Malgré certains désagréments, les services de soins et d’accompagnement offerts gratuitement par la Maison Sercan, qui demeure ouverte précisons-le, continueront de l’être. Cependant, le nombre d’admissions pour les soins en fin de vie sera diminué pendant ces travaux.



Par désagréments, la Maison Sercan cite, et tient à s’en excuser, la présence de véhicules et de machineries de construction aux abords des rues avoisinantes, des espaces de stationnement restreints, une circulation un peu moins fluide et du bruit ambiant.



Rappelons que ces travaux sont évalués à quelque 3,5&nbsp;M. Le milieu des affaires participera au financement de la facture pour 3,1&nbsp;M$, alors que la population des Basses-Laurentides est invitée, elle, à y contribuer à hauteur de 400&nbsp;000&nbsp;$.



Pour contribuer à la campagne de financement actuellement en cours, il suffit de se rendre sur le <a href="http://www.jedonneenligne.orp/fondationsercan">www.jedonneenligne.orp/fondationsercan</a>. Un reçu pour fins d’impôt sera envoyé sur demande.

Cette instance est formée de 15&nbsp;membres, soit huit membres choisis parmi les élus municipaux (quatre de la couronne nord et quatre de la couronne sud) et sept membres indépendants nommés par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), l’agglomération de Montréal, l’agglomération de Longueuil et la Ville de Laval.



En plus de Mme Poulin et de M. Charron, Mathieu Traversy, maire de Terrebonne, a aussi été désigné, début février, pour représenter la couronne nord sur ce conseil d’administration. Également, Normand Grenier, maire de Charlemagne, dont le mandat se poursuit, est du nombre des administrateurs issus de la couronne nord.



<h2 id="refonte-des-reseaux-et-autobus-verts">Refonte des réseaux et autobus verts</h2>



En plus d’avoir à désigner de nouveaux administrateurs pour les représenter, les maires et mairesses de la couronne nord ont eu l’occasion, lors de cette même rencontre tenue via visioconférence, de prendre connaissance des plus récentes réalisations d’exo, dont la refonte des réseaux d’autobus. Celle-ci, qui consiste à reconfigurer complètement les horaires, les fréquences et les parcours des autobus, est d’ailleurs déjà bien amorcée dans le secteur Laurentides – Terrebonne-Ouest, a fait savoir le directeur général d’exo, Sylvain Yelle, lors de cette rencontre. À terme, a-t-il indiqué, les réseaux d’autobus de tous les secteurs du territoire d’exo «&nbsp;seront reconfigurés pour répondre aux besoins réels des citoyens&nbsp;».



Aussi, il a été question du programme exobus, lequel consiste à modifier le modèle d’affaires d’exo afin qu’il devienne progressivement propriétaire de sa propre flotte d’autobus électriques et de ses garages. Ce faisant, exo assure qu’il sera alors en mesure de limiter davantage ses émissions de gaz à effets de serre (GES) grâce à une flotte d’autobus verts.



« Cette première rencontre de l’année avec les élus est le coup d’envoi d’une grande démarche de collaboration avec les municipalités. Au courant de l’année, nous irons à la rencontre de plusieurs conseils municipaux pour échanger avec eux à propos du transport collectif et de ses avantages. Il est essentiel de travailler de concert avec les municipalités pour relancer l’achalandage dans le transport collectif », a indiqué, en guise de conclusion à cette rencontre, M. Yelle.



Rappelons en terminant que, depuis le 1er&nbsp;juin 2017, exo exploite les services de transport collectif par autobus et de transport adapté des couronnes nord et sud, ainsi que le réseau de trains de la région métropolitaine de Montréal.



Sur la couronne nord, exo dessert plus précisément les villes de Blainville, Bois-des-Filion, Boisbriand, Deux-Montagnes, Lorraine, Mirabel, Pointe-Calumet, Rosemère, Sainte-Anne-des-Plaines, Saint-Eustache, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Sainte-Thérèse, Saint-Jérôme et Saint-Joseph-du-Lac, en plus d’exploiter la ligne exo2 Saint-Jérôme.

Le maire Pierre Charron assis à son bureau de travail

Pierre Charron désigné au conseil d’administration d’exo

La langue est la richesse essentielle d’une nation. C’est son principal patrimoine. C’est par elle que le peuple québécois définit son identité, transmet sa culture, son savoir-faire et son intégration de la diversité culturelle. Célébrons ses accents, son ton et ses expressions. Il faut maintenir nos efforts pour assurer à la langue française sa pérennité au Québec.



Le MQFL, par la voix de son président Réjean Arsenault, souhaite que le gouvernement du Québec profite de ce Mois de la francophonie pour finaliser son plan concernant l’amélioration de la Loi 101 avec le projet de loi 96. « Le mouvement d’anglicisation au niveau des études supérieures est un fait indéniable et de plus en plus documenté. Le MQFL émet le souhait que le gouvernement sache relever le défi, en appliquant la loi 101 au niveau collégial, afin de ralentir ce mouvement d’anglicisation. La démographie nous indique qu’il y a une obligation historique de poser des gestes concrets afin que le français soit la langue d’usage du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce et des affaires », fait valoir le MQLF dans un communiqué de presse.



De l&#8217;avis de l&#8217;organisme, les attentes de la population sont grandes face aux grands enjeux linguistiques: « Qu’il suffise de mentionner le très grand défi de la francisation des nouveaux arrivants, la généralisation de l’affichage commercial en anglais et l’attrait omniprésent de la culture anglophone pour illustrer la fragilité du vivre en français au Québec. Ce sont là des enjeux qui font l’objet d’analyses et de commentaires depuis de nombreuses années. »



À travers plus de 400 ans d’histoire, d&#8217;ajouter le MQLF, le Québec a su intégrer l’apport des autres cultures à la sienne tout en se préoccupant que le français, langue nationale, soit la langue de la cohésion sociale.



« Le Québec du 21e siècle, ouvert aux nouveaux arrivants avec leur langue nationale, se doit de maintenir cette cohésion sociale, au jour le jour, par la langue commune, le français. Feu Serge Bouchard nous disait: &#8221;Parlons d’amour en français d’Amérique, parlons humain dans la langue du Québecc&#8221;. », de conclure le MQLF.

Agrandissement de la Maison de soins palliatifs Sercan: c’est un départ