
<p>Les élections provinciales ont lieu le 3 octobre. Dans la circonscription de Les Plaines, plusieurs candidats ont déjà fait leur apparition dans Sainte-Anne-des-Plaines, Saint-Janvier et une fraction de la Ville de Terrebonne pour présenter leur plan d’action. Lucie Lecours de Coalition Avenir Québec est la candidate sortante de la circonscription.&nbsp;</p>



<h2><strong>Coalition Avenir Québec</strong></h2>



<p>Lucie Lecours a été élue députée de Les Plaines en 2018 puis nommée ministre déléguée à l’Économie. L’économie des régions, le bien être des PME et l’allègement réglementaire font partie de ses priorités : « il reste encore du travail à faire dans la circonscription pour bonifier la couverture en matière de santé. De plus, pour faciliter le quotidien des citoyens de Les Plaines ainsi que pour réduire nos émissions de GES, nous nous devons d’améliorer la desserte en transport collectif sur le territoire ».</p>



<h2><strong>Parti Québécois</strong></h2>



<p>Normand Ouellette a démontré, dès l’enfance, un intérêt pour l’Histoire du Québec, sa géographie, ses valeurs, sa culture et sa langue. Voici quelques améliorations qu’il souhaite apporter : le tronçon manquant à la 337 au sud de La Plaine, un transport en commun plus fonctionnel, tisser des liens avec les organismes et les intervenants afin de les mettre en collaboration pour une meilleure entraide et développer des liens avec les représentants des administrations afin d’être plus efficace dans les services à la population. « Je juge que nous sommes tous fièrement québécois et que nous devons être libres et maîtres de chez nous ».</p>



<h2><strong>Québec Solidaire</strong></h2>



<p>Richard Jr Leblanc est natif de Sainte-Anne-des-Plaines et il est impliqué depuis 2014 auprès d’organisations locales. Il a trois grandes priorités pour la circonscription, soit de combattre la hausse du coût de la vie, d’obtenir des services de santé de proximité et d’agir pour lutter contre la crise climatique. «&nbsp;Il faut intervenir pour soulager les factures des familles. La suspension de la TVQ sur les biens essentiels doit entrer en vigueur rapidement. De plus, on se souvient comment le petit CLSC était efficace. Finalement, ce n’est pas normal qu’on n’ait pas encore une navette directe vers la Gare de Mirabel ».</p>



<h2><strong>Parti libéral du Québec</strong></h2>



<p>Elizabeth Stavrakakis est prête à travailler pour les besoins de Les Plaines, comme elle l’a fait pour le syndicat étudiant de son cégep. Il est important pour elle d’œuvrer ensemble pour garder les écoles dans un environnement propre et sécuritaire de manière à favoriser leur développement. « Nous voulons que les gens puissent acheter leur première maison sans que cela soit un problème financier. Nous souhaitons que les personnes âgées gagnent la retraite qu’elles méritent, et nous visons à protéger et à préserver notre environnement ».</p>



<h2><strong>Parti conservateur du Québec</strong></h2>



<p>Ian Lavallée est propriétaire de la compagnie Scellants LP. La situation des deux dernières années l’a convaincu de se lancer avec les conservateurs. Aider les organismes communautaires, les entreprises locales et l’environnement sont des enjeux importants pour lui, tout comme : « Nous devons avoir accès à un système de santé efficace qui additionne la contribution du privé au public tout en maintenant une assurance universelle. On mérite d’accéder rapidement à un médecin, de recevoir des soins dans un court délai et de choisir de quelle manière ils arrivent ».</p>



<p>À 77 ans, Albert Paquette de Mirabel est devenu l’un des rares contribuables québécois à pouvoir se vanter d’avoir assisté à plus de 300 conseils municipaux.</p>



<p>« Je suis très fier d’avoir été présent à tous ces conseils », a lancé M. Paquette, affichant le large sourire de l’athlète olympique qui vient de remporter une médaille d’or.</p>



<p>Non seulement, Albert Paquette dénombre 300 conseils municipaux derrière la cravate, mais le septuagénaire est attentif aux réponses des élus et n’hésite pas à poser des questions.&nbsp;</p>



<p>« Je lève la main et fais part de mon opinion ou demande à ce que certains éléments soient ajoutés ou encore de m’éclaircir sur certains détails d’un point à l’ordre du jour », explique celui qui profite ainsi d’un petit passe-droit n’ayant pas besoin d’attendre la période de questions du public à la fin de la séance. Après tout, un doyen peut bien avoir certains privilèges.&nbsp;</p>



<p>M. Paquette aime les gens et les gens aiment M. Paquette. « Pendant la pandémie ça été plus difficile de venir parfois, mais j’étais présent même avec un masque », assure l’aîné d’une famille de quatre enfants. &nbsp;</p>



<p>Albert Paquette est également un des rares résidents de Mirabel à avoir été assis aux premières loges de sept maires au pouvoir. « Depuis 1970, à mon premier conseil, j’ai vu défiler celui qui a été le plus longtemps en place, Hubert Meilleur, pour six mandats », dit-il en énumérant les autres maires précisant leur nom, les dates de leur arrivée et de leur départ comme si c’était hier.</p>



<p>Doté d’une impressionnante mémoire, M. Paquette n’a pas oublié le moment marquant de sa vie au niveau municipal&nbsp;: « La fusion des 14 municipalités. Il y avait des villages de 200 à 300 personnes qui devaient être expropriés, leurs maisons brûlées. C’était terrible! », s’exclame notre héros.&nbsp;</p>



<p>Ces présences aux conseils municipaux n’ont toutefois pas toujours été réjouissantes. « De 2001 à 2008, je suis déménagé à Saint-Jérôme parce que je venais de vendre ma fermette que j’avais achetée en 1970. Les conseils à Saint-Jérôme étaient plates et le citoyen n’avait pas le droit de parole. C’était le maire Gascon à cette époque », dit-il sans détour.&nbsp;</p>



<p>Conseiller en assurance depuis l’âge de 20 ans, Albert Paquette préférait alors continuer sa vieille routine en se présentant aux assemblées publiques de Mirabel. « Le citoyen à son mot à dire ici », souligne celui qui a également demeuré à Rosemère et Sainte-Thérèse.</p>



<p>D’ailleurs, le conseil municipal de Mirabel a tenu à souligner cet exploit lors de l’assemblée de mardi dernier, à Saint-Hermas. « C’est très rare qu’une personne compte 300 conseils. On ne voit pas ça souvent et on ne reverra peut-être jamais ça », de dire le maire actuel, Patrick Charbonneau.&nbsp;</p>



<p>M. Paquette a donc reçu de petits cadeaux et une plaque sur laquelle est inscrit en gros le chiffre 300. « Je suis content que la ville ait pensé à moi. Je vais afficher ce cadre en vitre bien en vue dans mon appartement à la résidence pour personnes âgées de Saint-Canut où je demeure », a-t-il livré, la voix nouée par les émotions.&nbsp;</p>



<p>Retraité depuis 12 ans et veuf, Albert Paquette marche pour garder la forme, même avec une jambe artificielle, résultat d’un accident de moto dans sa jeunesse . Il est aussi aidant naturel pour une amie à mobilité réduite. Son objectif&nbsp;: le cap du 400. « Je suis en santé et en calculant deux conseils par mois, je célébrerai mon 400<sup>e</sup>&nbsp;dans 4 ans. Je n’aurai que 81 ans », a conclu le sympathique et attachant «roi» des conseils municipaux. &nbsp;</p>


Mirabel: Un 300e conseil municipal pour Albert Paquette￼


<p>Les élections provinciales ont été lancée officiellement le 28 août dernier. Dans la circonscription de Mirabel, les pancartes sont déjà bien visibles aux couleurs des partis politique. De Mirabel à Sainte-Marthe-sur-le-Lac en passant par Kanesatake, le comté accueille plus de 63 000 électeurs qui seront invités à voter pour leur député le 3 octobre prochain.</p>



<p>Voici les candidats présents jusqu’à maintenant.</p>



<h2>Coalition Avenir Québec</h2>



<p>La candidate sortante, Sylvie D’Amours, se représente pour un troisième mandat consécutif. Depuis 2014, elle est la députée de la circonscription. Auparavant conseillère municipale de Saint-Joseph-de-Lac, elle a à cœur les enjeux de sa région. Au sein du gouvernement Legault, elle a notamment été ministre responsable des Affaires autochtones pendant presque deux ans, soit du 18 octobre 2018 au 9 octobre 2020. Mme D’Amours, qui aura 62&nbsp;ans au mois d’août prochain, est actuellement présidente de la Commission des relations avec les citoyens, et dirige, à ce titre, les travaux d’étude des projets de loi associés à sa commission. Elle occupe ce poste depuis le 26&nbsp;février 2021.</p>



<h2>Parti Libéral du Québec</h2>



<p>Isabella Giosi sera candidate pour la Parti Libéral du Québec. Âgée de 19 ans, elle est la plus jeune candidate de la région.&nbsp;Impliquée dans les politiques locales depuis 2 ans, Isabella a été la présidente du conseil étudiant au Cegep Vanier de 2021 à 2022. Récipiendaire de « L’élève engagé locaux » décerné par Forces Avenir en 2022, la candidate âgée de 19 ans a su répondre aux besoins financiers des élèves de la communauté en créant une organisation servant à nourrir les jeunes issus de familles financièrement vulnérables.</p>



<h2>Parti Québécois</h2>



<p>Anciennement préposée aux bénéficiaires en établissement de santé, Carole Savoie devient éducatrice en centre de la petite enfance pour la conciliation travail-famille. Rapidement, elle constate le manque de ressources pour les enfants à besoins particuliers ainsi que le manque criant de places en garderie. Impliquée au sein du milieu communautaire depuis son enfance dans sa ville natale, Carole se lance en politique municipale et y fait campagne. Son objectif est clair : agir pour les citoyens de Mirabel sur plusieurs fronts, dont ceux des soins de santé aux aînés, des places en services éducatifs à la petite enfance, de la crise du logement et de la pénurie de main-d’œuvre.</p>



<h2>Québec Solidaire</h2>



<p>Marjolaine Goudreau, résidente de Mirabel depuis 23 ans, se présente de nouveau comme candidate dans la&nbsp;circonscription. Travailleuse sociale de profession et cofondatrice du RÉCIFS, un organisme de personnes œuvrant en intervention sociale, madame Goudreau met au cœur de sa campagne les valeurs de solidarité et d’engagement qui l’habitent. Lors de la dernière élection générale, Mme Goudreau avait terminé́ la campagne avec près de 15% des votes, et elle a bien l’intention de continuer le travail.</p>



<h2>Parti Conservateur du Québec</h2>



<p>Gala Durand est analyste senior en assurance qualité depuis 2017 d’origine péruvienne et établie au Québec depuis qu’elle a 17 ans. Elle réside à Sainte-Marthe-sur-le-Lac depuis plus de 15 ans. Mme Durand veut mettre de l’avant les dossiers de l’immigration qui la touche personnellement, mais également du transport dans la région. La santé auprès des personnes âgées est également un enjeu important à ses yeux.&nbsp;</p>


Élections 2022: les candidats dans Les Plaines

Coalition Avenir Québec

Parti Québécois

Québec Solidaire

Parti libéral du Québec

Parti conservateur du Québec