Le secteur de Sainte-Scholastique n’a presque aucun commerce sur son territoire, surtout dans le village même. Mais les choses sont peut-être en train de tourner. Non seulement le projet Synergie Mirabel est en marche, mais une pancarte a récemment été affichée dans l’une des fenêtres de l’auberge Belazur.
Depuis quelques années, le local commercial est vide au rez-de-chaussée. Seule la location de chambre à l’étage était active depuis décembre 2019, le restaurant s’étant vidé de sa clientèle.
Le propriétaire du bâtiment depuis 15 ans, Robert Miron, invite les intéressés sérieux à le contacter pour démarrer un nouveau projet. « Je ne recherche rien de spécifique. Mais c’est sûr que j’ai tout l’équipement de cuisine », affirme-t-il.
Le local est d’une grandeur totale de 2 500 pieds carrés, incluant la cuisine. Il en fait la location pour 2 500 $ par mois. « La même chose à Saint-Eustache, c’est 8 000 $ par mois », souligne M. Miron, assurant connaître le marché.
Ayant eu de mauvaises expériences avec ses derniers locataires, M. Miron compte maintenant fonctionner légèrement différemment. « Dans le passé, c’est moi qui avais les permis. Maintenant, c’est le locataire qui va les avoir. Et il va me prouver qu’il a de l’argent avant de commencer », explique-t-il.
Plusieurs personnes sont venues lui demander, par le passé, de louer le local, mais sans avoir l’épargne suffisante, aux yeux du propriétaire, pour se lancer en affaires. « Ça ne sert à rien d’essayer de lancer une entreprise ici si on a uniquement 5000 $ dans son compte », affirme-t-il.
Les lieux ont été laissés dans l’état où ils étaient quelques années plus tôt, outre quelques travaux survenus dans le plafond. La cuisine, quant à elle, est fonctionnelle, les équipements venant avec le local pour la location.
« C’est mon désir de faire revivre l’endroit. Mais pas à n’importe quel prix », conclut-il.
Peut-être davantage qu’un restaurantM. Miron avait pensé faire des rénovations et ajouté des logements à l’étage commercial, mais des contretemps administratifs l’en ont empêché. Il aurait aimé prendre la moitié de l’espace du rez-de-chaussée pour les logements et laisser le reste pour le commerce. Il ne perd cependant pas ce projet des yeux et espère toujours pouvoir le réaliser.
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