Avec la reprise du cours normal de ses activités, le 28 juin dernier, et cela après 109 jours de confinement volontaire et aucun cas de COVID-19 confirmé à l’intérieur de ses maisons, l’ACJ+ a mis fin à ce service, mais la directrice Marie Claude Renaud se félicite de voir que son équipe a été en mesure, pendant cette période d’incertitude, de poursuivre malgré tout sa mission.
Basé à Saint-Eustache, l’organisme offre, depuis plus de 30 ans, plusieurs services aux personnes en situation d’itinérance de la région, notamment l’accueil de jour et l’hébergement. Ces services s’adressent aux jeunes âgés de 12 ans et plus provenant du territoire des Basses-Laurentides, ainsi que des environs immédiats.
L’ACJ+ aide également environ 80 personnes via du support, de l’écoute, des suivis et, depuis peu, et cela en collaboration avec la Maison des jeunes de Saint-Eustache, de l’aide aux devoirs aux jeunes de 12-17 ans et aux famille de ce groupe d’âge.
Ne pas compromettre la sécurité
Pour ce qui est du service «d’îlot d’isolement préventif», mis sur pied le 27 mars en collaboration avec le Centre d’Hébergement Multiservice de Mirabel (CHMM), situé dans le secteur de Saint-Janvier, il visait donc à «combler les places disponibles dans les ressources, et ce, sans compromettre la sécurité des personnes hébergées, ni du personnel», d’expliquer Marie-Claude Renaud.
«Les personnes étaient hébergées dans cet ilot d’isolement préventif où les mesures de confinement y étaient beaucoup plus strictes que dans nos autres ressources. Confinées pendant 14 jours, les personnes hébergées qui ne présentaient aucun symptôme étaient ensuite dirigées vers une de nos ressources où les mesures de distanciation et d’hygiène sont en place et appliquées avec rigueur depuis le 13 mars dernier», relate la directrice.
Plus d’une vingtaine de personnes, accueillies quatre à la fois, ont ainsi bénéficié pendant ces semaines de confinement de cet «îlot» qui se situait alors dans les locaux de la maison Le Préfixe (habituellement un lieu d’hébergement pour les 12 à 17 ans).
Un effort d’adaptation
La COVID-19 a cependant demandé un effort d’adaptation pour le personnel de l’ACJ, reconnaît la directrice, et le plus grand défi a sûrement été à ses yeux «de se revirer de bord rapidement».
«Nous avons dès le début pris la décision de continuer à offrir nos services, mais il a fallu s’adapter. La création d’un nouveau fonctionnement, son application, le choc de la réalité de la pandémie, ont été de vrais défis. Ensuite, rapidement, la transformation du Préfixe en ilot d’isolement préventif a été un autre grand défi pour cette équipe habituée de travailler avec les jeunes de 12 à 17 ans et leur famille. Mais en même temps cet ilot a assuré la sécurité du personnel et des hébergés en place», de rappeler Marie-Claude Renaud.
Ceci dit, le personnel de l’ACJ+ vit maintenant très bien avec cette nouvelle réalité de la COVID-19. «C’est devenu une seconde nature. […] Il a fallu s’adapter et ne pas perdre du vue notre mission humanitaire bien que nous soyons en crise sanitaire. Toute nos équipes sont mobilisées et font un travail extraordinaire», se félicite la directrice, soulignant au passage que l’ACJ+ peut compter, depuis le 4 mai, au passage sur le partenariat avec le Resto-Pop de Thérèse–De Blainville qui livre, à tous les jours, et encore aujourd’hui, diners et soupers pour tous les hébergés de ses ressources.
Comme on le constate, ce n’est certainement pas la COVID-19 qui va empêcher l’ACJ+ de poursuivre sa mission car, rappelle Marie-Claude Renaud, «l’itinérance ne connaît pas de répit».
Pour en savoir plus sur l’ACJ+ et les services offerts, il suffit de consulter le [https://www.acjbl.org].
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