Les convives se dirigeaient vers une salle où on leur servait un goûter et transmettait des informations concernant l’élevage et l’agriculture. Certains discutaient, tels les maires de Saint-Joseph-du-Lac et d’Oka, Benoît Proulx et Pascal Quevillon, tandis que d’autres rencontraient des jeunes et des enseignants de l’institution, à des kiosques, pour obtenir des conseils et astuces concernant les légumes et le compostage, entre autres.
D’autres élèves passaient de groupe en groupe pour poser quelques questions aux invités. «Peut-on manger des œufs de canard?» Pour votre information, l’humain peut en déguster, mais en plus petite quantité, puisqu’il n’est pas habitué, comme c’est le cas avec les œufs de poule, infiniment plus répandus.
Pourquoi l’agriculture?
Selon son site Internet, École-O-Champ Québec est un programme «qui s’engage à l’éducation et à la promotion des sciences agricoles, alimentaires et environnementales innovantes auprès des établissements scolaires au Québec. École-O-Champ permet l’accessibilité à une panoplie de ressources agricoles durables et locales tout en sensibilisant les élèves au pouvoir qu’ils ont sur leur environnement».
Les responsables du projet expliquaient la raison de la mise sur pied du fameux projet, qu’ils rêvent de voir se répandre à la grandeur de la Belle Province. En devenant agriculteurs en herbe et en s’occupant du potager de leur institution, entre autres, les jeunes sont sensibilisés au métier qui s’avère être l’un des plus stressants. Ils sont curieux et prennent conscience de l’importance de savoir ce que l’on met dans notre assiette. Ils acquièrent des connaissances, sensibilisés face à l’un des métiers les plus élémentaires au monde, celui de nourrir notre population.
«Tous les aspects de l’agriculture et de la vie sont importants ici. L’agriculture ne nourrit pas seulement notre estomac, notre corps, mais notre esprit et l’ensemble de la vie. Je suis heureux qu’on puisse offrir cette opportunité à nos jeunes. Dès que la verdure reprend, au printemps, les jeunes sont contents et ont hâte de commencer à jouer avec le sol. Ça commence à nourrir notre moral et notre humeur. Ce contact avec la nature est important. D’avoir un projet dans les écoles qui permettent à ces jeunes d’avoir un contact avec la vie, c’est pour moi quelque chose d’essentiel», mentionne François Gervais, très impliqué dans le projet, en tant qu’animateur. «Je tente de sensibiliser nos jeunes à de multiples causes. J’essaie de les sensibiliser à ce qui les nourrit. Ça passe de la semence à l’assiette. C’est de comprendre tout le processus. On parle de respect. Le respect de la vie est pour moi fondamental. En étant en relation avec la nature et sa vie, le respect se développe.»
Des ajouts…
Les jeunes ne s’arrêteront pas là. Plusieurs projets sont à venir pour améliorer leurs installations, agrandir leurs sols, tout en étant plus écologiques. Ils veulent d’ailleurs ajouter des animaux à leurs installations et inclure le plus de collègues possible dans le projet. Un cours à option, offert à l’école secondaire d’Oka, leur permettra de trouver des paires de bras supplémentaires pour certains travaux manuels.
On doit le dire: l’endroit, son personnel et ses élèves renouent avec son héritage. Avant de devenir une école secondaire, l’établissement était un pôle important de formation en agronomie au Québec, sous l’autorité des moines.
Notons au final que l’OSBL profitait du moment pour souligner sa première année d’existence. On assure que de beaux projets sont à venir, et ce, à la grandeur du Québec. Pour plus d’informations concernant École-O-Champ, il suffit de visiter le [https://www.ecole-o-champ.com].
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Oka
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