Selon celle qui était partie prenante du projet de loi 54 visant l’amélioration du statut juridique des animaux, l’approche utilisée pour sensibiliser la population à la cruauté animale relève du sensationnalisme et atteint négativement l’ensemble du milieu agricole.
«Ce n’est pas avec des campagnes comme celle-ci que nous ferons avancer le dossier du bien-être animal. Afin de conserver sa légitimité comme interlocutrice privilégiée dans le secteur du bien-être animal, la SPCA doit se raisonner et admettre que le ton de sa campagne était une erreur. On s’attend à ce que cet organisme soit constructif et travaille en partenariat avec le milieu pour améliorer les pratiques», soutient-elle.
La députée fait valoir que la société québécoise discute plus que jamais des questions éthiques et environnementales reliées à l’élevage. Elle soutient que les éleveurs font des efforts notables et adaptent leurs installations pour atteindre cet objectif commun qu’est le bien-être animal.
Elle ajoute que les producteurs agricoles travaillent d’arrache-pied, dans un univers de plus en plus compétitif et où les marges bénéficiaires sont de plus en plus maigres, se lèvent tous les matins et mettent plus de 70 heures de travail par semaine afin de nourrir la population et lui permettre une qualité de vie acceptable. Du même souffle, elle mentionne qu’il est sans équivoque que certaines pratiques d’élevage doivent encore être améliorées, mais que ce n’est pas en traitant les producteurs ainsi qu’il sera possible d’y arriver.
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Sylvie D'Amours
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