au moment où il a été député de Deux-Montagnes.
«Jean-Guy était un homme remarquable par sa simplicité et sa grande humanité. Tous ses collègues de l’Assemblée nationale aimaient cet homme doux et bon. Toujours disponible pour rendre service aux députés de sa formation politique, il ne s’attendait jamais à un retour en échange. Un monsieur d’une gentillesse infinie. Je l’ai vu pour la dernière fois vendredi dernier, à l’hôpital. Bien qu’affaibli, il avait toujours sa lucidité et sa légendaire vivacité d’esprit. Après toutes ces années, notre complicité était bien vivante et elle le demeurera pour l’éternité. Salut Jean-Guy!» de témoigner, enfin, Christian Bellemare.
Funérailles ce samedi 7 juillet
Rappelons, enfin, que M. Bergeron, époux de feu Doris Frenette, laisse dans le deuil ses enfants Jean Yves et France (Roger Gosselin), ses petits-enfants Anik, Julie Andrée (Jhon Edinson), Jonathan (André-Anne), Émilie (Sébastien), ses arrières-petits-enfants Caliana, Santiago et Alice, ainsi que plusieurs autres parents et amis.
Ses funérailles auront lieu ce samedi 7 juillet, à 11 h, en l’église Saint-Agapit, située au 1002, chemin Oka, à Deux-Montagnes. Sa famille recevra les condoléances dès 10 h, au même endroit.
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