Alors que La semaine des professionnelles et professionnels de l’éducation s’achève, votre hebdo s’est entretenu avec le porte-parole David Goudreault qui s’est joint aux festivités pour souligner le travail accompli par une galaxie d’intervenants sur lesquels repose le système scolaire. Pour l’occasion, il a composé un texte intitulé De la lumière dans votre univers scolaire, un vibrant appel à la célébration de ceux et celles qui font le milieu scolaire dans lequel évoluent professeurs, élèves et étudiants.
Évidemment, c’est une cause qui lui tient à cœur puisqu’il a vu et voit encore l’impact que ces spécialistes peuvent avoir sur le parcours d’un élève tout au long de son développement. Lui-même a côtoyé plus d’une ressource dans son passé d’élève en difficulté. Aujourd’hui, le romancier, le poète mais surtout le travailleur social est aux premières loges pour constater l’effort colossal de ses collègues dans un système qui s’essouffle.
« J’ai eu la chance d’avoir un service de qualité de la part de professionnels de l’éducation qui ont fait une grosse différence dans mon parcours. Que ce soit une orthophoniste au primaire pour mes difficultés de langage ou des psychologues et travailleurs sociaux au secondaire, [ou même] des conseillers en orientation » témoigne le porte-parole à propos des motivations qui lui ont fait dire oui. C’est une façon pour lui de remercier et de redonner à cette fédération qui les encadre.
« Quand on pense au milieu de l’éducation, on s’arrête souvent aux enseignants, alors qu’il faut savoir que tous les professionnels, même les moins visibles, de l’éducation amènent un soutien précieux. Ils apportent une aide et ont un impact direct sur la vie des jeunes », invite à réfléchir le poète. Selon lui, c’est une dérive du gouvernement qui, pour combler des besoins sans cesse criant, ont recours à des ressources au privé.
Ces intervenants, qui ne sont pas dans l’école, qui n’évoluent pas dans le même milieu d’apprentissage, ne coûtent pas seulement plus cher, mais pour le travailleur social et romancier, « le service qu’ils apportent est souvent moins efficace puisqu’il n’est pas adapté à la réalité des élèves ».
Au-delà des postes plus évidents comme ceux des conseillers en orientation ou des orthophonistes, il faut savoir que la fédération chapeaute plus de 37 types d’emplois, incluant, comme le texte de David Goudreault composé pour l’occasion le mentionne, des agents de gestion financières, des analystes et des architectes. « Le système est tellement une grosse machine que chaque rouage trouve son importance. Si l’établissement est en difficulté financière et que les professeurs ne se font pas payer, ça entraine toute une série de conséquences. La force du système publique, c’est que les gens se trouvent liés les uns aux autres dans un milieu qui leur donne accès à leur clientèle. »
Il y a un besoin de reconnaissance et de valorisation pour ces emplois si on veut attirer la relève. Puisqu’il existe aujourd’hui plus de 1000 postes à combler, il y a une certaine surcharge sur les ressources actuelles. Mais David Goudreault a ce message pour ceux qui hésite à se lancer dans l’aventure aujourd’hui : « Ce sont des emplois importants et valorisants, chargés de sens pour le professionnel et l’élève, qui font une réelle différence dans tout leur parcours scolaire. »
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