En visite dans la région, le 16 janvier, où elle a notamment participé à une rencontre avec les gens d’affaires, Christine St-Pierre, ministre responsable des Laurentides, a annoncé que Québec octroyait une subvention de 37,4 M$ à la Commission scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles (CSSMI), afin que celle-ci procède à la réalisation de 107 projets de rénovation sur ses écoles. 
La CSSMI récolte donc la majeure partie du montant de 53,4 M$ que se partageront les cinq commissions scolaires des Laurentides, tel qu’annoncé par la ministre St-Pierre, pour la réalisation de 178 projets d’infrastructures. Ceux-ci seront exécutés, précise-t-on, au cours de la saison des travaux de l’été 2018. 
Cette aide financière provient de l’enveloppe budgétaire de près de 740 millions de dollars pour 2017-2018, ce qui représente, se targue le gouvernement Couillard dans un communiqué de presse acheminé aux médias, «le plus grand investissement annuel réalisé à ce jour pour ce type de travaux» . 

«Par cette aide financière majeure, a indiqué Mme St-Pierre, notre gouvernement démontre que l’éducation est au cœur de ses priorités et qu’il est à l’écoute de la population et du milieu scolaire.» 
<h3>Des projets concrets</h3>
Évidemment, à la CSSMI, on se réjouit de cette annonce. Toutefois, au moment d’écrire ces lignes, impossible de connaître l’identité des projets de réfection retenus par Québec. 
«Il est un peu trop tôt pour répondre officiellement, a mentionné Mélanie Poirier, conseillère en communication à la CSSMI. Nous attendons toujours la lettre du ministre dans ce dossier. On a su que nous la recevrions en début de semaine prochaine [<a href="http://cette semaine" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" rel="noopener">http://cette semaine</a>]» . 
Une chose est certaine, les écoles du territoire qui bénéficieront de l’aide de Québec pour procéder à des travaux de rénovation sont déterminées à la suite d’une analyse minutieuse des besoins, comme l’a indiqué Mme Poirier. 
«Tous les ans, nous procédons à l’inspection de tous les bâtiments de la CSSMI. Une visite d’au moins deux heures avec une grille spécifique de points à évaluer. C’est ainsi que sont hiérarchisés les travaux à être réalisés» .

«C’est certain que nous nous préparons à l’entrée en vigueur de la loi. Nous sommes préoccupés parce que nous voulons que nos jeunes réussissent. Heureusement, nous ne partons pas de zéro!» a indiqué Michel Louis Beauchamp rappelant, entre autres, que les campagnes imaginées et mises en place pour contrer le tabac et l’alcool en milieu scolaire ont porté leurs fruits. Il s’en inspirera, assure-t-il.
Ce qui l’inquiète par contre c’est de constater que le projet de loi 157 permettrait, s’il est adopté, la possession et la consommation de cannabis par des personnes majeures sur les terrains d’institutions d’enseignement supérieur.
«Il est important de noter que plusieurs de nos étudiants ont 17 ans et sont donc mineurs. Il faut interdire la consommation de cannabis sur notre terrain» , d’insister M. Beauchamp qui profitera des quelques mois restants d’ici la rentrée scolaire 2018 pour analyser en profondeur les répercussions qu’est susceptible d’engendrer la légalisation du cannabis sur la réussite de ses étudiants. Il y travaille d’ailleurs déjà, en étroite collaboration avec les acteurs des milieux de la santé et de l’éducation.
<h3>Un mémoire de la Fédération des cégeps</h3>
La Fédération des cégeps a publié un mémoire, le 16 janvier, dans lequel elle se prononce sur le projet de loi 157, projet de loi qui, rappelons-le, propose de constituer la Société québécoise du cannabis. Cette dernière, toujours selon le projet de loi, viendrait encadrer la vente et la consommation de marijuana au Québec.
Dans les pages de ce mémoire, acheminé à la Commission de la santé et des services sociaux de l’Assemblée nationale du Québec, c’est au nom de ses 48 institutions publiques membres que la Fédération des cégeps y va de 14 recommandations.
Dans ce document composé d’une douzaine de pages, elle insiste notamment sur le fait que les étudiants du collégial font partie du groupe d’âge (de 18 à 24 ans) présentant la plus grande proportion d’individus ayant fait usage du cannabis au cours des 12 derniers mois (41,7 %), selon les plus récentes données statistiques québécoises (2015), et que près du quart d’entre eux sont mineurs.
À cet effet, elle exprime sa satisfaction devant le fait que le législateur ait décidé de confier la vente au détail du cannabis à une nouvelle Société québécoise du cannabis qui serait une filiale de la Société des alcools du Québec. Toutefois, le comité formé pour analyser cette question à la Fédération des cégeps se questionne sur la faisabilité de vendre du cannabis au moyen d’Internet et surtout, de s’assurer que l’acheteur soit majeur.
La Fédération des cégeps dit avoir constaté avec étonnement que le gouvernement québécois interdit, d’une part, à un mineur d’avoir en sa possession du cannabis, alors qu’il est possible, d’autre part, pour les étudiants majeurs d’en posséder sur les terrains, dans les locaux ou dans les bâtiments des établissements d’enseignement supérieur.
«Ces articles peuvent engendrer des difficultés d’application dans les collèges» , écrit la Fédération des cégeps dans son mémoire, ajoutant souhaiter que l’interdiction de possession, tous âges confondus, s’applique aussi aux établissements d’enseignement supérieur, répondant ainsi aux inquiétudes exprimées par Michel Louis Beauchamp.
La Fédération des cégeps propose par ailleurs que le comité de vigilance créé par le projet de loi réfléchisse aux mécanismes à mettre en place afin de diriger les jeunes de 14 à 17 ans, pris en flagrant délit de possession, vers une ressource d’aide, comme c’est le cas dans certaines universités américaines. Elle recommande en outre que les activités et les programmes de prévention des méfaits du cannabis et de promotion de la santé financés par le Fonds de prévention et de recherche en matière de cannabis prévoient des ressources pour leur déploiement dans les établissements collégiaux.
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— Michel Louis Beauchamp, DG du Collège Lionel-Groulx

Cannabis: le Collège Lionel-Groux s’y prépare

C’est à tout le moins la vision d’avenir qu’a bien voulu partager le maire réélu de Saint-Eustache, Pierre Charron, devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M) venus entendre, au mois de décembre dernier, son discours annuel à cette tribune.
Ayant donc pour thème Avancer en toute confiance, ce neuvième discours de M. Charron se voulait donc une occasion pour lui d’effectuer avec les convives présents à ce dîner un tour d’horizon de ce à quoi ressemblera Saint-Eustache, en 2021, au terme de ce troisième mandat que les électeurs viennent de lui confier.
«Cette vision d’une ville de Saint-Eustache vivante, en plein essor, innovatrice, progressiste, ce n’est pas un rêve. C’est un objectif. Un objectif ambitieux, oui, mais parfaitement atteignable. Tout comme vous, on n’est pas ici pour penser petit. Nous sommes résolument en marche pour concrétiser cette vision» , a-t-il assuré.
<h3>Un Vieux-Saint-Eustache transformé</h3>
Ainsi, c’est un Vieux-Saint-Eustache complètement transformé qui s’offrira aux citoyens et aux visiteurs dans quatre ans, avec une esplanade devant la mairie et l’église, de nouveaux commerces, un marché public bénéficiant d’infrastructures permanentes, qui débutera plus tôt par un marché aux fleurs printanier et qui se terminera à la fin des récoltes, et des bâtiments historiques sublimés par un éclairage artistique.
«On parle bien d’investissements réfléchis, qui rapportent gros en termes de retombées touristiques et qui sont devenus de véritables moteurs économiques pour les villes qui ont parié sur eux» , d’insister M. Charron.
<h3>Parc naturel et REM</h3>
L’environnement sera au cœur de cette vision d’avenir. Saint-Eustache sera notamment dotée, comme promis en campagne électorale, d’un parc naturel protégé à perpétuité grâce à l’acquisition d’un vaste espace boisé de 7 millions de pieds carrés au nord-ouest de la ville.
Aussi, le maire Charron souhaite voir des arrêts à Saint-Eustache et à Mirabel être planifiés dans la phase 2 du Réseau électrique métropolitain (REM).
«Il est assuré que l’extension du REM à Saint-Eustache et à Mirabel permettrait de soulager la congestion sur nos artères majeures, particulièrement sur le boulevard Arthur-Sauvé, sur lequel circulent chaque jour plus de 50 000 véhicules» , a affirmé M. Charron.
<h3>Le développement économique, priorité numéro 1</h3>
Bien sûr, le développement économique de la ville demeurera sa priorité numéro 1. Cela se traduira notamment par un Innoparc Albatros ayant rempli ses promesses pour y avoir accueilli des entreprises de technologie hautement innovantes, par le maillage entre entreprises par le biais de la symbiose industrielle, et par un pôle santé autour de l’Hôpital de Saint-Eustache appelé à devenir un pôle régional d’importance et un secteur agricole s’appuyant sur un solide plan d’action.
«Mes amis, [comme vous le voyez], nous mettons en œuvre une vision ambitieuse. Une vision porteuse de croissance. Mais c’est avec vous que nous atteindrons l’objectif ultime. Celui de créer de la richesse, de créer de l’emploi, de générer de la prospérité pour toute la collectivité. Vous m’avez entendu. Nous ferons appel à vous pour relever les défis qui nous attendent. Saint-Eustache, telle qu’elle sera dans quatre ans, ce sera notre œuvre à tous» , a conclu le maire Pierre Charron.
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Le maire Pierre Charron présente sa vision d’avenir de Saint-Eustache

37,4 M$ pour les écoles de la CSSMI

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