Cette activité, organisée conjointement par le Bloc québécois Rivière-des-Mille-Îles, le Parti québécois de Deux-Montagnes, le Rassemblement pour un pays souverain et la section Jean-Olivier-Chénier de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM), se tiendra le samedi 21 janvier, de 10 h 30 à 12 h, à la salle des Chevaliers de Colomb située au 109, rue Saint-Nicolas, à Saint-Eustache. L’entrée est gratuite.



Pour l’occasion, avec Priscillia Laplante comme animatrice, le professeur d’histoire Gilles Laporte parlera de l’histoire du drapeau du Québec. 



D’autres participants prendront aussi part à cette activité : Luc Desilets, député du Bloc québécois de Rivière-des-Mille-Îles; Guillaume Lalonde, candidat du Parti québécois dans Deux-Montagnes lors élections provinciales de 2022; François Paquet, président de l’Association du Parti québécois de Deux-Montagnes; Lucie Gervais, présidente de la section Jean-Olivier-Chénier de la SSJBM, et Benoît Roy, président du Rassemblement pour un pays souverain.



Une prestation musicale sera aussi offerte par Stéphane Pilon, auteur-compositeur-interprète, durant cette activité de commémoration.



Aussi, un tirage d’un drapeau du Québec sera effectué à la toute fin parmi les personnes présentes.



Selon M. Roy « il est important de souligner cet anniversaire d’un symbole rassembleur pour tous les Québécois que constitue notre drapeau national ».

« D’entrée de jeu, le Parlement doit avoir accès à tous les contrats, et que ce qui nous sera remis ne doit pas être stérilisé à coups de caviardages. Les enjeux sont trop nombreux et importants. Ça va du rôle de gens liés à McKinsey dans un projet d’immigration en nombre tel qu’il sera dangereux pour le poids du Québec dans la fédération et le français, en passant par la nomination d’un ex-dirigeant de la firme à titre d’ambassadeur en Chine; aux lacunes graves en termes de transparence; à la possible convergence de secrets industriels d’entreprises, de secrets d’État et d’informations confidentielles; du procédé d’octroi des contrats et de leurs coûts; jusqu’à un possible soutien au parti libéral par cette société multinationale. C’est trop pour ne pas exiger toute la vérité, et à défaut, le Parlement devra considérer le recours à une enquête indépendante », explique Jean-Denis Garon.



« Il y a une différence importante entre compléter l’expertise de l’État et de la fonction publique, et le remplacement pur et simple de cette expertise par une entreprise étrangère proche du parti libéral. On affaiblit l’État et on substitue à son rôle de service aux citoyens un résultat de détournement d’importants profits vers le privé », ajoute Luc Desilets.



En outre, alors que le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires devrait se pencher sur l’octroi de ces contrats par les libéraux de Justin Trudeau à cette firme de consultants, Jean-Denis Garon, insiste sur les coûts extravagants de cette proximité entre les libéraux et McKinsey, qui se chiffre selon les données actuelles, à plus de 84M$.



« On ne se contentera pas de réponses vagues et de documents partiels ou caviardés, insiste M. Desilets. Il nous faut tous les documents dans leur intégralité. »



Enfin, Louise Chabot mentionne que cette tutelle de McKinsey sur le ministère de l’Immigration semble une bien mauvaise idée. « Du chemin Roxham jusqu’aux dossiers transmis à des fonctionnaires qui ne sont plus en emploi, en passant par des délais inacceptables, nous sommes en droit de nous demander en quoi McKinsey aura-t-elle véritablement servi. C’est là un échec et un aveu d’incompétence de la part des libéraux et de Justin Trudeau semblent embourbés dans une autre controverse. Il leur revient de nous faire la preuve du contraire, mais il est clair que ce gouvernement n’est pas digne de la confiance des Québécois et des Canadiens et doit répondre devant eux de ses gestes et de ses choix », dit-elle.

Louise Chabot, Jean-Denis Garon et Luc Desilets

Affaire McKinsey et immigration : le Bloc Québécois demande la transparence et la vérité

« Nous avons élaboré le budget 2023 en gardant en tête ce contexte unique et en voulant offrir les meilleurs services à nos citoyens. Le budget de la Ville pour l’année 2023 totalise 119,3 M$ (+ 12 %). Plus de 70 % des dépenses de la Ville sont directement liées à des services offerts à la population et témoignent d’efforts soutenus pour l’environnement et la mobilité, entre autres […]  Notre offre de services à la population est très généreuse et résiste aisément à toutes comparaisons », a expliqué M. Charbonneau qui présentait, le 19 décembre dernier, le budget de fonctionnement de la Ville de Mirabel pour l’année 2023; le deuxième depuis qu’il a pris la succession de Jean Bouchard, en novembre 2021.



Ce taux de taxation se situera plus précisément à 0,366&nbsp;$ par tranche de 100 $ d’évaluation. Il s’agit d’une baisse de 22&nbsp;% par rapport à celui adopté pour le budget 2022 qui se chiffrait alors à 0,469&nbsp;$.



Les propriétaires de résidences unifamiliales dont l’augmentation de la valeur au nouveau rôle foncier 2023-2024-2025 n’excède pas 28&nbsp;% devraient même, a assuré le maire de Mirabel dans son exposé, d’une diminution du montant de leurs taxes foncières générales et spéciales à payer en 2023.



Pour les immeubles de la catégorie agricole, le taux exigé se chiffrera à 0,291&nbsp;$ par tranche de 100&nbsp;$ d’évaluation.



<h2>Un contexte unique</h2>



Ce taux de taxation de 0,366&nbsp;$ pour la catégorie d’immeubles appelée «&nbsp;résidentielle&nbsp;», soit notamment les immeubles de moins de six logements, qui avait été gelé à 0,469&nbsp;$ du 100&nbsp;$ d’évaluation pour l’année 2022, se situe donc sous la barre des 0,50&nbsp;$ du 100&nbsp;$ et demeure, a tenu à signaler M. Charbonneau, «&nbsp;l’un des plus bas de la région, des municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et possiblement de la province&nbsp;».



« Ces avantageux taux de taxation s’expliquent notamment par le gel des taxes des neuf sur dix dernières années, qui ont généré des économies importantes pour nos contribuables. Je sais que d’autres villes ont aussi proposé des gels de taxes au cours de la même période, mais peu de villes ont été en mesure d’offrir autant de services à sa population que Mirabel a pu le faire durant cette même période&nbsp;[…]« En résumé, alors que bien d’autres villes ne parviennent qu`à maintenir les services offerts dans le contexte économique actuel, notre gestion financière rigoureuse nous donne aujourd’hui la possibilité de bonifier nos services et de régler des problématiques liées à la densification&nbsp;», de poursuivre M. Charbonneau, précisant au passage que Mirabel n’impose pas, comme d’autres villes, d’autres formes de taxation, comme une taxe sur la collecte des ordures ou sur le remplissage des piscines privées pour augmenter ses revenus.



<h2>Les grandes priorités en 2023</h2>



De grandes priorités sont aussi mentionnées dans cet exposé budgétaire, dont celle ayant trait à la mobilité. À ce chapitre, M. Charbonneau souhaite faciliter la circulation sur le territoire mirabellois, qu’elle soit sur les 500&nbsp;km de routes ou sur les diverses pistes qui s’y trouvent. «&nbsp;Nous ferons donc des travaux d’entretien, des prolongements de rues, des réaménagements d’intersections pour améliorer la fluidité et la sécurité. Nous poursuivrons la bonification du réseau cyclable, pour éventuellement le boucler et le connecter à ceux des villes voisines&nbsp;», a-t-il dit à ce sujet.



Également, la Ville de Mirabel compte bien continuer d’acquérir des terrains boisés en milieu urbain, dans le but de les conserver, tout comme elle investira aussi dans ses réseaux d’aqueduc et ses réseaux sanitaires.



«&nbsp;Nous bonifierons l’offre en loisirs et déploierons une carte citoyenne qui simplifiera les processus d’inscriptions aux activités. Nous maintiendrons nos efforts pour soutenir notre communauté d’affaires et attirer de nouvelles entreprises sur le territoire&nbsp;», a ajouté le maire de Mirabel, qui est d’avis que ce budget a été élaboré «&nbsp;dans le respect profond ses citoyens&nbsp;» et s’inspire des «&nbsp;meilleures pratiques financières&nbsp;».



« Nous pouvons être fiers de ce budget qui limite les impacts sur le portefeuille de nos citoyens tout en bonifiant, encore une fois, notre gamme de services. Notre gestion des finances publiques démontre les gains réalisés pour notre population et contribue assurément à faire de Mirabel l’une des villes les plus attrayantes de la province », de conclure fièrement Patrick Charbonneau.

Activité pour souligner le 75e anniversaire du drapeau du Québec