Le 30 septembre, le Comptoir d’Entraide Populaire de Mirabel à Saint-Augustin fêtera ses 25 ans. Pour Gisèle Gariépy, co-fondatrice de l’organisme, vice-présidente et responsable des bénévoles et de l’aide alimentaire, voir la centaine de personnes se déplacer pour l’occasion était un signe de l’appréciation du travail fait.
Le 23 septembre, une fête a été organisée. Pour l’occasion, tous les bénévoles qui ont travaillé pour l’organisme depuis ses débuts ont été invités à la soirée. « Ils ont dit à ceux que ça faisait 25 ans qui y travaillaient, de lever la main. J’ai été la seule à le faire », sourit la vice-présidente avec amusement. Trois ans avant l’ouverture du centre, elle participait déjà à son élaboration.
Des membres fondateurs du comptoir d’entraide étaient de la fête, mais aucun ne cumule autant d’années que Mme Gariépy. « Le co-fondateur, M. Claude Stephenson, a quitté en 2016. Il a quand même été là pendant presque 20 ans. », affirme-t-elle, expliquant qu’elle avait alors repris le flambeau pour plusieurs de ses mandats.
Plusieurs élus de la région se sont présentés fièrement pour montrer leur appui. « Le maire qui était en poste au moment de la construction de notre bâtiment, M. Meilleur, était là ainsi que le maire actuel M. Charbonneau. Les conseillères Mme Gauthier et Mme Charles étaient là aussi », confirme-t-elle avec fierté. La candidate de la Coalition Avenir Québec, Mme Sylvie d’Amours, ainsi que le représentant du député fédéral, Mario Cadieux, se sont déplacé à leur tour.
Pour Mme Gariépy, le rassemblement était un écho de ce qui avait été construit par l’organisme : un événement pour et par la communauté. « Il fallait que la population embarque avec nous pour qu’on puisse tous en bénéficier », soutient-elle. Aujourd’hui, le centre est présent pour aider au niveau alimentaire, mais également matériel et monétaire. Plusieurs services sont offerts et les bénévoles se font une joie d’aider les citoyens qui le demandent.
Regarder en arrière pour mieux avancer
La symbolique était forte dans le choix du nom à l’époque. Tout est parti de l’acronyme, CEP. Un cep est un pied de vigne. Mme Gariépy y a vu un signe, et a joué avec les mots pour en venir au Comptoir d’Entraide Populaire. Elle y voyait également les mots Claude et la population. L’ensemble a mené à ce qu’est l’organisme aujourd’hui.L’organisme a encore beaucoup d’avenir. Aucun grand projet n’est encore assez avancé pour en parler publiquement, mais les idées ne manquent pas. De son côté, Mme Gariépy ne se dit pas prête à quitter son poste. « Tant que l’intérêt et le plaisir vont rester, je vais rester », conclut-elle, affirmant que la clé est de savoir gérer son temps entre loisir et bénévolat.
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