«Quand vient le temps de défendre le Québec, Justin Trudeau n’a qu’un mot à la bouche: non! Le plus fédéraliste des premiers ministres, Philippe Couillard, demande des ajustements constitutionnels, c’est non. Le ministre de la Culture du Québec demande que la ministre Mélanie Joly annule une décision du CRTC qui pénalise notre industrie culturelle, encore non. Le Québec voulait qu’Ottawa nomme des juges pour accélérer le processus judiciaire, la réponse c’est encore et toujours non», fait valoir M. Fortin.
Son collègue, Simon Marcil, ajoute que le gouvernement Trudeau «tranche systématiquement du même côté, celui des banques de Toronto». Il rappelle à cet effet que le Bloc Québécois a réussi à faire reculer les libéraux dans le dossier de la loi C-29, qui aurait soustrait les banques à l’application de la Loi sur la protection du consommateur du Québec.
«Il n’a pas fallu beaucoup de temps avant que le gouvernement libéral contre-attaque avec un nouveau cadeau pour les banques: la banque des infrastructures, soutient-il toutefois. Déjà, nous étions contre l’idée même de privatiser nos infrastructures. En plus, les 40 députés libéraux du Québec n’ont pas fait le poids face au lobby des banques qui voulait que la banque soit à Toronto. Et comble de l’arrogance, le Bloc Québécois a découvert que les projets d’infrastructures de la banque seront au-dessus des lois québécoises.»
De son côté, le leader en Chambre du Bloc Québécois et député de Joliette, Gabriel Ste-Marie, rappelle le travail effectué par le parti dans le dossier du bois d’oeuvre et de la lutte contre le crime organisé, notamment.
«De nombreux défis restent à venir, la signature d’un nouveau traité avec les États-Unis en est un majeur. Nous avons lutté pour la protection de l’intégralité du système de gestion de l’offre tout au long de la session parlementaire et nous ne lâcherons jamais», renchérit-il.
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