Les membres de l’APTS dans les Laurentides avaient tenu les 21 et 22 juin derniers deux journées de grève générale « afin d’infléchir la position intransigeante du gouvernement Legault face au personnel du réseau de la santé et des services sociaux ».
Ainsi, des professionnel(le)s et technicien(ne)s du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides ont maintenu des piquets de grève les deux jours, alors qu’un grand rassemblement s’est tenu à la vieille gare de Saint-Jérôme, le mardi. Près de 1 000 personnes étaient attendues pour marcher, par la suite, dans le centre-ville de Saint-Jérôme.
L’APTS représente 3 800 membres dans les Laurentides.
Rejet des offres
Les actions de la semaine dernière n’ont, de toute évidence, pas eu les effets escomptés, puisque, les négociations de la fin de semaine entre les parties n’ont pas permis d’en venir à une entente.
« L’offre globale du gouvernement a été rejetée par notre comité national de négociations. La conclusion de tout cela, c’est qu’on n’a pas encore d’entente de principe. [Les membres du] conseil national [30 délégués] ont rejeté [la proposition] à la majorité et doivent la présenter au conseil général qui représente 300 délégués. Si le conseil général la rejette aussi, ça n’ira même pas auprès de nos membres», indique Chantal Daoust, présidente de l’exécutif local APTS des Laurentides, lundi, au cours d’une conversation téléphonique avec votre hebdo L’ÉVEIL.
Quant à savoir quand la proposition patronale serait présentée aux membres du conseil général, Mme Daoust explique qu’en principe ce serait dans les prochaines semaines, « mais c’est clair qu’on va mettre de la pression pour que ce soit dans les prochains jours. On ne veut pas laisser traîner ça ».
Fierté
Par ailleurs, au moment d’adresser la parole aux membres présents sur place de la gare le 22 juin dernier, Chantal Daoust a incité ces derniers à afficher leur fierté.
« Le réseau de la santé, c’est un tout. Sans nous, il manque un morceau. On a du guts, on a du courage et on est fiers de nos professions. Soyons fiers de nous! », de déclarer Mme Daoust à cette occasion.
En outre, au cours de son allocution, la présidente Daoust a dit déplorer que le gouvernement Legault « n’en n’a que pour les infirmières, les médecins et les préposés aux bénéficiaires ».
Elle a précisé sa pensée, lundi matin, au cours de la conversation téléphonique avec L’ÉVEIL.
« Le gouvernement a réglé avec les infirmières, dont je ne connais pas les conditions [accordées] et avec les préposés aux bénéficiaires qui ont eu des bonnes augmentations de salaire parce que ce sont des groupes qui ont vraiment eu la faveur du public pendant la pandémie. Nous, on mentionne que [par exemple], les technologues en radiologie qui font des examens de poumon, s’il n’y avait pas eu ça, il n’y aurait pas eu de tests COVID. C’est dur d’aller en chercher pour chaque groupe, parce qu’on a 110 types d’emploi à représenter ».
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