Dans un communiqué de presse, il a rappelé qu’il compte déployer tous les efforts pour contribuer à la réalisation de ses trois priorités, à savoir : protéger les contribuables contre l’inflation en remettant de l’argent dans leur portefeuille; moderniser l’Hôpital de Saint-Eustache; implanter une clinique d’urgences pédiatriques.



«Face aux turbulences économiques actuelles qui risquent de s’intensifier au cours des prochains mois, il faut une équipe solide aux commandes pour maintenir notre économie à flots et redonner de l’argent aux Québécoises et aux Québécois. Nous avons le plan économique le plus responsable et la meilleure équipe pour le réaliser. Avec nous, la population sera encore mieux protégée contre les effets de l’inflation», de souligner M. Charette, en rappelant que les contribuables gagnant moins de 100 000 $ recevront entre 400 $ et 600 $ en décembre prochain, alors que les aînés à revenu modeste verront le montant maximal de soutien passer de 411 $ à 2 000 $.



Enfin, Benoit Charette invite ses concitoyennes et ses concitoyens à se rendre aux urnes massivement le lundi 3 octobre prochain.

Les huit propositions qu&#8217;ils ont dévoilées ces derniers jours se veulent des mesures économiques importantes à leurs yeux, mais représentent aussi « un geste fort pour l’environnement et la qualité de vie de nos concitoyennes et concitoyens ».



« Cela fait maintenant quatre ans que la Coalition avenir Québec (CAQ) néglige la région des Laurentides en matière de transport, et ce, au plus grand désespoir des citoyennes et citoyens. Les engagements proposés par le PLQ sont réfléchis et nous allons agir sur plusieurs fronts », font valoir les candidats libéraux dans un communiqué de presse conjoint.



Pour eux, « un plan de mobilité des transports durable doit cependant se faire en collaboration avec tous les intervenants locaux, municipaux et régionaux. C’est donc en collaboration et en concertation avec l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), la ville de Mirabel et les autres partenaires concernés que nous visons à améliorer et à bonifier l’offre de services en matière de mobilité durable pour la grande région des Laurentides ».



<h2>Les huit engagements du PLQ</h2>



1) Demander à l’ARTM de réévaluer et de mettre à niveau son plan stratégique de développement mobilité durable régional pour tenir compte des enjeux prioritaires de transport collectifs structurants;



2) Demander à l’ARTM de créer un lien intermodal entre le REM et la ligne de banlieue de Saint-Jérôme et de lancer des discussions avec l’ARTM afin d&#8217;ajouter une antenne pour desservir le Faubourg Boisbriand;



3) Soutenir l’amélioration de l’offre de services pour les trains de banlieue et aux organismes de transport. Ceci notamment afin de développer les réseaux d’autobus locaux de façon à minimiser le recours aux stationnements incitatifs;



4) Réaliser des études pertinentes pour la mise en place d’un réseau de transport collectif structurant dans l’axe est-ouest de l’autoroute 640 de la Couronne Nord. Ce projet devra répondre à des standards élevés de rapidité, de ponctualité, de confort, de sécurité, d’amplitude et d’interconnectivité dans l’ensemble du territoire;



5) Collaborer avec la ville de Mirabel et les autres partenaires comme l’ARTM, afin d&#8217;améliorer l&#8217;offre de service pour connecter, notamment la zone aéroportuaire de Mirabel, aux réseaux existants et analyser toutes les pistes de solution tel un bouclage vers Saint-Jérôme, voies réservées, rabattement supplémentaire ou tous autres moyens réalisables;



6) Investir pour maintenir à niveau les infrastructures du réseau routier actuel et en améliorer sa sécurité, notamment sur certains accès à l’autoroute 640;



7) Maintenir les aménagements de voies réservées pour autobus et covoiturage dans le projet de parachèvement de l’autoroute 19 et assurer un rattrapage accéléré en cette matière sur le réseau autoroutier existant (A-13, A-15, A-640);



8) Investir stratégiquement dans l’électrification du parc d’autobus (transport citoyens et scolaires) afin de réduire les GES.



<h2>Commentaires des candidats</h2>



« À plusieurs reprises sur le terrain, les gens m’ont fait part des besoins dans la circonscription de Deux-Montagnes. Favoriser une meilleure offre et l’utilisation du transport collectif est une mesure économique importante, mais c’est aussi un engagement majeur pour l’environnement. Toutes ces mesures concrètes s’ajoutent à une de nos proposition phare d’instaurer la gratuité complète aux transports en commun pour tous les étudiants et les personnes âgées de 65 ans et plus. Cette mesure importante du Plan Portefeuille du Parti libéral du Québec permettra notamment de réduire la pression sur le portefeuille des étudiants et des aînés. », d&#8217;indiquer, pour un Marc Allaire, candidat libéral dans Deux-Montagnes.



« Tous les citoyens de Blainville et des Basses Laurentides vivent le trafic automobile sur les axes nord-sud et est-ouest. Il faut absolument développer, le plus rapidement possible, une option de transport en commun qui respectera ces axes et qui permettra à la population d&#8217;aller et revenir du travail, sans avoir à perdre 2 heures par jour dans le trafic. En 2022, il est temps d&#8217;arrimer la mobilité des transports de la grande région métropolitaine de Montréal avec notre région. Je suis fier de présenter nos propositions qui auront aussi un impact majeur sur la réduction des GES », d&#8217;ajouter Alexandre Mercho, candidat libéral dans Blainville.

Le PLQ dévoile ses engagements en matière de mobilité des transports

Les trois députés s&#8217;appuient sur le fait que, le 25 septembre dernier, les mesures temporaires mises en place pendant la pandémie, allégeant les critères d’admissibilité et reflétant davantage la réalité des travailleurs, ont pris fin, ce qui provoque, disent-ils, un retour à l’ancien régime. Les députés bloquistes des Basses-Laurentides réclament une réforme globale et immédiate du programme, ainsi que la prolongation des mesures temporaires afin de soutenir adéquatement les travailleurs.



« Si des mesures temporaires avaient été mises en place, c’est parce que le programme est plein de trous et de lacunes. Un retour à l’ancien régime signifie que six travailleurs sur dix n’auront pas accès aux prestations. C’est un retour au trou noir pour les travailleurs saisonniers ainsi qu’à l’imposition de critères d’admissibilité qui pénalisent trop de travailleurs et qui ne reflètent pas leur réalité. Le programme doit être revu en profondeur et une réforme s’impose maintenant. C’est scandaleux que la ministre ne l’ait pas fait. Personne ne devrait pâtir parce qu’elle n’a pas fait son travail », d’affirmer, dans un communiqué de presse conjoint, Louise Chabot.



« Ça fait depuis 2015 que le gouvernement promet une réforme de l’assurance-emploi. Sept ans que la ministre rencontre des travailleurs qui ont cotisé toute leur vie et qui se retrouvent sans un sou. Nous le répétons : les problèmes et les solutions sont connus; à quand la réforme? La ministre a tout simplement décidé d’abandonner son propre mandat et les travailleurs, au passage. C’est inacceptable », de poursuivre Jean-Denis Garon.



De nombreux groupes de défense des travailleurs et syndicats interpellent le gouvernement depuis la fin de l’été pour demander une prolongation des mesures temporaires, signalent les trois députés.



« Partout au Québec et dans les autres provinces, les groupes demandent que la ministre agisse afin de rassurer les travailleurs et les chômeurs. Il est inadmissible de les laisser face à une telle incertitude. Le gros minimum serait de prolonger les mesures d’allègements », de conclure Luc Desilets.

Benoit Charette tient à rappeler ses trois priorités