Dans les dernières semaines, un pas de plus a été fait dans le projet Moana. Le centre d’attraction aquatique de la Cité Mirabel a en effet reçu l’approbation de l’ingénierie de la Ville.



Dans la semaine du 18&nbsp;mars dernier, Ray Junior Courtemanche a reçu la confirmation que le système de filtration d’eau avait reçu le seau d’acceptation de l’ingénierie de Mirabel. « Ce qui inquiète la Ville, c’est la consommation d’eau. Mais on n’en consomme pas sans fin. Il y a des entreprises qui produisent des breuvages qui consomment plus d’eau que ce que je prévoie que le parc aquatique va en consommer », affirme-t-il.



En effet, l’eau des glissades sera simplement pompée à partir de la piscine. « On a trouvé des systèmes de filtration d’eau très performants. Les filtres en micron sont tellement petits qu’on fait le nettoyage du système aux six mois », explique l’homme d’affaires.



Des hôtels seront également rattachés au projet. La consommation d’eau y était également un enjeu. Mais l’entrepreneur y a trouvé une solution, à force de recherche. « On va prendre l’eau des douches et bains et on va les filtrer pour en faire de l’eau grise. On va la reprendre et l’utiliser pour remplir les toilettes. En faisant ça, on réduit de 50&nbsp;% la consommation de l’eau », avance l’entrepreneur.



Dans les derniers mois, l’entrepreneur avait mentionné, via les réseaux sociaux qu’une rencontre avec la Ville de Mirabel avait eu lieu afin de donner de plus amples détails sur le projet. À la vue de l’avancement, l’entrepreneur espère pouvoir commencer les travaux en 2025. « Tant que je n’ai pas le go, je ne peux pas faire mes plans finaux, comme je ne sais pas ce qu’ils acceptent », souligne-t-il. Une réponse dans les prochains mois serait donc l’idéal.



Ray Junior Courtemanche qualifie le projet Moana comme un rêve d’enfance. Incapable d’aller dans les grands centres d’attraction, comme Disney et Universal Studio, comme plusieurs enfants de son âge, il s’est juré d’approcher ce genre d’attractions dans la région. Il s’y attelle depuis qu’il s’est lancé en affaires avec sa compagnie.



Moana sera non seulement un parc aquatique accessible par des passerelles aériennes avec les stationnements adjacents, mais il comprendra également un centre de congrès, une salle de spectacle et bien plus.



« Depuis que j’ai commencé la Cité Mirabel, je veux créer le plus gros centre d’attraction du Québec », conclut-il.

Une nouvelle activité alimentaire a été offerte dans les dernières semaines à deux écoles ciblées de Mirabel. Les élèves du primaire ont ainsi pu savourer de la tire d’érable, gracieuseté de cabanes à sucre de la région.



Les 16 et 18&nbsp;avril dernier, les élèves des écoles Prés fleuris et Ste-Scholastique ont reçu la visite de bénévoles sur l’heure du dîner. Une dizaine d’élus municipaux et membres de divers comités des environs se sont déplacés pour les enfants. Stéphane Michaud, directeur du Parc régional éducatif Bois de Belle-Rivière, était également présent comme représentant de Mirabel fête l’érable.



Lors du déplacement de ce comité à St-Augustin, c’est la cabane à Stéphane qui a fourni la collation sucrée, tandis qu’à l’école Ste-Scholastique, c’est plutôt la cabane Au pied de l’érable qui s’en est chargé.



« On a un nom maintenant », souligne au passage Noémie Laurin, de la Caisse Desjardins de Mirabel avant l’arrivée des enfants. En effet, le comité responsable de ce projet pilote se structure et devient officiel. Un nom et un logo ont été choisis, mais ne sont pas encore divulgués. Une annonce devrait se faire sous peu à ce propos. Les membres du comité promettent d’ailleurs de nombreux projets dans l’avenir.

Découverte alimentaire: L’érable s’invite à l’école

Un grand événement de la pâtisserie arrive à grands pas&nbsp;: le American Cake Awards&nbsp;2024. L’événement se tiendra le 27&nbsp;avril à Miami. Et une entrepreneure bien de chez nous y représentera Mirabel.



Dans la catégorie Rising star Canada des American Cake Awards, on retrouve cette année Mélissa Desjardins, fière propriétaire de Farine et Chocolat. « Le gala souligne le travail de pâtissier. Mais pas de la pâtisserie française. Beaucoup plus de l’aspect artistique et personnalisé », explique-t-elle, ajoutant que deux autres québécoises sont en nomination dans sa catégorie.



Sa nomination à la remise de prix a été une grande surprise pour la pâtissière. Bien qu’elle connaisse l’événement et aime se rendre au salon qui y est associé, le SoFlo, elle n’a jamais pensé donner sa candidature. « Ce sont mes paires qui m’ont inscrit. Dans le fond, il faut s’inscrire et les gens votent pour choisir les finalistes », souligne l’entrepreneure. C’est donc un pâtissier que Mme&nbsp;Desjardins connaît qui a manigancé et s’est assuré de sa présence parmi les finalistes.



C’est en 2020 que le salon a mis en place le gala pour souligner le travail de nombreux pâtissiers. Avec la pandémie, une édition n’a pu avoir lieu, mais cette année est malgré tout la 3e&nbsp;édition de l’événement qui ne cesse de grandir. L’événement en est un international. Le salon montre des produits de partout et souvent non disponible ici. Et le gala récompense des pâtissiers de l’ensemble de l’Amérique du Nord.



« Le simple fait d’y participé est un rêve pour moi. Je n’ai pas besoin de gagner », affirme la Mirabelloise.



Une histoire inspirante



Mélissa Desjardins a fondé sa compagnie en 2012 à partir de chez elle. Touchée par un trouble d’anxiété généralisé, elle a dû faire un changement drastique de carrière. « Je n’étais plus capable de sortir de chez moi. J’ouvrais la porte et ça me faisait paniquer », se rappelle-t-elle. Designer d’intérieur de formation, elle y a vu une capacité de garder son côté créatif tout en retournant vers une passion d’enfance&nbsp;: la décoration de cupcakes. Elle a fait de nombreux essais pour trouver les recettes qui lui plaisaient et qu’elle pouvait adapter à sa sauce. D’ailleurs, fait intéressant, elle tient à ce que l’ensemble de ses produits soient sans noix, son fils étant lui-même allergique.



En 2014, elle a trouvé son local actuel, dans le quartier industriel de St-Janvier. La majorité de ses commandes étaient faites au niveau événementiel. Ce n’est que depuis la pandémie qu’elle a ouvert une partie au public. « Avant ça, on fait des tables à desserts et des gâteaux personnalisés pour des mariages et des événements corporatifs surtout », souligne-t-elle.



Son entreprise l’a aidé avec son trouble afin de repousser ses limites, l’emmenant à sortir de chez elle, mais également se déplacer jusqu’à Montréal pour la livraison de ses commandes. « C’est mon gros monstre. Je ne pensais plus jamais y aller. Jusqu’à ce que je commence à avoir des contrats là-bas », se souvient Mélissa.



Elle a maintenant cinq employés qui travaille pour elle, autant dans la cuisine que le bureau. Un beau problème s’est d’ailleurs incrusté récemment avec le retour de l’événementiel&nbsp;: comment produire assez pour des événements corporatifs tout en gardant une ouverture au public ?



Même si aujourd’hui Mélissa Desjardins a moins de temps à passer dans la cuisine, elle est toujours aussi passionée et fière de dire qu’elle a parti le tout de manière autodidacte. «&nbsp;Je crois que n’importe qui étant passionnée par quelque chose peut exceller autant que quelqu’un ayant un diplôme&nbsp;», conclut-elle.

Moana: Un pas de plus vers un parc aquatique