C’est le 1er juin que rentreront officiellement en fonction les Citoyens en patrouille. La Ville de Mirabel a mis en branle le projet depuis quelques semaines déjà. Le but est simple : avoir l’aide de citoyens pour des tâches simples de surveillance de quartier.
« C’est des citoyens qui sont volontaires. Leur mission principale, c’est d’assurer de la visibilité dans leur secteur résidentiel. Ils vont patrouiller et signaler tout problème ou activité suspecte qu’ils pourraient voir », explique Nicolas Arbour, directeur du Service de police de Mirabel.
Comment ça fonctionne ?
Chaque quart de travail sera de 3 h. Idéalement, les bénévoles seront placés en duo pour leur ronde, même s’ils ont le choix du monde auquel ils veulent le faire. Des dossards et des véhicules désignés seront mis à leur disposition pour les rendre visibles. Les radios à leur disposition seront sur les ondes des travaux publics.
Les citoyens qui participeront au projet n’auront pas comme tâches d’intervenir lors d’événement ponctuel ou de nature pénale. Ils sont d’abord et avant tout les yeux et les oreilles de la police de Mirabel. « Malgré le fait qu’ils soient complémentaires à notre travail, il ne s’y substitue pas », confirme le directeur du service de police. Le regard de ces bénévoles se veut tout de même essentiel. Si des nids-de-poule ou autres accros à la chaussée ainsi qu’un quelconque bris aux infrastructures de la ville sont observés, ils pourront le signaler.
Les citoyens bénévoles n’ont donc pas de pouvoir pour appliquer la loi en soi, même si cette présence se veut dissuasive. « C’est un moyen de donner une nouvelle image de la sécurité publique », explique-t-il.
Jusqu’à présent environ 40 volontaires ont appliqué pour faire leur part pour la Ville. La sélection finale n’est cependant pas complétée. « Nous vérifions les dossiers criminels de ces gens-là. On veut être certain qu’ils n’ont pas d’antécédent qui pourrait faire en sorte qu’ils ne puissent être en contact avec des personnes vulnérables : personnes âgées, enfants, etc. », soutient M. Arbour. Plusieurs banques de données sont utilisées, s’assurant de toute affiliation sur le participant soit connu également.
Une quarantaine de bénévoles
« Ils sont volontaires. Ils ne sont pas rémunérés, mais on cherche un moyen de les dédommager pour le déplacement vers le poste de police », explique Nicolas Arbour.
La première formation sera donnée le 30 mai. Il sera question de réitérer les attentes et les principes de base, mais aussi des limites de leurs tâches. La formation durera ainsi environ 4 h et se veut obligatoire pour faire partie de Citoyens en patrouille. D’autres moments pourraient être prévus pour de futurs recrûs.
Il n’y a jusqu’à maintenant pas de limites de recrûs pour le projet. Les heures visées pour la patrouille est sont de midi à minuit et seules cinq voitures seront disponibles pour l’instant. Quiconque souhaite joindre Citoyens en patrouille peut s’inscrire sur le formulaire web.
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