Des masques ou des équipements de protection offerts gratuitement en cette période de pandémie. Des produits ou services obtenus par le biais de cartes prépayées ou de cryptomonnaie. Des animaux ou accessoires animaliers donnés ou vendus à un prix dérisoire. «Ces offres ne visent qu’à vous soutirer un montant d’argent et dans pratiquement tous les cas, vous ne recevrez jamais le produit demandé», prévient le corps policier.
Achat en ligne
Afin de magasiner en toute sécurité et d&#8217;éviter les pertes financières, la SQ y va de quelques conseils. Il est recommandé de:
-Privilégier les sites Web sécurisés (débutant par « https:// ») pour les achats en ligne. Pour ce faire, il faut rechercher le cadenas en position fermée ou une clé apparaissant en bordure de la barre d’adresse du navigateur;
-Se renseigner sur le vendeur avant de procéder à une transaction;
-Ne jamais donner ses renseignements personnels lors d’un achat en ligne (par exemple, son numéro d’assurance sociale ou sa date de naissance).
Vente en ligne
La vigilance est également de mise pour ceux qui désirent mettre en vente certains produits en ligne. Il est conseillé de:
-Effectuer les échanges dans un endroit public et sécuritaire;
-Se méfier d’un acheteur qui souhaite payer un montant supérieur au prix demandé, ou qui propose d&#8217;envoyer un chèque certifié afin de se faire rembourser la différence (soit en argent ou par virement électronique);
-S&#8217;assurer de la validité du paiement avant de remettre l’article en question et privilégier le paiement en argent comptant.
Pour signaler une fraude, il faut contacter son institution financière, la compagnie émettrice de la carte de paiement; le fournisseur de service (Internet, téléphonie cellulaire), les agences nationales d’évaluation du crédit (Équifax Canada : 1 800 465‑7166, TransUnion Canada : 1 877 713-3393) et le <a href="https://www.antifraudcentre-centreantifraude.ca/report-signalez-fra.htm">système de signalement en ligne</a> du Centre Antifraude du Canada.
La Sûreté du Québec rappelle, par ailleurs, que toute information sur des activités de nature criminelle peut être communiquée en tout temps, de façon confidentielle, à la Centrale de l’information criminelle au 1 800 659-4264.
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La pénurie de ressources est toujours aussi considérable pour cette clientèle, indépendamment de la pandémie actuelle de COVID-19. En effet, la région des Laurentides est confrontée à une augmentation importante des demandes d’hébergement.
Le CISSS des Laurentides interpelle les personnes ayant acquis des connaissances dans le réseau de la santé et des services sociaux ou une expérience de vie auprès de cette catégorie d’âge à manifester leur intérêt pour devenir une famille d’accueil d’un enfant en grand besoin.
«Même en période de pandémie, nos équipes poursuivent leur travail. Depuis la réouverture des écoles, notre personnel a repris ses activités de façon plus soutenue. Nos enfants ont besoin de vous. Aidez-nous à leur offrir un environnement sain et sécuritaire», fait valoir la présidente-directrice générale du CISSS, Rosemonde Landry.
Les personnes qui souhaitent obtenir des renseignements quant aux différents critères de base pour devenir familles d’accueil peuvent être rassurées: toutes les mesures sont mises de l’avant afin d’éviter les rassemblements. Les nouvelles technologies numériques offrent maintenant la possibilité de tenir des rencontres à distance, facilitant ainsi le partage d’information. Les personnes intéressées à participer à l&#8217;une de ces séances virtuelles sont invitées à communiquer avec l&#8217;adresse recrutement.rtf.cissslau@ssss.gouv.qc.ca.
Davantage de renseignements sur les ressources d&#8217;hébergement sont disponibles <a href="http://www.santelaurentides.gouv.qc.ca/soins-et-services/ressources-dhebergement-famille-daccueil/famille-daccueil/">ici</a>.

Familles d’accueil recherchées

«Notre groupe travaille auprès des élus afin de faire changer la réglementation pour permettre aux Eustachois de posséder entre trois et cinq poules», explique Johanne Thériault, membre du comité «Pour la légalité des poules à Saint-Eustache», choquée d’avoir récemment vu une autre membre du comité, Mireille Tessier, être obligée de se départir de ses quatre poules après avoir reçu la visite d’un inspecteur de la Ville.
Mireille Tessier, qui a des poules depuis cinq ans, a en effet reçu une lettre l&#8217;informant qu&#8217;elle avait 14 jours pour se départir de ses poules. Elle a demandé à l&#8217;inspecteur ainsi qu&#8217;au conseiller municipal de son quartier (Clair-Matin), Marc Lamarre, de renverser sa décision, en vain.
Lors de la dernière séance du conseil, le 11 mai, malgré leurs représentations auprès de la Ville, les membres du comité se sont butés à une porte fermée, leur laissant guère espoir d’en arriver à une entente.
«Les arguments invoqués par la Ville sont le bruit, l’odeur et le nombre de poules permises. J’ai essayé d’argumenter, mais les élus ne sont pas assez informés pour prendre une décision éclairée», soutient Mme Thériault, rappelant que ce sont les coqs qui font le plus de bruit et qu’un poulailler bien entretenu ne dégage pas de mauvaises odeurs.
«Quand le poulailler est bien fait, qu’il est conçu selon les normes, c’est certain que c’est moins bruyant qu’un chien qui jappe  ! Il faut que ça change. Plusieurs municipalités autour ont le droit. Pourquoi Saint-Eustache ne ferait pas un petit effort !»
«Pas chez nous»
Quand un dossier comme celui des poules atterrit sur le bureau du maire d’une Ville comme Saint-Eustache, bien qu’en temps de pandémie, ce dernier n’a autre choix que de l’analyser et de peser les «pour» et les «contre». Les «contre» viennent souvent d’opposants au projet.
«Et ils sont nombreux, de dire le maire Pierre Charron. Depuis que nous avons discuté de ce dossier à la dernière séance du conseil, j’ai autant, sinon plus d’appels de gens qui n’en veulent pas et qui me disent : vous faites bien monsieur le maire. Nous n’en voulons pas, chez nous !»
En cette période de crise, la Ville de Saint-Eustache a bien sûr d’autres préoccupations. Le maire Charron est toutefois à l’écoute.
«Nous sommes à penser notre gestion animalière. Nous allons étudier la question des poules. Mais pour l’instant, nous ne les autorisons pas», de dire le maire Charron préoccupé par le bien-être de ses citoyens et leur droit à un peu de tranquilité.
«Certaines Villes qui ont autorisé les poules se sont retrouvée avec des coqs. Ça fait du bruit et il y a une question sanitaire. Nous avons aussi une zone agricole où les gens peuvent d’installer», de conclure le maire de Saint-Eustache.
L’organisme Poules en ville, dirigée par Louise Arbour, a accompagné de nombreuses municipalités vers l’adoption d’un règlement en faveur de la garde de poules urbaines. Elle soutient le comité «Pour la légalité des poules à Saint-Eustache» que l’on peut joindre sur Facebook. La page contenait une centaine de membres au moment d’aller sous presse.

Saint-Eustache, poules, élevage urbain, Johanne Thériault,comité Pour la légalité des poules à Saint-Eustache

Achat et vente en ligne: la vigilance est de mise