Native effectivement de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, mais résidante de Pointe-Calumet depuis 25 ans, la femme âgée de 27 ans tentera, en effet, de ravir la circonscription de Mirabel des mains du Bloc québécois (BQ).
Au dernier scrutin fédéral, le bloquiste Simon Marcil avait été en mesure de se faire réélire avec 51,08 % des votes exprimés et une majorité de 17 057 voix sur son plus proche adversaire, le libéral Karl Trudel (25,85 %). Le conservateur François Desrochers avait, lui, terminé au troisième rang (9,13 %). M. Marcil a déjà annoncé qu’il ne sera pas de retour et c’est l’économiste Jean-Denis Garon qui se présentera sous la bannière bloquiste dans Mirabel.
Plusieurs défis à l’enjeu
La candidature de Mme Lefebvre dans Mirabel a été annoncée, le mardi 23 mars dernier, lors d’une très brève conférence de presse virtuelle d’une douzaine de minutes.
«Nous sommes bien heureux de la candidature de Catherine et contents de l’avoir avec nous. Elle connaît les enjeux de la circonscription. J’ai discuté souvent avec elle dernièrement et c’est une personne à l’écoute des gens, qui se préoccupe des gens, qui connecte avec son milieu, qui veut servir et qui veut aider», de mentionner celui qui est également député de Chicoutimi-Le-Fjord.
«C’est un moment important pour moi. Je suis une fille qui vient d’ici. Je suis née dans la région et je ne l’ai jamais quittée. Je suis donc contente de servir la population qui m’a vu grandir. Je m’implique dans la circonscription depuis que je suis adolescente et je connais bien tous les coins [de la circonscription] de Mirabel», d’indiquer, d’entrée de jeu, la candidate qui travaille actuellement comme tuteure auprès de jeunes âgés entre 6 et 17 ans.
À son avis, plusieurs défis sont à l’enjeu dans la très grande circonscription qu’est Mirabel. «Les enjeux sont nombreux et différents selon chaque municipalité: les crues printanières à Pointe-Calumet, l’aérospatial, les emplois, la mobilité et la circulation automobile, l’Internet haute vitesse, les agriculteurs, acériculteurs et producteurs dont on a besoin, on l’a vu avec la COVID-19, pour notre alimentation», d’énumérer notamment Catherine Lefebvre.
Les conservateurs et les changements climatiques
Enfin, questionné au sujet de ce congrès virtuel au cours duquel les militants conservateurs ont refusé, dans une proportion de 54 %, d’adopter une motion visant notamment à reconnaître la réalité des changements climatiques, M. Martel ne croit pas que cela nuira à sa formation au Québec.
«Je ne suis nullement inquiet. D’abord, le discours de notre chef [Erin O’Toole] a été extraordinaire; c’était très rafraîchissant. Il l’a clairement dit: on ne peut plus ignorer les changements climatiques. Ça, ce n’est pas négociable. Aussi, c’est certain qu’on va avoir un plan clair qui va être dévoilé prochainement. Et il y a eu tout de même d’autres résolutions qui ont été adoptées, sur l’aluminium vert, les ressources de remplacement», de répondre celui-ci sur ce point.
MOTS-CLÉS
Bloc Québécois
Simon Marcil
Mirabel (circonscription fédérale)
Parti conservateur du Canada (PCC)
Jean-Denis Garon
Catherine Lefebvre
Richard Martel
Erin O’Toole