«Je suis différente!» C’est ainsi qu’Annie Grenier, mieux connue sous le nom d’Annie Brocoli, débute la conférence qu’elle promène un peu partout au Québec, depuis près de six mois, à la suite de sa décision de se retirer de la scène. Le 28 janvier, elle était de passage à l’école des Perséides et au Pavillon Primevère, de Pointe-Calumet, pour s’adresser aux jeunes élèves, réunis dans le gymnase.
En septembre 2018, après une carrière solo de près de 20 ans à amuser les tout-petits, Annie Brocoli annonçait qu’elle tirait sa révérence. Diagnostiquée dyslexique en 5e année, elle partagera dorénavant cette réalité qui l’accompagne au quotidien. D’abord, dans sa biographie En mal de mots, lancée en octobre 2018, puis dans des conférences comme celles données à Pointe-Calumet, le 28 janvier.
«Les lettres ont toujours dansé dans ma tête. J’ai eu beaucoup de difficulté à l’école. Je sais lire, entendons-nous, mais sans jamais lire un livre, j’ai tout de même réussi à obtenir mon secondaire 5. J’ai développé plein de trucs, mais je suis sortie de mon secondaire avec un énorme manque d’estime de moi» , de raconter Annie, quelques minutes avant de s’adresser aux élèves avant d’ajouter que selon elle, elle n’aurait pu connaître la carrière qu’elle a connue, sans ses problèmes de dyslexie.
«C’est que derrière ce trouble se cache un imaginaire de fou! Si je suis capable d’imaginer toute sorte de choses comme un oiseau qui se transforme en avion, ma différence devient un atout et c’est ce que je viens dire aux jeunes. Arrêtez de vous taper sur la tête!»
<h3>«Tous différents et persévérants&#8221;</h3>
C’est sous le thème «Tous différents et persévérants» qu’un comité sur la différence et la persévérance a été créé à l’école des Perséides. Lors de la semaine du 28 janvier au 1er février, une foule d’activités, dont la visite d’Annie Brocoli, étaient organisées en lien avec le thème, grâce notamment à la générosité de la Caisse Desjardins du Lac des Deux-Montagnes, fière partenaire.
Les jeunes ont ainsi pu visionner des vidéos et lire des livres sur le sujet.
«Notre objectif, a dit Marie-Pierre Huret, enseignante en 4e année à l’école des Perséides et membre du comité, est de rendre les élèves davantage tolérants à la différence et leur donner la chance de voir les différences de chacun comme une force à exploiter et à partager.»

Annie Brocoli de passage à Pointe-Calumet

C’est le 16 mars prochain, au Sheraton de Laval, que se tiendra le Grand Bal de la Fondation Hôpital Saint-Eustache, activité de collecte de fonds qui permettra à l’établissement régional de bonifier son offre de soins de santé. Cette fois, la cagnotte ira à la pouponnière.
L’équipe de la Fondation avait réuni la presse et ses principaux partenaires à la Cabane à sucre Farsa mardi soir afin de dévoiler les détails de son événement caritatif triennal dont les profits seront réservés pour l’achat d’équipements.
<h3>Une soirée Gatsby</h3>
Quelque 400 convives sont attendus à cette soirée dansante ayant pour thématique Gatsby (le Magnifique) qui sera animée par Daniel Dö. On promet des prestations-surprises au cours de cette soirée prestigieuse agrémentée des notes musicales de l’Orchestre The Showmen.
«L’organisation de cette soirée représente une somme considérable de travail, aussi chaque dollar que l’on réussit à amasser a toute son importance» , a laissé savoir le président-directeur général du CISSS Laurentides, Yves Saint-Onge, en rappelant que le précédent Grand Bal de 2016 avait permis à la Fondation d’amasser la somme de 50 000 $ en vue d’acheter de nouveaux équipements.
<h3>Claude Carignan, président d’honneur</h3>
Bien connu dans la communauté eustachoise, Me Claude Carignan, qui est également premier vice-président et chef des affaires corporatives du Groupe Sélection, assurera la présidence de la présente campagne de financement. Déjà convaincu de l’importance d’offrir des soins de santé de qualité localement, le sénateur Carignan affirme en avoir réellement mesuré la nécessité lors de sa récente hospitalisation pour un problème dans la région rénale. 
Il pouvait ainsi livrer son propre témoignage de l’Hôpital de Saint-Eustache. «C’est un hôpital chaleureux avec des praticiens professionnels et ces gens-là ont besoin d’être soutenus. D’autres équipements sont nécessaires aux médecins spécialistes. C’est grâce à ces équipements de pointe que j’ai pu être opéré la semaine dernière et être de retour au travail dès mardi» , a souligné l’ancien maire de Saint-Eustache.
<h3>Pour une pouponnière efficace</h3>
La gynécologue Isabelle Lambert est certainement celle qui avait le plus de raisons de se réjouir de l’argent qui sera recueilli lors de l’édition 2019 du Grand Bal. Quatre incubateurs seront ajoutés aux quatre déjà présents dans la pouponnière et disposera d’un espace agrandi, ce qui permettra au personnel de travailler plus efficacement que dans le local actuel qui ne suffit pas aux besoins, estime-t-elle. La collecte de fonds devrait aussi assurer l’achat d’un second appareil respiratoire pour poupons. 
Avec la population qui augmente rapidement sur le territoire des Basses-Laurentides, le nombre de naissances annuel se situe autour de 1 500 à 1 700 bébés. «Ça reste stable, mais à Saint-Eustache, on a le même taux que dans les grands centres urbains de grossesses à risques élevés de complications. Avec le diabète de grossesse, par exemple, et risque d’entraîner du liquide amniotique sur les poumons des nouveau-nés» , expliquait en entrevue le Dre Lambert.
Depuis sa création en 1990, la Fondation Hôpital Saint-Eustache a investi plus de 9,3 millions de dollars en soins de santé et dans l’achat d’équipements de pointe.

Un grand bal pour les nouveau-nés

L’équipe du Centre a offert  à tous les patients hémodialysés un petit goûter, gracieuseté du Dr Pierre Cartier, chef de la néphrologie du CISSS des Laurentides.  Cette attention a été grandement appréciée chez les personnes hémodialysées qui reçoivent  un traitement d’une durée de trois à quatre heures à raison de trois fois par semaine. Une stagiaire en service social originaire de Saint-Eustache, s’implique avec détermination pour œuvrer auprès de cette clientèle.  Nous pouvons reconnaître Mégane Latreille, stagiaire en service social, Dre Nassima Smail, néphrologue,  Robert Bell, pharmacien, Lise Santerre, travailleuse sociale, et Anne-Marie Huot, assistante. 
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