Audrey Thibault, policière-préventionniste et relationniste média pour le Service de police de la Ville de Mirabel, est devenue responsable du projet Citoyens en patrouille en mai dernier. « Ce que je trouvais bien, c’était de faire participer les citoyens à la sécurité des quartiers. C’était de donner un sentiment d’appartenance », mentionne-t-elle.



Elle entend souvent des commentaires disant que les policiers sont peu sur le terrain, mais elle assure du contraire; ceux-ci priorisant cependant les appels d’urgence. Le projet a été mis en place justement pour pallier à cette présence. «&nbsp;Ça a un effet de réduire les petits crimes d’opportunité qui pourraient être commis sur le territoire&nbsp;», constate la policière.



<h2>Une patrouille</h2>



En arrivant au poste de police, les citoyens mentionnent le territoire qu’ils désirent patrouiller. Ils remplissent ensuite une fiche qui servira de rapport. Un dossard, un cellulaire et des gyrophares amovibles leur sont remis. Un véhicule est ensuite choisi et les citoyens quittent.



Les quartiers résidentiels sont priorisés pour les patrouilles. «&nbsp;Dépendamment des heures, les observations ne sont pas les mêmes », souligne un bénévole pendant une patrouille. L’aspect de découvrir les quartiers de la ville a cependant été son objectif principal lors de ses premières fois.



Lampadaires éteints, poteaux de bornes d’incendie, déneigement général&nbsp;: beaucoup d’éléments peuvent être observés et rapportés par les citoyens faisant partie du programme. Le but est de rapporter les irritants pour pouvoir les corriger.



Chaque élément écrit dans le rapport du bénévole est ensuite traité et transmis au bon département afin d’effectuer les corrections nécessaires. On compte ainsi 172&nbsp;dossiers qui ont été ouverts grâce aux 615&nbsp;heures de patrouille.



Pour l’instant, le projet ne compte pas aller dans le support aux forces policières. «&nbsp;En aucun temps, les citoyens ne remplacent un policier. Mais, ce sont vraiment des allés côté prévention&nbsp;», affirme Audrey Thibault. Elle mentionne malgré tout ne pas avoir de réticence à ce que le projet évolue et donne d’autres tâches aux bénévoles. Il faudra cependant être patient pour arriver là, comme le tout n’en est qu’à ses débuts.



Pour en savoir davantage : <a href="https://mirabel.ca/citoyens-patrouille">https://mirabel.ca/citoyens-patrouille</a>.

Des représentants des sept municipalités régionales de comté (MRC) de la région, de la Ville de Mirabel ainsi que de divers organismes de mobilité étaient présents pour discuter, mettre en commun et réfléchir à des projets porteurs, et ce, autant en lien avec les changements climatiques que la mobilité durable.



« Depuis 2012, la Table permet d’aborder divers enjeux qui dépassent les limites des territoires municipaux, ce qui est souvent le cas lorsque l’on traite d&#8217;environnement. C’est donc un lieu d’échange essentiel pour la région, permettant une mise en commun qui ne pourrait pas se faire autrement », mentionne la directrice générale du CRE Laurentides, Anne Léger.



<h2>Des municipalités proactives</h2>



La rencontre a permis de mettre de l’avant des projets municipaux novateurs.



« Nous préparons un règlement qui encadrera les combustibles fossiles et solides. L’objectif est que les nouveaux bâtiments de Prévost, sauf rares exceptions, soit 100 % électriques. Nous voulons préparer l’avenir et se donner les moyens d’atteindre nos objectifs de réduction de GES », a souligné le maire de Prévost, Paul Germain.



De son côté, le maire de Chute Saint-Philippe, Normand St-Amour, a dit mener un projet pilote avec la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) pour développer un réseau écologique sur le territoire public de la municipalité, ce qui représente un terrain de jeu de plus de 240 km2. « Cela permettra de faire notre part pour l&#8217;atteinte de la cible de 30 % d’aires protégées que s’est fixé le Québec », a-t-il ajouté.



Un autre exemple est la participation de la Municipalité de Lac Supérieur à une étude avec l’Université Concordia. « Notre municipalité a été durement touchée dans les 2 ou 3 dernières années par des événements météorologiques extrêmes. Par exemple, en 2021, des pluies diluviennes ont coupé 13 routes. L’université a installé un système de prévision météorologique pour les pluies extrêmes et les périodes de sécheresse cet automne. Les premiers résultats devraient sortir cet été, ce qui est très motivant », a expliqué le maire de Lac Supérieur, Steve Perreault.



<h2>Des projets à venir pour la Table</h2>



Le 8 novembre, le CRE Laurentides a tenu un forum régional sur les changements climatiques qui a accueilli 150 personnes et a interrogé les participants sur des solutions porteuses liées à divers enjeux liés aux changements climatiques. Ces solutions ont été discutées pour faire ressortir des projets que la Table pourrait porter, notamment en matière de mise en oeuvre des plans régionaux des milieux humides et hydriques (PRMHH), de mobilité durable, d’écofiscalité comme mode de financement pour les municipalités et de sensibilisation des élus face aux changements climatiques.



Par exemple, pour le maire d’Oka, Pascal Quevillon, il faut faire des connexions sur le territoire pour faciliter les déplacements en transport en commun. « Se rendre à Sainte-Thérèse, Saint-Jérôme ou Mirabel pour travailler, c’est très complexe pour notre population. Et il faut aussi rendre ça simple, sinon les gens vont toujours aller vers leur voiture », a-t-il fait valoir.



De cette 23e rencontre de la Table énergie et changements climatiques découleront donc de nouveaux projets pour la région.

Table régionale énergie et changements climatiques: des élus engagés

Le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, a dévoilé les nombreux projets et investissements qui seront faits par la ville lors de l’année 2023 lors du Dîner du maire qu’a organisé la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M) le vendredi 16 décembre dernier, à l’Imperia Hôtel et Suites.&nbsp;



Malgré l’incertitude économique qui plane, M. Charron ne s’est pas pour autant dit découragé des possibilités d’investissements pour 2023. «&nbsp;Nous demeurons confiants en la réelle possibilité d’investissements majeurs dans nos différents pôles de développement, notamment dans l’Innoparc Albatros&nbsp;», a annoncé ce dernier.



Parmi les deux terrains vacants de l’Innoparc, deux font présentement l’objet de vérifications. La Ville prévoit d’ailleurs entamer la phase&nbsp;3 de développement de l’Innoparc, lancée en partie par l’acquisition de 2,5&nbsp;millions de pieds carré par la firme Broccolini dans le but d’y accueillir des entreprises.



«&nbsp;À terme, pour la Ville, l’implantation de grandes entreprises dans la phase&nbsp;3 de l’Innoparc favorisera des investissements privés de l’ordre d’environ 150&nbsp;M$ en valeur de construction et pourrait rapporter 2,6&nbsp;M&nbsp;$ par année en revenus de taxation&nbsp;», a ajouté le maire. Ce dernier a notamment mentionné le secteur de la côte Cachée, à l’est, en bordure de l’autoroute&nbsp;640, comme l’un des endroits les plus prometteurs pour 2023.&nbsp;



 Un accent sera également mis sur les artères commerciales, dont la 25e&nbsp;Avenue, où la Ville souhaite créer des « maillages économiques, de l’animation et de l’affluence ».&nbsp;



<h2>Avancées dans la ZIA</h2>



Le maire Charron a aussi tenu à rappeler que des progrès ont été faits concernant le déploiement de la zone d’innovation agricole, ou ZIA, qui sera effectuée en trois phases.



La première phase, rappelons-le, est une zone dédiée à la formation théorique et pratique de la relève agricole dispensée par le Collège Lionel-Groulx, et est déjà amorcée. Pour la deuxième phase, elle consiste en la création du Parc d’innovation agricole, où des jeunes de la relève pourront louer des lots de moyennes superficies afin d’y faire de la culture biologique intensive. La Ville espère ainsi voir ses premiers agriculteurs s’établir d’ici 18&nbsp;mois.



Finalement, pour la dernière phase, la ZIA pourra compter sur un incubateur agricole afin de permettre à la relève de développer un modèle d’affaires viable, accompagnée de professionnels du milieu. «&nbsp;Ce projet […] positionnera Saint-Eustache comme un modèle de la nouvelle agriculture au Québec, et nous en sommes très fiers&nbsp;», a dit M. Charron.&nbsp;



Le parc Nature pourra également être développé cette année à la suite d’une décision favorable de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). «&nbsp;Le feu vert est donné, et nous allons pouvoir débuter la construction d’un chalet d’accueil ainsi que l’aménagement d’un stationnement non asphalté d’une centaine de places&nbsp;», a-t-il ajouté sur ce point.



<h2>Investissements à venir</h2>



En tout, ce seront près de 29&nbsp;M$ de projets qui sont au menu, et ce, «&nbsp;sans augmenter la dette de la Ville&nbsp;», aux dires du maire. Parmi les principaux projets, 9,4&nbsp;M$ seront investis dans les parcs et dans le réseau cyclable, dont 6,4&nbsp;M$ seront alloués aux aménagements du parc Nature et à l’acquisition de terrains au pourtour, ainsi que 2&nbsp;M$ dans le prolongement du réseau cyclable.&nbsp;



Enfin, le boulevard Industriel continuera aussi à être aménagé, en plus de la rue Dubois. Des travaux d’agrandissement seront également effectués à la centrale 911 pour répondre aux besoins entraînés par son expansion.&nbsp;

Citoyens en patrouille à Mirabel : Un projet déjà bien en place après six mois d’activité

Une patrouille