Puisque le parc Pierre-Laporte est un parc de quartier situé au centre d’immeubles locatifs où vivent de nombreuses familles et qu’il n’y a aucune salle communautaire accessible pour les citoyens du secteur, la population du district de la Seigneurie demande l’accès à une salle pour des activités communautaires. Cette salle pourrait ainsi permettre de l’aide aux devoirs, des soirées de jeux, des rencontres d’information et des services de soutien alimentaires.



D’une autre part, les besoins en matière d’entreposage pour le matériel saisonnier, les citoyens souhaitent l’accès à un bloc sanitaire pendant toute l’année et désirent pouvoir compter sur une halte chaleur pendant la saison froide.



Puis les usagers du parc voudraient un accès à l’eau pendant la période hivernale afin de permettre la création et l’entretien d’une patinoire et le chalet de parc permettrait d’offrir la possibilité d’ajouter du matériel au bénéfice de la population dont un réfrigérateur collectif, des bacs de recyclage et de composte et des BBQ fixes.



Selon les signataires l’apport qu’un chalet de parc, avec une salle communautaire, aurait sur le dynamisme de la vie de quartier, l’entraide et le développement de liens intergénérationnels.



D’ailleurs, ce projet permettrait l’équité pour la population sachant que le district de la Seigneurie est le seul de la Ville ne possédant pas d&#8217;accès à une salle communautaire, à l&#8217;exception de la bibliothèque où le bruit doit être limité.



Pour appuyer les citoyens et prendre part à la pétition, visitez le site internet <a href="https://www.change.org/p/implantation-d-un-chalet-de-parc-avec-salle-communautaire-au-parc-pierre-laporte">https://www.change.org/p/implantation-d-un-chalet-de-parc-avec-salle-communautaire-au-parc-pierre-laporte</a>.

« On est les seuls dans la région à offrir un rodéo complet », affirme Karine Paquette, relationniste de presse pour le rodéo l’Entêté qui aura lui du 23 au 25&nbsp;août prochain.



Grande adepte de rodéo en plus d’en être athlète, Claudia Paiement a lancé en l’air l’idée d’unir sa passion avec son travail, la Microbrasserie L’Entêté. Ayant partagé sa passion avec son amoureux, également propriétaire de la microbrasserie, ils se sont lancés dans le projet fou d’accueillir un rodéo sur leur terrain. « Mon amoureux aimait l’idée aussi de faire un rodéo. Il m’a suivi l’année dernière », explique la gestionnaire. Mais c’était déjà une idée qui trottait dans la tête d’Alexandre Ladouceur que d’en faire lui-même.



Aucun événement n’a encore été organisé de cette ampleur sur le terrain. « C’est Wildtime qui fait la production du rodéo. Mais sinon, c’est nous qui organisons tout ce qui est autour », ajoute Mme&nbsp;Paiement.&nbsp;



<h2>Beaucoup de diversités</h2>



Non seulement des cavaliers y seront-ils pour des épreuves avec leur monture, mais les personnes présentes pourront également voir des épreuves classiques du rodéo comme la monte du taureau. « C’est important de mentionner que tous les animaux qui sont dans l’arène sont entraînés pour ça. Ce ne sont pas des animaux sauvages », spécifie Mme&nbsp;Paiement.



Pour l’événement, une arène est en construction. Elle permettra d’offrir environ 4200&nbsp;places assises. De nombreux éléments ont été également évalués afin d’assurer le confort de chacun. « Je vais y participer. Et on a un employé ici qu’on commandite et avec qui je fais d’autres événements. Donc c’est sûr qu’on veut participer au nôtre », souligne la cavalière. L’idée est de prendre le meilleur de ce qui est vu ailleurs.



Les organisateurs veulent travailler afin de rendre la journée la plus familiale possible. Il est en effet important pour eux que petits et grands trouvent leur compte dans la journée qu’ils passeront sur place. Une section sur l’agriculture sera montée, ainsi que de nombreuses activités et spectacles. Des cours de danse country seront également possibles pour les intéressés, en plus d’une zone dédiée aux enfants. En tout, c’est 600 000&nbsp;pieds carrés utilisés pour l’ensemble des activités accessible pendant la fin de semaine.



« On a déjà du monde d’un peu partout qui veulent venir voir. Ça va jusqu’à Mont-Tremblant et même l’Ontario », souligne Claudia Paiement.&nbsp;



Malgré tout, l’aspect local a son importance. Tout exposant local aura accès à des prix avantageux pour participer à l’événement. « Pour Alexandre, sa ville est importante. Mirabel doit être fleurissante et être connue », conclut Mme&nbsp;Paquette. C’est tout de même 7 000 à 10 000&nbsp;personnes qui seront attendues tous les jours.



L’idée est de refaire le même genre d’événement dans les prochaines années. Et qui sait une affiliation avec Coupe Canada sera-t-elle possible ?&nbsp;



Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de la Microbrasserie l’Entêté, dans la section du rodéo.

Rodéo l’Entêté: Vivre l’expérience complète

C’est lors d’un voyage de golf en Colombie qu’il a appris qu’il était parmi les candidats retenus pour le tournage. « Je suis le plus vieux finaliste au monde », souligne-t-il d’ailleurs avec fierté, ajoutant que la moyenne d’âge de sa tribu en début de parcours était de 30&nbsp;ans.&nbsp;



Un autre concurrent âgé de 75&nbsp;ans avait participé dans une édition américaine, mais s’était rendu à la demi-finale, en 3e&nbsp;position. Il était retraité de la Marine américaine. « Je ne suis pas un athlète. Je suis en forme, mais sans plus », se compare le Mirabellois.&nbsp;



Pour l’ensemble du parcours, André a tenu à rester lui-même. Il donnait le maximum de ce qu’il pouvait, peu importe le moment. Il a d’ailleurs été celui qui a fait le plus grand nombre d’épreuves dans la saison, ayant participé à toutes les épreuves en équipe, individuel en plus des deux duels. L’épreuve du retour de l’exile est la seule qu’il n’a pas faite.&nbsp;



Le plus difficile a malgré tout été la distance avec sa famille. Non seulement en étant loin de sa femme, mais également de son beau-fils, Zachary. « Les sept premiers jours, je me demandais ce que je faisais là », souligne-t-il. Même s’il est habitué aux expéditions de longue durée, il souligne qu’à chaque fois, c’est avec des gens qui partagent la même passion. Cette fois, avec Survivor, c’était des personnes de tous les horizons.



La température a été particulière. La nuit était ce qui était le plus difficile selon lui. « Il faisait très froid. On était dans la saison des grands vents », souligne le sexagénaire. Malgré tout, son équipe était bien heureuse qu’il ait pris en main la construction de plusieurs des éléments du campement, dont l’endroit où dormir.



Un événement marquant pour lui a été l’intervention qui a dû être faite sur Olivier et Charly. Tous deux avaient mangé un fruit local trouvé sur l’île qui s’est avéré dangereux, leur brûlant l’intérieur de la bouche. « Les paramédicaux sur l’île étaient sous le choc. Je leur ai demandé la trousse et je me suis occupé des gars. Il y en avait un qui était en train de mourir », se souvient André, décrivant l’état d’Olivier qui en avait alors avalé une plus grande quantité.&nbsp;



Selon ses dires, plusieurs personnes sont venues le voir le lendemain de l’incident pour le remercier de sa réaction. Étant lui-même sauveteur et instructeur-sauveteur, il a eu le réflexe qu’il fallait pour agir au bon moment. « C’est la première fois que ça m’arrive avec des amis proches », souligne-t-il, revivant l’événement.



<h2>Tourner la page</h2>



Malgré la grande aventure qu’il a vécue, André souhaite maintenant tourner la page. Il est maintenant de retour chez lui et souhaite paisiblement reprendre sa vie de tous les jours. « J’ai accompli plus que ce que je pensais accomplir », souligne-t-il.



D’autres joueurs ont eu de la difficulté à leur retour. La santé mentale et la déstabilisation de l’environnement pendant quelques mois rendent le tout très complexe. Pour André, il est donc préférable d’en garder des souvenirs heureux sans essayer de trop y plonger. « Quand j’ai quitté l’île, j’y ai laissé la clé. J’ai vécu la plus belle expérience de ma vie, mais j’étais tanné. Je voulais revenir à la maison », se souvient-il.



Même les podcasts et différentes invitations sur des émissions en tout genre pour parler de l’expérience n’ont pas été capables de l’accueillir. « J’ai refusé de faire des podcasts de l’émission. Pour moi Survivor, c’est fini », confirme André.Il veut maintenant revenir avec sa famille dans une vie plus normale sans que le sujet de son aventure soit dans toutes les discussions. « Il y a des demandes que je vais accepter, mais tout le reste qui est lié à l’aventure Survivor, c’est non. Ça va être fini », conclut-il.

Des Eustachois veulent un chalet avec une salle communautaire au parc Pierre-Laporte