Les syndiqués, dont la convention collective est échue depuis le 31 mars 2015, réclament notamment une hausse salariale ainsi qu’une révision de la charge et des horaires de travail.
«Le CISSS de Lanaudière a une responsabilité importante dans l’actuel conflit, car c’est à l’établissement régional que revient la décision de s’assurer qu’un nombre suffisant d’ambulances soit disponible sur le terrain, explique le président du Syndicat des paramédics des Laurentides et de Lanaudière (SPLL-CSN), Yan Bonhomme. L’insuffisance de ressources sur notre territoire est un problème bien connu. La région connaît un important boom démographique et les ressources ne suivent pas, ce qui alourdit considérablement notre charge de travail. Ce n’est pas rare que nous nous trouvions dans une situation où, en cas d’urgence, une ambulance est incapable d’être sur les lieux à temps.»
En ce qui a trait aux salaires, les syndiqués attendent toujours les propositions patronales.
«Il ne serait pas acceptable que nos paramédics obtiennent moins que ce que les autres employés du réseau de la santé et des services sociaux ont négocié. C’est quand même renversant que notre employeur ne soit même pas capable de nous offrir un traitement équitable par rapport aux salariés du réseau public que nous côtoyons au quotidien», affirme M. Bonhomme.
Quant aux questions relatives à la retraite, une autre priorité identifiée par les paramédics, les syndicats sont toujours en attente d’un retour de la part du ministère de la Santé et des Services sociaux.
Le SPLL–CSN, rappelons-le, représente les paramédics de plusieurs secteurs du sud des Laurentides et de Lanaudière, notamment Terrebonne, Saint-Eustache, Sainte-Thérèse, Saint-Jérôme, Mirabel et Lachute.

L’annonce de ces trois candidatures signifie donc que Mme Mallette, qui représente actuellement le district des Jardins, tentera de déloger le conseiller municipal André Biard dans le district du Carrefour. Ce dernier a été élu une première fois en 1992 et a été réélu à cinq reprises par après.
Un retour aux sources pour Sylvie Mallette
Pour Mme Mallette, il s’agit d’un retour aux sources puisque c’est dans le quartier du Carrefour qu’elle est née et qu’elle y a grandi, et où ses parents résident encore aujourd’hui. C’est aussi dans ce même quartier que Mme Mallette habite depuis peu.
«J’ai résidé dans le quartier des Jardins jusqu’à tout récemment. Je le quitte avec un peu de nostalgie, mais aussi avec la satisfaction d’avoir contribué, au meilleur de mes capacités, à l’avancement de plusieurs dossiers. J’entends pour la suite des choses m’investir à fond dans le quartier du Carrefour, où j’ai de profondes racines, et y mettre toute mon énergie au service des concitoyens, si ceux-ci m’accordent leur confiance», a déclaré celle-ci.
Le maire Charron croit que les citoyens du Carrefour trouveront en Mme Mallette une personne à l’écoute de leurs besoins et disponible pour y répondre. «Sylvie Malette est une femme à l’affût et à l’avant-garde de ce qui peut améliorer la qualité de vie et la sécurité des citoyens. Sa détermination et son empathie naturelle font d’elle une candidate de valeur pour ce quartier qui le mérite bien», a-t-il dit.
Deux nouveaux venus avec Yves Roy et Isabel Mattioli
Pour remplacer Mme Mallette dans le district des Jardins, le maire Charron et Option Saint-Eustache ont choisi de faire confiance à Yves Roy, conseiller en investissements et retraite au sein du Mouvement Desjardins. Président du conseil d’établissement de l’école Horizon-Soleil depuis 2010, il est notamment connu pour avoir milité en faveur d’une nouvelle école primaire dans ce quartier, de même que pour son implication dans les associations sportives et scolaires.
«Je suis heureux et fier de joindre une équipe aussi dynamique, qui partage entièrement mes valeurs: des valeurs familiales, d’entraide et de partage auprès des citoyens. Je crois sincèrement que je peux contribuer positivement à perpétuer la qualité de vie existante dans notre quartier et à l’améliorer, à toutes les fois où ce sera possible», d’affirmer le nouveau venu.
Enfin, dans le district de la Seigneurie, c’est donc à Isabel Mattioli que l’on a confié la tâche de battre l’actuelle conseillère municipale indépendante Julie Desmarais. Native du quartier de la Seigneurie, où elle réside, Mme Mattioli est coordonnatrice d’activités au sein de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC Laval-Laurentides-Lanaudière. Elle est aussi connue pour son implication dans de nombreuses causes communautaires.
«J’ai toujours aspiré à aider mon prochain, à donner au suivant. Et je choisis de le faire avec l’équipe qui est en parfaite cohérence avec mes valeurs», de souligner celle-ci.
Pour le maire Charron, l’arrivée de ces deux nouveaux venus s’avère une bonne nouvelle pour son équipe. «Yves et Isabel sont des gens profondément ancrés dans la communauté, dans le quartier qu’ils habitent, dotés, tout comme les membres de l’équipe, d’une vision progressiste pour Saint-Eustache et animés d’un désir de servir dont ne pourrons que bénéficier les citoyens de leurs quartiers respectifs», de mentionner celui-ci en guise de conclusion.

Le maire Pierre Charron complète la composition de son équipe

La nouvelle convention collective prévoit une hausse salariale de plus de 16 % sur cinq ans pour les plus bas salariés. Cela inclut une augmentation de 1,50 $ du taux horaire d’ici janvier 2018, des congés supplémentaires et l’amélioration de clauses permettant d’assainir les relations de travail.
Une négociation difficile
Le syndicat des travailleuses et travailleurs des centres d’hébergement de la région des Laurentides – CSN dit s’être heurté, tout au long de la négociation, à «l’attitude intransigeante» de Chartwell.
«Le travail des préposés aux bénéficiaires et des infirmières auxiliaires en centre d’hébergement privé est soumis à la Loi sur les services essentiels qui limite grandement le rapport de force des employés», déplore la présidente du syndicat, Marie-Christine Delsart.
L’équipe syndicale entend maintenant veiller au respect de la convention collective.
«Le travail en centre d’hébergement privé est essentiel, mais non pas les bonnes conditions de travail, bien qu’il s’agisse de donner des soins aux aînés, avec tout ce que cela implique comme responsabilités. Chaque jour, les travailleuses et travailleurs des résidences offrent soutien, confort et écoute dans un contexte de travail parfois critique», dit Mme Delsart.

Convention collective: les paramédics poursuivent leur lutte