Le maire sortant d’Oka a de quoi jubiler, lui qui a aussi vu quatre des six candidats de son équipe aux postes de conseiller être élus. Alors que Jérémie Bourque, Joëlle Larente et Yannick Proulx avaient d’abord été élus par acclamation, Jules Morin, dans le district de la Rive, a aussi obtenu son laissez-passer à la table du conseil en recueillant 80 votes de plus que son adversaire Serge Laurin.
Jean-François Girard (district des Chapelles) et Stéphanie Larocque (Pointe-aux-Anglais) complètent le conseil.
«Je suis heureux d’entrer à la mairie avec un mandat fort. Le message des citoyens est clair: ils me font confiance pour les quatre prochaines années et j’en suis bien heureux! Nous avons proposé un programme électoral solide qui respecte notre réalité et ça, le citoyen l’a compris», a lancé Pascal Quevillon quelques heures après avoir appris son élection pour un second mandat.
Lors de son premier mandat à la mairie d’Oka, entamé en 2014, à la suite d’une élection partielle, Pascal Quevillon avait alors été élu comme indépendant et était donc rentré à l’hôtel de ville alors qu’une équipe y était déjà en place. Cette fois, avec une équipe majoritairement composée des membres de son parti, il s’attend à ce que ce soit plus facile.
«Le dernier mandat n’a pas été facile. Ça a joué du coude, surtout au cours des deux premières années. Avec l’arrivée de Mme Larente en 2016, déjà, ça allait mieux», a soutenu M. Quevillon qui accueillera bien sûr à bras ouverts les deux conseillers élus ne faisant pas partie de son équipe.
Au sujet de Mme Larocque, il a mentionné que celle-ci était «près de ses citoyens» et qu’elle avait mené «une bonne campagne» dans Pointe-aux-Anglais. Quant à M. Girard, le maire d’Oka est d’avis qu’il devra s’asseoir avec lui «pour régler certains différends».
Pascal Quevillon a par ailleurs tenu à féliciter ses opposants dans la course à la mairie d’Oka, conscient qu’«il faut du courage pour se lancer en politique».
«Je suis extrêmement fière de vous!»
La candidate à la mairie Marie-Claude Provencher sort grandie de cette campagne électorale. Celle qui avait comme objectif, en se présentant aux élections, d’intéresser les citoyens à la politique municipale, peut dire mission accomplie.
«Je souhaitais que les citoyens se mobilisent pour des projets, affirme-t-elle, qu’ils fassent du réseautage, se questionnent et trouvent des solutions communes. Je voulais que les citoyens se rendent compte que la politique municipale est celle qui a le plus d’impact sur leur vie quotidienne, leur qualité de vie. Que vous sachiez que vous n’êtes pas des spectateurs dans les estrades, mais que c’est vous qui déteniez le réel pouvoir.»
Non seulement Mme Provencher a-t-elle atteint cet objectif, mais elle l’a dépassé selon elle.
«Vous êtes 700 à y avoir cru, à avoir cru en vous, en votre pouvoir, 700 à vous être choisis. Je suis très fière de vous et je souhaite que cette vague de solidarité perdure dans le temps.»
Mme Provencher a également tenu à féliciter les candidats, élus ou non, pour leur implication.
Quant à Julie Tremblay-C., elle est aussi heureuse de la campagne qu’elle a menée.
«Je suis plutôt fière! J’ai fait cette campagne à mon goût, à ma façon, avec tout mon cœur. Nous avons proposé des choses différentes. Je ne peux avoir aucun regret. Au contraire, je suis pleine de gratitude pour ce que j’ai vécu.»
Pour voir les résultats: [https://donnees.electionsmunicipales.quebec/resultats/resultats.html?v=72032]
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