Campagne Respire: Mettre l’anxiété et le stress de côté

Le 17 octobre dernier se tenait une soirée de lancement pour la 4^e édition de la campagne Respire de la Fondation André-Boudreau dans le secteur de la Cité-Mirabel.

Le lancement s’est tenu à Mirabel dans le secteur du Domaine-Vert Nord. « On l’a fait un peu plus au sud cette année, parce qu’on voulait vraiment être plus proche des intervenants, professeurs et centre scolaire », confirme la présidente de la fondation, Nadia Dahman.

Pour l’occasion, Pascal Morissette était présent, soulignant le retour de la Minute Respire. Il a également eu l’idée d’écrire une chanson afin de mettre de l’avant la Minute Respire. Après une édition ayant fait une école gagnante à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, le concours revient pour permettre de recevoir dans leur école Pascal Morissette, au primaire, ou Claudie Mercier, au secondaire.

La fondation André-Boudreau se veut une ressource contre les dépendances en tout genre chez les jeunes, majoritairement dans les Laurentides. « On est l’unique fondation qui s’occupe de la dépendance jeunesse », confirme la présidente. On parle ici non seulement de a drogue et de l’alcool, mais également du vapotage ou de la cyberdépendance.

L’anxiété et le stress sont également des éléments importants du travail de la fondation. « Pour faire de la prévention au niveau des dépendances jeunesse, on doit parler des saines habitudes de vie et prévenir ce qui risque de pousser les jeunes vers ces dépendances », explique Mme Dahman.

Des nouveautés à venir

Projet pilote l’année dernière, la minute respire revient cette année pour l’ensemble du territoire. Pendant une semaine, les professeurs sont invités à prendre une minute par jour avec leurs élèves afin de discuter du stress et voir avec eux les trucs qui pourraient les aider. « Le but est de décrocher et de montrer qu’il existe des ressources, des pistes de solutions », explique Mme Dahman.

Le site internet [tuaslederniermot.com] offre également des trucs et astuces en tout genre, selon les catégories, jeunes, parents et spécialistes. « On a fait un sondage et c’est 90 % des parents sondés qui voulaient avoir plus d’outils pour mieux gérer leur stress et leur anxiété », explique-t-elle. Selon elle, la pandémie a permis à beaucoup de prendre connaissance aux difficultés de la santé mentale, autant pour eux-mêmes que pour leur entourage.

Les réseaux sociaux sont également bien utilisés, étant un canal de choix pour atteindre les jeunes. De nombreuses vidéos circulent et se sont même rendues partout au Québec. « La campagne est faite partout à travers la province et même en Ontario. Mais elle est vraiment faite 100 % Laurentides », rappelle la présidente de la fondation. L’accent de l’organisme reste, d’abord et avant tout, les jeunes de la région.